La Grèce dans les années 1970 (histoire, politique)
Publié le 05/01/2012
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LA PREMIERE GUERRE MONDIALE
A partir de 1904, l'Angleterre, la France et la Russie décident de se rapprocher pour faire face à l'ennemi commun que représente la puissante Allemagne. La décision de celle-ci de se doter d'une flotte capable de concurrencer celle de l'Angleterre rend pratiquement la guerre inévitable. La Bulgarie et la Turquie se rangent du côté des puissances centrales. La Serbie est l'alliée de l'Entente. Quant à la Grèce ... C'est une période très obscure qui commence pour elle avec le début de la première guerre mondiale. V énizélos, dont la politique a toujours été axée sur celle de l'Angleterre, est partisan de l'entrée en guerre de la Grèce aux côtés de l'Entente. Le roi, à qui les victoires remportées pendant les guerres balkaniques confèrent une autorité que la Constitution ne lui reconnaît pas, soutient que la Grèce doit rester neutre. Admirateur de l'armée allemande, Constantin ne pense pas comme Vénizélos que les pays de l'Entente auront finalement raison des puissances centrales.
«
C
'est sous la pression de l'opinion publique que les grandes
puissances de l'époque, l'Angleterre, la Russie et la France,
intervinrent, en 1827, en faveur des insurgés.
En 1832, la
Turquie reconnaissait l'indépendance de la Grèce, acquise après plus
de quatre siècles d'occupation.
En effet, l'occupation turque avait commencé bien avant la prise
de Constantinople, capitale de l'Empire byzantin (1453).
Au cours du
XIVe siècle, les Turcs avaient déjà conquis l'Asie-Mineure, la Thrace,
la Macédoine et l'Epire.
Au lendemain de la guerre de l'indépendance, une petite partie
seulement du territoire national était libérée, trop petite pour que
l'hellénisme puisse y survivre : le Péloponnèse, la Grèce continentale
et les Cyclades.
La majorité des Grecs habitaient en dehors de la Grèce.
Le principal objectif de la politique extérieure du nouvel Etat
était donc
la libération de toute la Grèce.
A cette revendication légitime
vint
se greffer un rêve romantique, une grande idée : la résurrection
de l'Empire byzantin.
C'est bien le romantisme en effet qui caractérise
le règne d'Othon
(1833-1862), prince bavarois, qui fut imposé à la Grèce par les grandes
puissances.
Pendant cette période, la Grèce échafaude de grands pro
jets, mais elle ne
se donne pas les moyens de les réaliser.
La crise
économique est permanente.
En Crète, en Epire, en Thessalie, en
Macédoine, les révoltes sont fréquentes, mais, privées de l'aide du gou
vernement grec, elles sont vite étouffées.
D'autre part, l'Angleterre est hostile aux revendications de la
Grèce.
Elle défend l'intégrité de l'Empire ottoman, qui constitue un
obstacle sur
la route de la Russie vers la Méditerranée.
Ainsi, bien que
la Russie et la France, désireuses d'étendre leur influence dans les Bal
kans, soient favorables aux revendications de la Grèce, celles-ci ne pour-
ront être satisfaites qu'au début de notre siècle.
1.
»
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