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La pensée politique de l'antiquité (gréco-romaine)

Publié le 20/03/2011

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Littérature très abondante sur ce qui est issue de cette civilisation . Leur système politique nous est très bien connue . Cette civilisation n'est pas non plus refermé sur elle même . Leur pensée subie des influences orientales . Cette influence orientale se fait parfois sous forme de rejet . Le christianisme est issue d'une religion orientale , c'est une branche du judaïsme adapté par les grecs . On ne pense pas la politique pareil dans une cité , dans une nation etc … Les cités grecs se situent au 7ème-4ème siècle av. J.C. Les cités grecs vont péricliter et seront remplacer par des royaumes et sont issues des conquêtes d'Alexandre le Grand . Les grecs se sont décaler vers l'est , au proche orient . Ces royaumes grecs sont à la fois très grec et très orientaux dans leur pensée . A Rome aussi la cité va se transformer en monarchie . Titre 1 : La pensée politique de la Grèce antique Chapitre 1 : L'idéal politique de la Grèce antique : la cité et la démocratie . L'idéal politique grec qu'on va décrire ici c'est essentiellement l'idéal athénien . Ce modèle on le connait bien grâce à la littérature athénienne (poète , discours politique , penseur … ) . L'idéal politique c'est la cité du moins pour la majorité des grecs ; La démocratie c'est surtout athénien mais ce n'est pas qu'athénien . Section 1 : La cité Les grecs raisonnent toujours sur le plan politique dans le cadre de la cité . Quand Platon décrit le régime idéal , il décrit un régime utopique mais il le décrit comme étant une cité . Deuxième caractéristique c'est que la société est une société inégalitaire accepté . La société grecque est esclavagiste et ne se pense pas autrement . Cela permet de libérer le citoyen des tâches les plus importante . Mais elle n'est pas exclusivement esclavagiste , il y a des citoyens très pauvre qui travail . Les esclaves grecs travaillent dans les mines … L'égalité n'est pas totale . Tout les penseurs grecs pensent le système économique et social comme étant esclavagiste , c'est une nécessité acceptée . L'explication la plus courante , c'est de dire qu'il y a des gens qui sont par nature libre parce qu'ils ont la capacité de s'auto-gouverner et il y en a d'autres qui ne sont pas intelligent et qui ont une incapacité à être autonome , on va donc en faire des esclaves ; On retrouve le même schéma de penser chez Loch à propos des salariés . La théorie d'Aristote ne tient pas debout devant la réalité antique parce que la plupart du temps la justification de l'esclavage c'est la conquête . C'est une forme de « pardon « , plutôt que de les tuer on les faits esclaves . Justification postérieure de l'esclavage ( époque moderne ) , c'est la religion . La dernière caractéristique des grecs sur leur idéal de cité , c'est leur amour de la chose publique , les grecs sont passionné par la politique . Les écrits grecs sont essentiellement politique . Tout les penseurs grecs acceptent la vie en cité comme la meilleure des vies . L'enjeu est d'améliorer la vie de la cité . Ils raisonnent toujours à partir de l'existant même quand ils font des utopies . Malgré tout les cités grecques , n'ont pas exactement la même organisation politique . Globalement les cités ont d'abord été des monarchies , ensuite il y a presque toujours eu une aristocratie et ensuite on a souvent une démocratie pas toujours . Et c'est la crise de la démocratie , parce que le régime démocratique grec est en crise permanente et c'est ces crises qui font les meilleures réflexions sur la démocratie . Les cités datent du 8ème , elles avaient connus des régimes anarchiques ( récits Homériques ) . On voit bien dans les récits qu'il y a un pouvoir supérieur , on voit bien qu'il y a une aristocratie . Il va demeurer des rois dans toutes les cités grecques qui auront principalement des pouvoirs religieux plus que politiques . Les monarchies deviennent électives . L'aristocratie qui n'a plus de pouvoir va avoir tendance à s'approprier des terres et elle ruine ce qui constitue la classe moyenne , le petit propriétaire . Cela augmente le nombre de pauvre . Il y a un phénomène d'émigration (Italie , Turquie d'aujourd'hui etc...) . C'est nouvelles cités sont formées par des gens qui ne sont pas des aristocrate . Le plus souvent elles sont gouvernées par des tyrans . Il va y avoir aussi en Grèce même des révolutions avec des tyrans . Le tyrans prend le pouvoir par la force , il impose une autorité absolue et il a besoin de caser l'aristocratie . On casse une aristocratie en faisant devenir les gens égaux . Les grecs parfois sont admiratif de la tyrannie , ceux qui sont égalitaristes . Les tyrans disparaissent à peu près partout , sauf en grande Grèce ( Italie du sud ) . Mais dans certaines cités la tyrannie se transforme en démocratie . Le régime qui découle de la tyrannie est un régime égalitaire . Section 2 : L'idéal démocratique Les intellectuels sont anti-démocrates . Ils sont des aristocrates à l'origine . L'idéal démocratique ne se voit que dans les discours politiques des hommes politiques . Le plus connu c'est le discours de Péricles . Stratège d'Athènes , plus haut magistrat de la ville , fait d'Athènes une ville purement démocratique . Il engage Athènes dans une guerre contre Sparte , 2 visions de la cité , guerre idéologique (431-404) . Dans ce discours il explique pourquoi la démocratie est supérieur aux autres régimes .La démocratie athénienne ne dure qu'à peine 2 siècles . Nous sommes toujours dans ce système de projection de l'idéal démocratique athénien . Pourquoi pense-t-il que ce régime est supérieur ? La démocratie c'est une régime original qui sert de modèle , c'est l'école de la politique en Grèce . Il y a des cités qui les imitent mais elles sont généralement obligé car ce sont des colonies athéniennes . Pour lui la démocratie c'est le gouvernement du plus grand nombre . Et puis il y a deux caractères principaux à la démocratie qui sont fondamentaux et auquel nous adhérons encore : L'isonomie = égalité devant la loi , accès égal de tous aux fonctions publiques , on