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La guerre des Six Jours

Publié le 13/06/2010

Extrait du document

Conflit qui, du 5 au 10 juin 1967, opposa l'Israël à l'Egypte, la Jordanie et la Syrie et se termina par la conquête israélienne du Sinaï, des Monts du Golan et de la Cisjordanie. Encycl.: Dans une région sous tension politique depuis plusieurs années, la mobilisation des troupes égyptiennes et syriennes, leur déploiement le long des lignes de cessez-le-feu et le retrait des forces de l'O.N.U. qui servaient de tampon depuis 1956 furent divers facteurs à l'origine des hostilités. Après que l'Egypte eut fermé le détroit de Tiran, vital pour les navires israéliens, et signé avec la Jordanie un pacte de défense mutuelle, Israël riposta par des attaques aériennes préventives contre ses trois opposants et détruisit leurs forces aériennes.

 

Guerre éclair menée entre le 5 et le 10 juin 1967 par le général israélien Rabin contre des Etats arabes.

L'Etat d'Israël avait déclaré qu'il considérerait comme un "casus belli" le blocus d'Akaba. Or, le 22 mai, l'Egypte interdit le golfe d'Akaba aux navires israéliens. En réaction, Israël occupe la péninsule du Sinaï, ainsi que toute la partie de la Jordanie située à l'ouest du Jourdain (Cisjordanie), la bande de Gaza, et les fortifications frontalières syriennes (plateau du Golan).

Le cessez-le-feu est signé le 8 juin et respecté deux jours plus tard.

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A la suite de la crise de Suez en 1956, des casques bleus se sont interpo­ sés entre Israël et l'Egypte.

Les casques bleus sont stationnés le long de la frontière israélo-égyptienne en territoire égyptien et à Charm El­ Cheikh, position fortifiée dans le golfe d'Akaba.

Leur mission est, d'une part, de prévenir tout affrontement entre Le Caire et Jérusalem, d'autre part, d'assurer à Israël le libre accès à la mer Rouge via le golfe d'Akaba.

Le 18 mai 1967, Nasser exige de l'ONU le retrait de tous les casques bleus du territoire égyptien.

Aussitôt le retrait des soldats de la paix achevé, Nasser interdit l'accès du golfe d'Akaba aux navires israéliens.

Il reçoit le soutien de la Syrie et de la jordanie, ainsi que celui de l'URSS.

Le raïs se répand en propos menaçants vis-à-vis d'Israël, dont il conteste l'existence même.

Les imprécations de Nasser sont suffisamment précises pour alarmer Israël.

En outre, l'Etat hébreu est harcelé depuis plusieurs mois par des commandos palestiniens opérant depuis l'Egypte, la Syrie, la jordanie et le Liban.

L'année précédente, Israël a mené de sanglantes représailles en jordanie.

Soutenu par les Américains, Israël déclenche une guerre préventive le 5 juin 1967 contre l'Egypte, la Syrie et la jordanie.

Totalement prises au dépourvu, les armées arabes reculent dans la débandade.

L'armée israélienne parvient à s'emparer du plateau syrien du Golan, de la bande de Gaza et du Sinaï (pris à l'Egypte), et de la Cisjordanie (prise à la jordanie).

Les Israéliens conquièrent en outre la partie est de Jérusalem, la partie arabe de la ville qui appartenait à la Jordanie.

Enfin Israël obtient la levée du blocus d'Akaba.

Le 7 juin la jordanie se résigne à accepter un cessez-le-feu, suivie par l'Egypte le 8 juin puis par la Syrie le 10 juin.

Au terme de cette guerre éclair, les terri­ toires occupés par Israël passent d'une superficie de 20 300 km 2 à 102 400 km 2 .

Les Américains, qui ont peut-être été mis au courant des préparatifs d'attaque, ont soutenu Israël durant le conflit tant est grande leur hostilité au régime du colonel Nasser.

Le président johnson ordonne à la VIe flotte de patrouiller à 100 kilomètres des côtes de la Syrie.

L'URSS a bien soutenu verbalement ses alliés arabes, allant jusqu'à menacer d'adopter « les mesures nécessaires, d'ordre militaire s'ille faut », mais elle ne leur a fourni aucune aide militaire.

Si Israël sort vainqueur de la guerre des Six jours, sa victoire n'en apparaît pas moins ambiguë.

Le 28 juin 1967, en dépit de l'opposition des Nations unies, des pays arabes et des grandes puissances, le Parlement israélien annexe la partie arabe de Jérusalem Uérusalem Est).

Certes, l'Etat hébreu a démontré sa supério­ rité militaire sur ses voisins arabes et quintuplé la superficie de son territoire.

Mais bientôt se pose la question du sort à réserver aux territoires occupés.

En Israël même, des voix s'élèvent pour exiger la restitution des territoires occupés aux pays arabes en échange de la paix.

Parmi elles, on. »

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