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LA MARCHE VERS LA GUERRE - 1930-1939 (Histoire)

Publié le 28/01/2013

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• L'Europe face au problème allemand

Dès son arrivée au pouvoir, Hitler s'engage dans la voie de la révision du traité de Versailles. La condition préalable d'une nouvelle expansion allemande est le réarmement : à la Conférence du désarmement de Genève, en 1932, von Papen a déjâ obtenu le principe de l'égalité des droits avec les autres puissances. Hitler en exige l'application immédiate : devant l'opposition de la France, l'Allemagne quitte la S.D.N. le 14 octobre 1933. Elle accélère alors le réarmement clandestin qu'elle a entrepris depuis plusieurs années. Cependant, conscient de l'infériorité de ses forces, Hitler évite de soulever trop tôt le problème des minorités allemandes. En janvier 1934, il conclut avec la Pologne un pacte de non-agression. En juillet 1934, l'assassinat à Vienne du chancelier Dollfuss par les nazis autrichiens semble préluder à !'Anschluss : Mussolini concentre aussitôt des troupes à la frontière du Brenner, et Hitler n'insiste pas.

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« LA MARCHE VERS LA GUERRE, 1930-1939 299 1 • Les ambitions africaines de Mussolini Le Duce brandit l'épée de l'Islam offerte par les musulmans de Libye .

2 ...

L'Axe Rome-Berlin Visite de Mussolini à Berlin, 1937 .

3 Racisme et politique extérieure alle­ mande, selon Hitler Le 21 mai 1930, au cours d'une polè­ mique avec Otto Stresser - l'un des chefs de la tr gauche » du parti national-socialiste dont il sera exclu peu après -, Hitler expose sa conception raciale de la politique extè­ rieure allemande : Il ne peut y avoir qu'une révolution , la révolution raciale.

Point de révolution éco­ nomique, politique, sociale, la lutte restera toujours la même ; elle est celle des couches inférieures, des races inférieures contre les races supérieures qui se trouvent au som­ met.

Le jour où la race supérieure oublie cette loi, elle perd la bataille .

Toutes les révolutions, et je les ai bien étudiées, ne sont que des révolutions raciales.

Quand vous lirez le nouveau livre de Rosenberg, vous comprendrez ces choses car c'est l'œuvre la plus puissante du genre, plus grande encore que celle de Chamberlain : les Bases du XIX" siècle.

Vos idées de poli­ tique extérieure sont fausses parce que vous n'avez pas de connaissances raciales.

Ne vous êtes-vous pas prononcé ouvertement pour le mouvement d'indépendance des Indes, alors qu'il s'agit clairement d'une rébellion de la race inférieure hindoue contre la valeureuse race anglo-nordique 1 La race nordique a le droit de dominer le monde, et ce droit deviendra le principe conducteur de notre politique étrangère.

Voilà pourquoi une alliance quelconque avec la Russie, un corps fait de Slaves et de Tartares, surmonté d'une tête juive.

est exclue.

Je les ai connus dans ma patrie , ces Slaves 1 Quand une tête allemande les dominait, l'Allemagne pouvait faire cause commune avec eux, comme ce fut le cas du temps de Bismarck.

Aujourd'hui ce serait un crime.

- Mais ce que vous dites là, monsieur Hitler, ne peut pas constituer la base de la politique étrangère.

Pour moi un seul pro­ blème peut compter , celui de la constella­ tion politique favorable ou défavorable à lAllemagne.

Nous ne pouvons nous laisser guider par des considérations de sympathie ou d'antipathie .

Un des grands buts de la politique allemande devra être, je vous l'ai déjà dit, l'abolition du traité de Versailles .

Staline, Mussolini , Mac Donald ou Poincaré, que m'importe 1 Un bon politicien allemand doit songer avant tout au bien de I' Alle­ magne.

- Certainement, acquiesça Hitler, c'est du bien de l'Allemagne qu'il s 'agit ; voilà pourquoi une entente avec lAngleterre est indispensable.

Il faut établir une domination germano-nordique sur l' Europe, puis, avec le concours de l'Amérique, une domination germano-nordique sur le monde ...

A nous la terre, à lAngleterre les mers ...

4 Otto Strasser.

Hitler et moi, Grasset éd.

1940, p.

123.

Un des moteurs de la politique étran­ gère de Hitler : l'antibolchevisme Nous devons voir dans le bolchevisme russe la tentative des Juifs au xx• siècle pour s'assurer la domination mondiale ...

L'Allemagne est aujourd 'hui le prochain Ph.

© Arch.

Snark lntematlonal - Photeb .

objectif important du bolchevisme ..

Il faut toute la puissance d'une grande idée.

toute la conscience d'une mission pour arracher de nouveau notre peuple à l'étreinte de cette pieuvre, pour arrêter les progrès de la contamination de notre sang...

La lutte contre la bolchevisation mondiale juive exige une attitude nette vis-à-vis de la Russie soviétique.

Hitler.

Mein Kampf, passim.

Si aujourd'hui mes adversaires internatio­ naux me reprochent de refuser cette colla­ boration avec la Russie, je me dois de répondre ceci : je l'ai refusée, et je la refuse, non avec la Russie, mais avec le bolche­ visme qui aspire à la domination mondiale .

Je suis allemand.

J'aime 'mon peuple, je lui suis attaché.

Je sais qu'il ne peut être heu­ reux qu'à la condition de pouvoir vivre selon sa nature et son génie.

Je ne veux pas que s 'abatte sur le peuple allemand, qui non seulement sait pleurer mais a toujours su également rire de si bon cœur, l'horreur de la dictature haineuse du communisme inter­ national.

Je tremble pour notre Europe à la pensée de ce qu'il pourrait advenir de notre vieux -monde surpeuplé, si, par l'irruption de cette conception du monde asiatique, destructrice et ignorante de toutes les valeurs tradition­ nelles, le chaos de la révolution bolchevique devait triompher ( ...

).

Qu'aux yeux des bol­ cheviques internationaux, oppresseurs du monde, je passe pour l'un des plus grands ennemis, n'est pour moi qu'un grand bon­ heur et une justification de mon action.

Discours de Hitler au Reichstag, le 7 mars 1936.. »

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