Devoir de Philosophie

LA GUERRE AU XXème siècle : guerres mondiales et espoirs de paix

Publié le 19/06/2012

Extrait du document

Les deux guerres mondiales (1914-1918) (1939-1945) marquent l’entrée de l’humanité dans l’ère de la guerre totale par la durée, l’étendue des opérations et des populations touchées (civiles ou militaires) mais aussi l’ampleur de la mobilisation économique et idéologique, elles acquièrent un caractère inédit. Ces deux guerres qui causent respectivement 13 et 60 millions de morts voient en effet le déchainement d’une violence inconnue, les belligérants mettant tout en œuvre pour anéantir leurs adversaires.

 

Partie I – La PGm l’expérience combattante dans une guerre totale

a-      Les violences de guerre

-          Expérience combattante :

L’essentiel des combats se fait sur terre dans la no man’s land entre les tranchées. Ces tranchées qui ne sont que des fossés protégés par des barbelais abritant des soldats. Les conditions de vie y sont exécrables : les rats, la boue, l’hygiène, le froid, les rares permissions, la piètre qualité de la nourriture et sa faible quantité, l’omniprésence de la mort … Les soldats sont déshumanisés, ils vivent dans le dénuement total.

L’amélioration des techniques de l’artillerie et l’utilisation de gaz permettent une meilleure efficacité lors du combat. L’assaut est meurtrier et épuisant. Les soldats sont  exténués physiquement (fatigue) et moralement (peur). 

« violences de la part des soldats et est forcée au travail.

En 1915, les Arméniens sont victimes d’un génocide mené par l’empire ottoman qui arrête, déporte et extermine des populations enti ères : 1,2 million d’Ar méniens sont massacrés.

b- La mobilisation dans une guerre mondiale totale - Mobilisation militaire : La mobilisation humaine organisée par la guerre est considérable : 12 millions d’ hommes (+1.2 million d’Américains en 1917).

L’essentiel des combats se fait en Europe mais avec la mobilisation étrangère et coloniale, la guerre prend une dimension mondiale. La PGm a mis en jeu plus de soldats, provoqué plus de morts et causé plus de destructions matérielles que toute autre guerre antérieure .

- Economie de guerre : Toutes les populations mobilisées (femmes, classes de tout âge, colonies, population étrangère) sont di rigées vers l’effort de guerre.

Les usines sont reconverties dans l’armement.

L’Etat joue un rôle important, il oriente la production, répartie les matières premières, fixe les prix et mobilise la main d’œuvre.

Dès 1915, les ouvriers qualifiés au front son t rappelés à l’arrière.

Les Eta ts ont recours à l’emprunt intérieur et extérieur (entre autre aux Etats -Unis qui était un e puissance économique) .

- Mobilisation des esprits : L’Etat contrôle les informations par la censure afin d’entretenir le moral des populations à l’arrière.

La propagande devient une activité centrale pour rassembler et unir ces populations – bourrage de crâne et endoctrinement -.

L’ennemi est inhumain et diabolisé.

L’Etat développe une véritable culture de guerre dans le but de gagner la bataille.

Selon Moss, historien américain, les sociétés s’accoutumeraient aux violences physiques et psychologiques de la guerre, elles seraient ainsi brutalisées.

La violence se maintient sous toutes ses formes dans l’après -guerre .

Partie II – La SGm et le génocide des juifs et des Tziganes a - Guerre totale et guerre d’anéantissement La SGm est une radicalisation de la guerre totale dans le domaine - Idéologique : La SGm engage les Etats, les hommes et les idées.

Plus encore qu’en 1914, elle est un affront ement idéologique dans lequel triomphe une conception ethnico -raciale de la guerre.

L’Allemagne, l’Italie et le Japon mènent une guerre d’extermination raciste contre l’ennemi juif et le communisme.

Les démocraties transforment la guerre en croisade contre le fascisme défendant des valeurs de liberté et de droits de l’Homme.

Dans les deux camps, la propagande s timule la haine de l’adversaire.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles