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La Guerre à la fin du Moyen Âge

Publié le 12/09/2011

Extrait du document

À mesure que le féodalisme

s'affaiblissait, des armes et

des méthodes de guerre nouvelles

s'imposaient et, tandis que

la cavalerie perdait sa suprématie

sur le terrain, l'infanterie prévalut

grâce aux arcs et aux piques.

« Les Anglais prouvèrent lors des affrontements ultérieurs qu'ils savaient retenir rapidement une leçon, fût-elle douloureuse: aux batailles de Dup­ plin Moorr (1332) et de Halidon Hill (1333) , ils adoptèrent une stratégie défensive.

Les archers mirent tout d 'abord en pièces les schiltrons écos­ sais qui s'avançaient lourdement.

Puis les cava­ liers et les gens d'armes anglais lancèrent une attaque soudaine.

Ils parachevèrent la débâcle écossaise dans un fur ieux combat au corps à corps avec des épées , des haches et des pieux.

Les nouvelles de ces victoires ang laises rem­ portées à la périphérie de l'Europe ne semb laien t pas avoir atteint les Français- ou bien ceux-ci n'y prêtèrent guère attention.

Ironie du sort, ceux-ci avaient eux-mêmes été repoussés par des tac­ tiques identiques , aux batailles de Courtrai (1302 ) et de Mons-en-Pévèle (1304) contre l es Flamands.

Dans les deux cas, les chevaliers fran­ çais avaient lancé de violentes attaques contre l'infanterie flamande qui était retranchée derrière des défenses naturelles ou artificielles -à Cour- Ce tableau de 1483 montre comment ......

les bouches à feu , jusqu 'alors employées comme instruments de siège , étaient devenues parties intégrantes de l'arsenal des batailles en rase campagne.

! La bataille d'Azincourt , en 1415.

A Les archers anglais abattirent les cavaliers français , incapables de se discipliner pour lancer une charge collective .

......

Après les premières victoires anglaises , la guerre entre l'Angleterre et la France se poursuivit à la fin du XIV" siècle sous la forme de sièges à répétition , comme cette attaque des forces anglaises sur la ville de Brest , en 1373 .

Irai , deux ruisseaux ; à Mons-en-Pévèle , un fossé , une rivière et une haie .

La noblesse française pré­ féra négliger l'avertissement.

La puissance de l'arc gallois À Crécy, l'armée anglaise était bien équipée pour écraser toute armée conventionnelle telle qu'elle se présentait au Moyen Âge.

De quelle façon les Angl_ais ont-ils remporté cette bataille? Edouard III disposa ses forces en vue d'une bataille défensive.

Il obligea les chevaliers fran­ çais- avides de combat et de gloire personnelle , mais peu inspirés au point de lancer une série d 'attaques mal coordonnées- à gravir à cheval des pentes en pleine campagne.

En face il dispo­ sa une formation de combat qui allait faire le meilleur usage de l'arc gallois- l'arme suprême çle la guerre de Cent Ans.

Déjà son grand-père , Edouard l''' (1239-1307) , avait remarqué l'effica­ cité de l'arc gallois pendant les campagnes qu'il mena contre les Gallois au Xlii'' siècle ; depuis , les archers étaient devenus une composante essen­ tielle des forces anglaises.

Ce grand arc de 1 ,60 m de haut présentait certes certains inconvénients: par exemple , il fallait s' entraîner longtemps avant de le maîtriser; sa portée et sa puissance de pénétration étaient plus faibles que celles de l'ar­ balète.

Cependant , il avait un grand avantage: sa rapidité d'utilisation.

Dans des circonstances idéales , l'archer pouvait décocher dix flèches à la minute , quand , dans le même temps , l'arbalétrier ne pouvait lancer que deux carreaux.

À Crécy, Édouard Ill partagea son armée en trois «batailles ••.

Une «bataille » était maintenue en réserve, à l' arrière-garde , en vue de renforcer les troupes aux endroits critiques , pendant que. »

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