va même jusqu'à indemniser les pauvres lorsqu'ils vont à l'assemblée . Il le dit en ce qui concerne la fonction publique , même si on est pauvre on peut participer . Il dit même que ce qui font profession de travail manuel ne sont pas étrangers à la politique . Contrairement à la pensée moderne dominante , il n'y a pas dénigrement du travail manuel , anti-élitisme assez nette . L'idée tout à fait fondamental : il n'y a pas de gouvernés et de gouvernants nous le sommes tous chacun à notre tour . L'iségorie , c'est le droit de parler de manière égale , ce n'est pas non plus évident il y en a qui n'ont pas la parole . Athènes est l'opposé de Sparte , c'est la ville où il y a une liberté de parole presque totale . Là où il va plus loin , c'est que la démocratie c'est la fraternité entre les citoyens , ce que les grecs appel la philanthropie . La démocratie elle est , propre à Athènes , tolérante et elle entend une certaine intimité . C'est se poser contre le soupçon policier de Sparte , elle est bienveillante , elle est ouverte aux étrangers qui ont un rôle important . La démocratie elle assiste les pauvres , on est à la limite de la démocratie sociale . La vie en démocratie est supérieur à celle des autres , la vie est facile , douce . Dernier point la démocratie est forte pour lui . Parce qu'on remporte des succès militaires , parce que l'amour de la liberté rend courageux , c'est cela que nous dit Péricles . Bien sur c'est un idéal , ce n'est qu'une partie de la vérité . Cette démocratie s'est fondé sur la colonisation , les alliés payent un tribu et deuxièmement , c'est une société esclavagiste et c'est eux qui ont permis de libérer du temps pour qu'ils puissent participer à la démocratie . Décadence d'Athènes à partir de la fin de la guerre contre Sparte , les spartiates vont gagner des batailles navales . Les alliées se sont révoltés et après la défaite il n'y a plus d'empire athénien , Sparte met en place un régime tyrannique . Un an plus tard les tyrans sont chassés .La démocratie refait surface et durera jusqu'à ce que Philippe de Macédoine prenne possession d'Athènes . Au moment de la reconstruction de la démocratie , c'est une époque où la démocratie est débridé , il y a beaucoup de démagogie , des procès fait à qui mieux mieux aux dirigeants . Chapitre 2 : La mise en cause de la démocratie Au quatrième siècle avant JC , il y a dans les milieux intellectuels athéniens une réaction antidémocratique , cette réaction elle est inspiré par la doctrine de Socrate . La pensée de Socrate elle-même on la connait pas on connait Socrate à travers ces deux principaux disciples , Platon et Xénophon . Section 1 : Xénophon C'est un aristocrate athénien , il sait qu'il ne fera pas de carrière politique , parce que nous sommes en démocratie . Il va mener une vie d'aventure . Il s'engage dans une légion de mercenaire , la légion des 10milles . Sa troupe est abandonné par ses chefs . Il prend la tête de sa troupe et les ramène en Grèce . Il va de son expérience militaire tirer un certain nombre de principe et en dehors de ça il a été élève de Platon . §1 Une critique de la démocratie La démocratie pour Xénophon , c'est le règne du désordre . L'isonomie , l'iségorie , sont des pratiques très pernicieuse . Parce que n'importe qui dit n'importe quoi . Ce qui peut être très fâcheux si on suit ces idées . Le pire c'est que nous sommes dans une démocratie directe . Deuxièmement , le régime il est dévergondé et corrompue , la vie est trop facile , donc les gens sont paresseux ; On craint la corruption , il est facile de corrompre les pauvres assez facilement parce qu'ils n'ont pas d'argent , on peut les payer pour qu'ils votent pour nous . Xénophon justement a peur de la dictature du peuple parce qu'il dit que dans la démocratie le peuple n'a pas de frein , c'est le grande critique de la démocratie . Dans la démocratie il suffit d'avoir un vote majoritaire pour que la décision soit prise . Or ce n'est pas parce que c'est voté majoritaire que c'est raisonnable et rationnel . La dernière critique qu'on peut dire à propos de la démocratie c'est la démagogie que Xénophon ne fait pas . Il y a une tendance chez les hommes politiques démocratique à essayer de plaire à leurs électeurs ce qui fait qu'en moment de crise on ne sait pas quoi faire parce qu'on sait que ces décisions vont forcément déplaire . Xénophon est assez injuste parce que Athènes a des succès , elle est riche , culturellement supérieure à tous et ce régime de démocratie directe a fonctionner . Si cela avait été si mauvais elle n'aurais pas durée aussi longtemps . La conséquence de cette critique c'est l'apologie du chef . §2 L'apologie du chef Dans un de ses ouvrages , les mémorables , il reprend la division classique des différentes formes de régime politique : * démocratie - souveraineté du peuple * ploutocratie - gouvernement d'oligarchie , des riches * la monarchie * ... Xénophon aime la monarchies , le gouvernement d'un seul ce n'est pas nécessairement une royauté , la royauté généralement est héréditaire et est sacrée . Il préconise une dictature rationnelle . Le chef c'est celui qui sait ce qu'il convient de faire , qui sait commander avec un modèle que l'on retrouve aujourd'hui . C'est l'idée que la responsabilité d'une organisation donne la capacité à gouverner , à diriger .La raison qui fait que l'on devient un chef , c'est cette capacité à commander , c'est la supériorité technique . L'idée de Xénophon c'est que le chef soit un technocrate . Il faut éduquer les jeunes gens pour faire s'épanouir cette capacité de commandement . Là où il a des cotés bien vue , c'est que cette capacité de commandement naturelle peut être renforcée par des artifices , on est dans une optique de constance chez les gouvernants , qui est d'user d'artifices pour paraître plus grands , plus beau . Il va assez loin dans son idée , il est même un peu cynique car il dit que le gourou doit être un habile connaisseur de l'esprit humain pour faire obéir . On ne commande pas pour soit même , on gouverne pour le bien commun , même si on est un monarque et bien un gouverne pour le bien commun . Il est choisi pour ses qualités . De même que Xénophon est légaliste , respecter la loi . Il n'a pas d'admiration pour la force , il est contre les tyrans . Le problème chez Xénophon c'est qu'il ne nous donne pas la clé de la désignation de l'homme politique . C'est une solution que donnera Platon . On a vue dans l'apologie du chef un ancêtre intellectuel du fachisme . C'est un reproche idiot , ce qui est faux dans cette idée , c'est que Xénophon est un rationaliste . Or les régimes fachiste de l'entre deux guerres , il y a un culte du chef qui ne passe pas par les capacités intellectuelles mais par la personnalité , il inspire un culte . Section 2 : Platon Il a vécu de 428 à 347 avant JC . C'est le philosophe le plus célèbre de l'antiquité , il a une œuvre qui s'explique par des expériences personnel . Platon c'est un politicien refoulé , même génération que Xénophon , même échec dans la vie politique , même origine aristocratique . Il a tenté une carrière politique à Athènes lors de la tyrannie des 30 mais la démocratie est restaurer . De plus Socrate est condamner à mort par la démocratie . Socrate c'était refuser de dénoncer les démocrate à l'époque de la tyrannie des 30 , Platon trouve donc c'est une injustice . Pour Platon la démocratie c'est le désordre , l'ignorance . Il s'en va 2 fois en Sicile , il va voir le tyran Denis l'ancien puis Denis le jeune, car il pense qu'il va pouvoir avoir une influence sur la politique des tyran . Mais il est vendu comme esclave , il est acheté par un de ses disciples qui le libère . Ces hommes sont des aventuriers . Il part plus loin que Xénophon vers une spéculation théorique à la recherche du régime idéal . Platon il a un modèle théorique qui est Sparte . Il pense comme beaucoup des intellectuels athéniens . Il pense que les spartiates sont courageux , vertueux et qui sont respectueux de la morale . Son œuvre politique principale c'est qu'on appel la République qui est une traduction réadapté (Politeia ) . Ce mot de république est une traduction du 16ème . Cela veut dire la constitution . C'est l'ensemble des lois qui organise la cité aussi bien privé que publique . Ce sont des lois permanentes . On le traduit par république parce que Cicéron l'a repris . Il y a aussi Les lois . Dans La république , il va décrire une cité idéal , elle n'est qu'une idée , ce n'est pas une réalité , mais pour lui l'idée est plus réelle que le réel . Sa république c'est une utopie . Elle doit donc cette cité inspirer la réalité . Cette cité idéale , c'est un modèle très vertueux , très éloigné de notre façon de penser . §1 La définition de la politique Il va reprocher aux hommes politiques de ne rechercher que la puissance matérielle de la cité . Or dans l'idée de Platon c'est vain de rechercher la puissance matérielle car les biens ne sont pas infinies . Il faudrait plutôt enseigner aux citoyens la justice et la modération . Ce que veut faire Platon c'est donner des fondements étiques à la vie politique . A) Un pouvoir suprême Pour Platon la politique c'est un pouvoir qui est suprême . Il s'efforce de définir ce que c'est que la politique il dit que c'est l'art d'élever les troupeaux . Il distingue différents troupeaux ( bête à cornes , bête sans cornes , etc …) . C'est typique de l'esprit socratique de diviser . Diogène Laherse aurait jeté dans l'académie de de Socrate un coq déplumé en disant voici l'homme selon Platon . La politique c'est finalement l'art de l'éducation ; c'est en éduquant l'homme qu'on pourra conduire la société . La conduite de la société peut se faire de différentes manières , par la force mais dans ce cas c'est une tyrannie . On peut le faire aussi par la persuasion , on retrouve les mêmes idées que chez Xénophon . C'est dans la nature des hommes d'être commandé . A coté de la politique , on a le politique , c'est à dire l'homme politique . C'est celui qui maitrise l'art de conduire les hommes avec leur consentement . La politique c'est différent des autres arts de commandement car les autres sont toujours inférieurs . Le commandement militaire est important mais n'est pas suprême car ce n'est pas le militaire qui décide de la guerre , c'est le politique . Ensuite il y a l'art de la justice mais idem . La politique est un art suprême . La politique justement sa caractéristique c'est de toujours être au dessus de ces autres arts . La politique commande , coordonne les autres fonctions . La souveraineté est la décision en dernier ressort selon Jean Bodin (juriste français de la fin du 16ème , c'est un monarchiste anti-aristocratique ) . La politique c'est donc un art de connaissance et de commandement suprême qui donc est totalement libre et qui est total . On pourrai même dire que c'est un pouvoir qui est volontairement arbitraire et qui est aussi totalitaire . B) Un pouvoir arbitraire Il est libre parce qu'il n'est pas tenu par les lois . Parce que le gouvernant doit être libre de se détacher des généralités pour prendre des décisions pour les cas particuliers , sinon risque d'injustice . Il ne peut y avoir de règle unique parce que les actions et les hommes changent . C'est le principe « le prince est délié des lois « . Il est au dessus des règles . Cela tient à une croyance grec , celle de la mobilité permanente des choses . Le politique nécessairement doit agir par décision individuelle . C) Un pouvoir totalitaire C'est un pouvoir absolu , la politique n'est pas limité dans son objet tout est politique . C'est là que Platon est radicalement différent . Parce que en disant que la politique n'est pas limité dans son objet il dit bien que le pouvoir politique ne se limite pas à l'ordre extérieur des choses , l'ordre politique va descendre dans la famille . C'est là qu'il est différent de nous .Il ne faut pas dans l'esprit platonicien laisser les individus vivre à leur guise . Platon n'a absolument aucune confiance dans l'existence d'un ordre spontané . Il ne faut laisser les hommes libres ni dans leurs affaires publiques ni dans leurs affaires privées .C'est ça le totalitarisme . On est dans une idée de pénétration totale de la politique dans la vie privée . Conception pessimiste de l'homme . Pour Platon l'homme est égoïste par nature . Son système vient en conséquence de ça . Il faut donc un pouvoir fort qui sera seul capable d'instaurer ce qui est le but de Platon , un homme heureux , une cité juste . L'homme heureux pour Platon est un homme vertueux et moral . Platon va viser le bien collectif , parce que c'est le bien collectif qui donnera le bonheur individuel . Pour nous c'est l'inverse . C'est l'instauration de l'ordre qui fera le bien de tous . Il y a qu'une seule limite c'est la religion . L'État s'occupe de tout sauf de la religion . L'État n'est pas au dessus de la religion . La politique c'est l'art de gouverner les hommes avec leur consentement par l'exercice de la vertu avec un but qui est le bien de la cité . Qui va être le politique ? Il faut des gens compétents pas des ignorants . Donc pas de démocratie . Pas non plus les riches car les riches sont des égoïstes .Donc on ira chercher des gens qui ont l'art de prévoir et l'art de raisonner . C'est ce qu'on appel le sage (= celui qui sait ) . §2 Les différents régimes politiques selon Platon Platon est à la recherche du régime idéal qui est le régime des sages , la sophocratie . C'est la souveraineté du sage . Cette sophocratie c'est donc l'idéal A) La sophocratie C'est quelqu'un qui est instruit à la science politique . Peut importe son statut social de la personne , cela peut aussi être un collège de personne . Il faut être instruit et être tempéré . Il ne faut pas être trop modéré non plus et il risque de mener la cité à sa perte . Les violents sont tout aussi dangereux . Parce qu'il vont aller mettre la cité en danger inutilement . Platon est un homme d'expérience . Il sait ce que c'est la défaite . L'homme idéal n'existe pas finalement . Pour essayer d'atteindre au plus prêt l'idéal , le pouvoir doit revenir au philosophe . Il développe l'idée du Roi qui est conseillé et éduqué par un philosophe . C'est son projet personnel . Il veut aller conseiller les Tyrans de Syracuse . Platon est un élitiste il ne pense pas que l'on peut éduquer la multitude . La sélection d'une élite est nécessaire . Le gouvernement idéal n'existe pas . Mais tout les régimes existants sont des copies des régimes de ce régime idéal et il va faire une liste des différents régimes existant à partir de celui qui ressemble le plus au régime idéal jusqu'à celui qui lui ressemble le moins . Il s'agit d'une évolution , on a un régime idéal et il évolue petit à petit à cause d'une corruption . A la fin le régime est tellement mauvais qu'on a plus d'autres solutions que de revenir au régime idéal . B) Les régimes existants Platon va mêler des considérations qui tiennent au nombre de personnes . Et d'autres qui tiennent à des considérations morales . La première distinction c'est la quantitatif : *La monarchie , le pouvoir d'une personne sur la cité *L'oligarchie , le gouvernement de peu de personnes sur le reste de la cité *La démocratie Il y a aussi des distinctions morales : monarchie , tyrannie . On retrouve ça très bien développé chez Aristote . On a l'idée que le régime tyrannique est un mauvais régime car il gouverne pour lui même . La monarchie est un gouvernement collégial , monarchie royale , en fait c'est un régime aristocratique . Il existe plusieurs types d'oligarchie , des oligarchies vertueuses ou pas , la timocratie : le gouvernement de ceux qui aiment les honneurs . Et l'oligarchie proprement dite qui est le gouvernement des plus riches . La classification chez Platon n'est pas très satisfaisante . Le régime le moins bon c'est la démocratie . La démocratie est un très mauvais régime car c'est pas un régime vertueux . En fait ce qu'il dit c'est que dans la démocratie il y a cette idée qu'on est plus individualiste que vertueux . Le meilleur des régimes c'est donc la monarchie royale qui est en réalité une aristocratie , le gouvernement des meilleurs . Mais ce gouvernement comme tout les autres et bien il tombe en décadence . Il y a une période ou tout est parfait , mais après il y a une certaines dégénérescence à cause de l'instinct guerrier . Pour avoir un gouvernement vertueux il faut que les hommes soient à la fois des sages et des guerriers . Ces gens se laissent emporter par leur profonde nature . Cela va forcément dégénérer en timocratie . Les dirigeants dans la timocratie ne vont pas se contenter d'honneurs et elle va donc dégénérer en ploutocratie . Les dirigeants seront poussés par leurs femmes , leurs enfants etc... à chercher l'argent . Argent et vertu sont incompatible . Ce régime est censitaire , donc seuls ceux qui ont des richesses pourront exercer le pouvoir . Ce phénomène va accroitre les inégalités . On aura donc une ploutocratie qui sombre dans le démocratie il pense que les pauvres prennent conscience de leur force parce qu'ils sont nombreux . C'est leur manque de courage qui leur empêche de dire non aux riches . Au bout d'un moment la situation est tellement dure pour eux qu'ils font une révolution , avec l'idée qu'elle est facile parce que les riches se sont ramollis par l'excès de richesses . Donc le peuple les tues . On établie l'égalité avec ce qui fait la caractéristique de la démocratie c'est à dire l'égalité d'accès aux fonctions publiques et le tirage au sort des magistratures. Platon dit bien que ce régime donne l'impression d'être beau mais c'est un gouvernement bariolé . Les défauts de la démocratie sont faciles à percevoir , il n'y a pas de respect de la loi , pas de soucis de compétence on ne se soucis pas de savoir quelles études on était faite , en revanche il faut juste se dire l'ami du peuple pour être comblé d'honneur . On a ici un défaut majeur qui est la conséquence du régime de liberté , les jeunes gens vont passer du régime des désirs nécessaires à un régime libre et relâché de plaisirs superflus . La jeunesse devient insolente . La démocratie chez Platon est une espèce d'anarchie . On est dans l'idée de négation de la cité . Ce régime il est voué à disparaître comme les autres puisqu'il est mauvais . Quand les gouvernants ne donnent pas satisfaction on les met en accusation . Il fait allusion à des faits réels . Il y a dans la critique platonicienne il y a des références réelles . Il dit que les allures démagogiques sont de règle , on dit que les vieux cherchent à plaire aux jeunes . Il y a un danger réel . Dans ce climat de débauche à la moindre contrainte les citoyens se révoltent . Cette démocratie pour lui se détruit facilement , les chefs de la démocratie confie leur salut à un ambitieux qui devient un tyran et le régime est arrivé à une nouvelle dégénérescence . Platon continu dans sa logique , pour Platon , le tyran rabaisse ses citoyens en transformant les hommes en esclaves . Le tyran gouverne pour lui-même pille la cité pour lui . Il passe sa vie dans la frayeur , car il a toujours peur d'être assassiné . La seule solution pour lui c'est de refonder pour Platon de reformer la société à sa base , c'est à dire , la sophocratie . Platon dit que tous les régimes ont tendance à dégénérer . Il approfondie le régime idéal . §3 La cité idéale La cité idéale c'est une cité qui va rendre l'homme heureux . La logique de Platon commence par la description d'une vision de l'homme . Un être humain ne peut être heureux que si il a les moyens de se conformer à sa nature profonde . Le problème c'est que les hommes ignorent parfois leur nature profonde . Dans la cité idéale le but est de donner à chacun sa place selon ses aptitudes . Donc ici le modèle politique c'est une transposition de modèle individuel . L'homme a 3 principes qui le gouvernent : les désirs corporels , le courage , la raison . C'est la raison qui va permettre de mettre de l'ordre dans ces 3 principes . Il transpose ce principe au niveau de la cité . Il faut que la cité réponde à ces 3 principes . L'idée que la cité est divisé en 3 classes , parce qu'elle a 3 fonctions à remplir . Cette division elle est pas nouvelle on l'a trouve en Grèce , en Inde , dans la société médiévale . Il y a une classe des magistrats qui commande régie par le principe de raison , la classe des guerrier régie par le principe de courage et la classe des travailleurs est régi par le principe de désir . C'est cette division par classe qui est la condition du bonheur , du bonheur collectif parce que les 3 principes humains seront rempli et condition du bonheur individuel parce qu'on ne peut être heureux que lorsqu'on fait une activité qui correspond à son désir profond . Il ne fonde pas la cité idéale pour qu'une seule des classes soit heureuse . Il n'y a pas de domination dans cette cité idéale . Ce qui vivent du travail ont une âme de fer ou de bronze . Les guerriers ont une âme dite d'argent et le troisième type et bien ce sont les âmes d'or , ce sont les sages qui sont raisonnables .Il y a une hiérarchie , ce n'est pas égalitaire . Il y a une hiérarchie mais cette hiérarchie doit profiter à tout le monde . Les sages pour en faire des dirigeants raisonnables devront être éduqués de manière particulière parce que tout le système de Platon repose sur l'éducation . Éducation qui est conçu comme un moyen de repérer les élites . Il y a de long développement sur l'éducation . Les sages doivent être repérés parmi la classe des guerriers . La sagesse au sens de Platon et bien elle est à la fois innée et acquise , il faut la repérer très jeune et on va opérer à des sélections successives pour ne garder que les plus aptes au travail intellectuel = savoir résister à des passions . L'éducation sert aussi à développer les capacités . Il y a un programme selon les ages qui est très long . Platon ne peut pas concevoir qu'on enseigne sans avoir agit . Il faut que l'enseignement passe par une action préalable . La deuxième classe celle des guerriers est une classe très importante , elle n'est pas fermée , ce n'est pas héréditaire . Il y a plus de chance de trouver des enfants dans les famille déjà guerrière . Mais cette idée n'est pas absolue . On peut avoir parfois des âmes d'argent dans des familles dont les parents ont des âmes de fer . Il n'y a pas de déterminisme absolue . L'enseignement pour lui c'est les mathématiques , la dialectique et la musique . Il banni l'imagination , pas de littérature , les récits mythologiques sont rejetés . Les maths pour faire des esprits logiques et bien sur le sport . Le sport c'est pour entrainer son corps pour qu'il soit puissant . La gymnastique c'est obligatoire . Il ne faut pas boire , l'ivresse est interdite , pas de nourriture trop raffiné car on mange pour se nourrir pas pour se faire plaisir . A 20 ans il y a une première sélection et à 30 ans on décide si on reste ou si on va devenir un dirigeant . Ce système d'éducation n'est pas choquant . Mais c'est la suite du système platonicien qui peut tourner au totalitaire. Pour lui il n'y a pas de famille , pas de propriété . Pas de famille parce que les ambitions de parents à l'égard des enfants vont faire qu'ils vont revendiquer des diplômes pour leur enfant . La famille fait dégénérer le régime . Il n'y a pas de famille . Les femmes des guerriers sont mises en commun . Donc tout le monde se sent père de tout les enfants . Il n'y a pas non plus de soin particulier . L'accouplement fait l'objet d'une surveillance particulière . On va mettre de sujets d'élites ensembles . En revanche les sujets pas trop malins on va pas leur permettre trop de se reproduire , on ne veut pas de personnes à charge . On va fixer le nombre des unions pour pouvoir contrôler le contrôle des naissances . L'idée c'est que l'État doit se maintenir dans la même taille démographique car pour les antiques les richesses n'existent pas en abondance . Il va aller jusqu'à une planification des naissances . On va permettre aux magistrats de supprimer les enfants handicapés de naissance . Il y des communautés de biens . Les guerriers ne possèdent rien , il ne touchent pas à l'argent car la propriété faire naitre l'amour des richesses . Il y a un point qui est l'égalité relative des sexes . La femme a les mêmes aptitudes que les hommes mais toujours en moins bien . Et il y a des activités qui sont réservés aux femmes , le tissage et la pâtisserie . Ce qui importe c'est la capacité individuelle . On élimine les enfants qui sont handicapés mais on se débarrasse aussi des malades chroniques . Pour Platon c'est parce que chacun est à sa place que chacun est heureux . Il y a une voie vers le bonheurs qui est assigné . L'État va tout régler . Platon reste un modèle fondamental , c'est le modèle de la méritocratie . Son élitisme est intéressant pour les intellectuels . C'est un modèle intéressant . On trouve ce modèle dans « La république « . Malgré tout Platon va douter de son propre modèle . Pour lui on ne peut pas faire totalement confiance dans les dirigeants . Il va falloir trouver une solution à ça . Il va réfléchir à nouveau pour fonder un autre type de société fondé sur la loi. C'est un mélange d'aristocratie et de démocratie , mais surtout ce qui est fondamental c'est l'idée que le pouvoir doit être freiné par les lois . La cité des lois : Le peuple a une part des les affaires publiques , l'idée dominante c'est l'encadrement du pouvoir par les lois . Platon va être très influencé par le régime spartiate . L'économie reste une économie de subsistance . Cette nouvelle cité idéale est surtout un État légal . Avec un certain nombre de caractéristique assigné à ces lois pour qu'elles soient légitime , juste . Il y a l'idée qu'une loi et une loi que si elle est établie pour le bien commun . Ensuite les lois sont conçues comme étant une limitation du pouvoir , il s'agit maintenant de protéger contre l'arbitraire . Les lois doivent être connues , clair et compris . Il y a l'idée que la loi ne doit pas être cachée , elle doit être aussi pédagogique . Les lois doivent aussi trouver une légitimité qui leur sont propres . Il trouve un principe différent de l'être humain : origine divine des lois . Les lois viennent des dieux , elles sont fondées en religion . A partir de ce moment là ça permet de distinguer la loi de la volonté du dirigeant . Cela permet d'ordonner une obéissance totale au loi puisque désobéir va être un sacrilège . Il met en place une espèce de théocratie . En précisant que pour Platon il y a divers niveaux de religion , une religion intellectuelle , épurée rationnelle et il y a une religion populaire . Mais il reste très opposé à tout ce qui est mythe etc … On demande aux citoyens de dénoncer les actes d'impiété . Il y a une théorie de la sanction chez Platon , il distingue les citoyens qui sont honnêtes par nature et qu'ils ont commis une petite impiété parce qu'ils se sont laissé aller . Pour ces gens là la menace du châtiment peut suffire . Pour les impiétés plus graves , pour eux il propose une peine de prison pour persuader par le silence , pour faire réfléchir le condamné , on a l'idée d'une détention qui se fait dans une maison de correction . Si le délinquant revient au bon sens il pourra être remis dans la société , sinon il pourra être mis à mort . On retrouve cette théorie dans les théories canoniques , celui qui s'amende et celui qui refuse de s'amender . Pour Platon la mort ce n'est pas assez dure , il préfère ce qu'on appel un exil . Ce qu'il appel l'exil , c'est l'exil en prison , c'est l'internement . Avec l'idée qu'en prison personne ne pourra parler au condamné tant qu'il vivra . Beccaria penseur des lumière , influencé à la fois par Rousseau et par Voltaire . Il va écrire un petit pamphlet des délits et des peines . Il prône le principe de légalité des peines car il se méfie des juges . Il veut instaurer un droit pénal totalement laïque , plus de sacrilèges . C'est un abolitionniste et il fonde le droit pénal sur le principe d'utilité . Ne peuvent être réprimer que les actes nuisibles à la société , et la peine doit être elle aussi nécessaire . Du coup il va dire que la peine de mort est inutile . On retrouve l'idée d'un régime mixte , pour qu'il y ai des contres pouvoir et limitation par la loi . Avec une vraie constitution équilibré . Il y a donc chez lui une méfiance en l'homme . La constitution sociale est un peu plus libre . Il faut même se marier avant 35 ans sinon on a une amende . La procréation est permise pendant les 10 première années de mariage . Toujours une vie quotidienne qui reste réglée . On a toujours pas le droit de boire . Reste encore assez moralisateur . Le principe essentiel chez Platon c'est l'exigence de justice , c'est ce qu'il va rester fondamentale chez le disciple de Platon . Section 3 : Aristote Aristote il vit de 384 à 322 . Il vit un peu moins longtemps que Platon . On oppose souvent Platon à Aristote parce que si l'un est l'élève de l'autre , ils sont assez différents pas en tout mais sur bien des points . La méthode diffère , les moyens d'organiser la vie sociale diffère mais ils ont toujours le même but , ce sont tout les deux les philosophes moraux . La vie d'Aristote est très différente de celle de Platon et c'est peut être ce qui va le distinguer de son maitre . Platon homme d'action raté , c'est un déçu de la politique qui se refuge dans la pensée . Il a une vision de l'homme assez pessimiste . Aristote c'est l'inverse , il n'a pas d'ambition personnel , il aime la réalité , il cherche la cité idéale à partir de la réalité . C'est un optimiste . Lui n'est pas un aristocrate , ce n'est même pas un citoyen , c'est un métèque . Il regarde donc la démocratie avec une certaine distance , mais il est bien veillant . Ce n'est pas un anti-démocrate , il est beaucoup moins critique que Platon et il est aussi plus réaliste . Aristote essai de réconcilier la réalité politique et l'exigence de justice . Comment faire pour trouver de la justice dans la réalité ? Il est né à Stagire proche de la macédoine , il est fils d'un médecin . Cette médecine grecque est assez liée à l'époque à un certain ésotérisme . On dit souvent qu'il a un intérêt évident pour les sciences de la nature , à la physique . Cela à beaucoup d'importance car c'est d'abord un observateur . Cette connaissance d'Aristote sur la nature aura une importance sur son analyse . C'est un voyageur et il va partir d'abord dans une petite cité , ensuite il va en Macédoine où il devient le précepteur d'Alexandre le Grand et à son retour il va fonder une école qui est le lycée . Alors il va fonder le lycée , c'est un centre de recherche , il y a une équipe qui collecte les informations en histoire naturelle , politique et Aristote fait la synthèse de ces élèves . Il ne peut pas rester à Athènes car il est considéré comme un partisan d'Alexandre et il s'en va pour éviter de finir comme Socrate . La vie d'Aristote est en relation avec son œuvre . Il connait la réalité , il n'est pas déçu par la politique , ni par les hommes politiques . §1 La méthode d'Aristote A la différence de Platon , Aristote c'est un réaliste , c'est un observateur scientifique . Sa méthode , c'est une méthode inductive qui part d'un fait particulier pour aller vers le général . Aristote d'ailleurs , il est assez critique pour ça , il n'est pas mathématicien , ce qui l'intéresse c'est l'observation . C'est une méthode encore très utilisé . Il observe , regarde , collecte . Il décrit ensuite ces matériaux collectés , et ensuite il va classer . Une fois qu'on a classé et bien on compare , et on va tirer de ces comparaisons des principes généraux . La méthode il l'utilise pour tout , pour les animaux , les plantes , les cités etc … Les principes généraux qu'il va déduire sont pour lui des réalités et non pas des abstractions . Cela veut dire que les principes généraux que l'on découvre par l'observation et bien ils préexistent aux choses , ils ont une réalité qu'il faut découvrir , il y a des lois naturelles . Il va commencé par ce documenter , par faire l'histoire des différentes cités . Il va essayer d'observer les bonnes manières d'agir même si elles sont partielles . A partir de ça on pourra trouver la cité idéale . Il va découvrir ce qui est raisonnable . Il va essayer de découvrir la loi qui permet aux choses de se réaliser pleinement . Rejoint l'idée de Platon chez qui l'idée de ce qui est bien , beau , juste se rejoint se sont tout les éléments qui permettent aux choses d'être pleinement elles-mêmes . Même si Aristote est un positiviste il va quand même porter un jugement . Il y a chez Aristote , une primauté de l'idéal moral sur la réalité . Il croit en l'existence d'un age d'or . Il y a une période où les choses sont parfaites , un passé où les choses sont parfaites et que aujourd'hui on a des formes qui ont été dégradé , comme vieilli , corrompu par le temps . Le but c'est de retrouver les choses dans leur pureté originelle . La loi naturelle chez Aristote c'est un droit qui tiré de la nature des choses et qui finalement participe à une harmonie globale . La loi naturelle participe à l'harmonie globale de l'univers . Le droit naturel classique procède de l'idée de se conformer à des lois naturelles globales qui nous soumettent à la nature et aux autres . Tandis que le droit naturel moderne va promouvoir ce qui correspond à la nature de l'homme . Aristote utilise une méthode réaliste , il n'y a pas d'idéal absolu comme chez Platon . Il distingue une perfection relative et une perfection absolue . Il se contente d'un idéal imparfait : le mieux est l'ennemie du bien . Pour Platon l'incarnation des idées est toujours tiré vers le bas , pour Aristote en revanche , il y a toujours un peu de bien dans les choses mauvaises , il va chercher la part du bien dans le corrompu . Il va publier un ouvrage où il va analyser de très nombreuses constitutions . Notamment celle d'Athènes . Ses idées sur la justice , sa méthode sont basé sur le plan individuel , on les retrouve dans l'Éthique A Nicomac . Dans cet ouvrage il va décrire les différentes cités , et va proposer un régime idéal . §2 La conception de l'homme et les buts de la politique L'homme un animal politique . Le but du gouvernement des hommes c'est de les rendre vertueux pour les rendre heureux . L'homme va parvenir à son bonheur n'ont pas par un destin individuel , mais à travers le destin collectif . On reste ici dans cette perspective antique qui subordonne le bonheur individuel au bonheur collectif . La politique c'est donc l'art de la conduite collective vers la vertu et le bonheur . Cela englobe la morale aussi . Cette idée du bonheur chez Aristote est subordonnée à la conception de l'homme . L'homme est fait pour être heureux et le bonheur c'est le principe de la morale . Le bonheur , on est heureux quand on est affranchi des contingences matérielles , quand on va pouvoir se livrer aux plaisirs de l'esprit . Le but c'est de s'assurer un bien vivre suffisant pour avoir la liberté de faire travailler son esprit et pour y arriver il va falloir vivre dans une cité . Le bonheur ne peut se construire qu'avec les autres . A) La cité est la condition du bonheur humain Aristote observe et il voit que par l'homme par nature n'est jamais seul . Il a souvent un compagnon pour avoir des enfants . La vie en couple est nécessaire à l'être humain de façon vitale , car sans vie de couple l'espèce humaine s'éteint . On fonde une famille , on va vivre en groupe et en vu d'une utilité commune , pour subsister . La vie de famille est insuffisante . Ce n’est pas l’histoire évolutive de l’homme mais cela correspond à la première étape d’une analyse sur l’homme par Aristote. L’homme évolue en famille, puis il y a des réunions de bourgades qui vont finir par créer ces cités. La cité telle que le conçoit Aristote correspond au modèle antique. C’est un petit Etat qui a une ville principale, qui sert de capitale. Il existe une forteresse pour se défendre un marché pour se nourrir. Il y a un port pour pouvoir approvisionner la cité. La cité se suffit à elle-même. c’est un groupe socio économique et politique qui se suffit à lui-même. L’homme qui vit en cité, a réalisé la fin de son être car son but constitue en cela. C’est pourquoi la définition de l’homme, animal politique prend son sens. Il faut prendre le mot politique au sens étymologique du terme, qui vit dans la cité, au sens civique. L’apolitique n’est pas un homme véritable. Il n’est pas accomplit totalement. Il vit seul et estime se suffire à lui-même. Cela ne veut pas dire qu’il n’a pas d’opinions politiques. Soit c’est un Dieu, soit c’est un fou selon Aristote. Il n’existe pas d’état de nature qui puisse être différent de l’état social, car l’état de nature est l’état social. Il existe néanmoins un problème. Il existe d’autres organisations politiques que la cité. Il y a notamment le royaume de Macédoine, qui est très important. Aristote n’ignore pas non plus que la cité est une forme politique qui est en train de péricliter au profit des empires et des royaumes. C’est pourquoi il ne passe pas sur les autres formes d’organisations sociales. Il va analyser d’autres régimes politiques. C’est ce qu’on appelle « l’ethnos «. il se définit de comme des êtres semblables qui vivent en multitude et c’est un ensemble trop vaste pour être régit autrement que par un Roi. Dans les ensembles vastes, il faut un Roi. C’est une idée très ancrée dans les mentalités. La dimension civique, politique qui permet à l’homme de participer à la vie sociale ne peut s’épanouir car l’ensemble est trop vaste. La cité, est donc un élément nécessaire pour parvenir au bonheur. La cité doit permettre d’assurer la vie, le fait de vivre mais aussi elle doit assurer la bonne vie et donc le bonheur. On arrive à vivre dans d’autres cadres, mais le bonheur, cette bonne vie ne peut s’atteindre qu’avec la cité. Pour que la cité soit bonne, qu’elle donne du bonheur à tous, il faut des bons citoyens. C’est un cercle vertueux. Qu’ils soient de bons citoyens, implique que les hommes soient vertueux. La cité d’Aristote, la « Polis « est une cité intellectuelle et spirituelle. C’est fondamental chez lui. La cité n’est pas militaire. La cité guerrière n’est pas ce qui donnera le bonheur aux hommes. La cité n’est pas non plus mercantile, marchande. Le but de la cité n’est pas l’accumulation même collective des richesses. Il ne s’agit pas d’accumuler les biens matériels. Les richesses pour Aristote n’existent qu’en nombre limité, donc en les accumulant, on les prend aux autres ou on les épuise. L’argent est une mesure des choses, c’est donc utile car pour les échanges, on ne reste pas au troc archaïque un pot contre un pot etc. pour rendre les choses commensurables (c'est à dire mesurable), il faut aller chercher une mesure tierce à ce qu’on veut échanger. Exemple : un potier veut qu’un architecte lui construise une maison mais il ne peut pas le payer en une multitude de pots. Il faut donc qu’il les vende pour pouvoir donner autre chose à l’architecte. C’est un élément juste donc. L’erreur est de prendre l’argent comme un but au lieu d’un moyen. Ce moyen juste est donc pervertie car il est transformé en but. Le commerce de l’argent est alors condamné. Le commerce de l’argent a permis l’émergence du capitalisme etc. la plupart des religions condamnent ce commerce de l’argent. Un usurier au Moyen Age, est quelqu’un qui prend des intérêts sur des sommes prêtées ce qui était strictement interdit à l’époque. Le problème c’est que les gens ne vont pas prêter systématiquement par charité. Le rôle de la cité est de former des citoyens vertueux. Cela implique toujours une certaine philosophie d’éduction pour que les gens agissent de façon droite, avec un but noble. Il faut tendre à être un homme beau et bon. Le but de la politique est donc la vertu collective. Quand Aristote dit que la cité est l’état naturel de l’homme il ne conçoit pas cette proposition comme étant un élément extérieur qui est imposé et auquel il faut se soumettre. L’homme est un être spirituel, il fait des choix. Quand Aristote dit que la cité est naturelle, elle satisfait la nature de l’homme. Elle doit être désirée et il faut faire un effort pour la maintenir. Cet effort constitue l’honneur de la nature humaine. C’est le bonheur du tout qui apportera le bonheur individuel. La cité doit être organisée. Il faut une discipline et donc un système de dirigeants avec un pouvoir politique. B) Le pouvoir et son étendue Le pouvoir restreint les libertés de l’homme logiquement. La discipline collective implique de restreindre les libertés. Pour autant, le pouvoir chez Aristote, n’est pas aussi illimité et absolu que chez Platon. Les mariages sont réglementés. 18 ans pour les filles et 37 ans pour les garçons. Aristote va même fixer un âge maximum car on estime que le mariage ne sert à rien. 50 ans pour les femmes et entre 50 et 60 pour les hommes. Aristote dit également qu’il faut concevoir les enfants en hiver pour qu’ils naissent en autonome. Ils évitent les grosses chaleurs et les grands froids. Il dit que les femmes enceintes doivent se promener etc. Aristote demande aussi au législateur au gouvernant de fixer les naissances. Il ne faut pas trop peupler pour des raisons économiques et de bien vivre. Il y a une dimension affective évidente dans la cité. Il faut qu’il y ait un rapport humain de qualité et cela ne peut pas se faire dans un ensemble d’humains trop grand. Il faut qu’il y ait une variété d’humains et d’activité humaine mais pas trop. Il faut trouver un équilibre permanent entre le trop et le pas assez. Il faut une autosuffisance affective, économique, sociale, intellectuelle. L’Etat moderne n’a pas de dimension affective. La cité ne doit pas être trop peuplée pour que les relations restent de qualité, et que les moyens de subsistances suffisent. Donc on élimine le surplus. Soit c’est l’avortement, soit c’est l’exposition d’enfants qui consiste à abandonner les enfants en surplus à leur sort dans la nature. Soit ils meurent soit ils sont recueilli par les âmes charitables. Ce n’est pas laissé à l’initiative individuelle de la femme. Le père a la capacité d’aller supprimer son enfant en l’exposant etc. dans la Rome Antique. Mais ici, c’est la cité qui fixe cela ce n’est pas laissé à la libre appréciation des personnes. Dès la naissance, les dirigeants doivent s’occuper de l’éducation des enfants. Mais, il n’est pas aussi totalitaire que Platon. Aristote laisse la famille traditionnelle subsister. Il laisse les gens se marier et laisse la famille se gouverner. Il avait mis des lois politiques, de la cité et des lois familiales, despotiques qui vont régir les rapports du père et de ses enfants, du mari et de la femme, et les rapports du maitre avec ses esclaves. On a un pouvoir dirigiste mais pas totalitaire. Aristote ne propose pas non plus de pouvoir arbitraire. Le pouvoir est régit par des lois. Le gouvernant doit choisir la bonne décision individuelle dans la république. Le pouvoir s’exprime par la loi pour Aristote. Elle doit être impartiale, générale. Elle devra s’adapter aux situations humaines particulières. On a un pouvoir dirigiste mais pas totalitaire car il existe les lois de la famille. Différentes formes existent pour la cité. Qui peuvent être toutes bonnes du moment qu’elles sont adaptées aux populations. §3 Les différentes formes de cité Aristote fait un inventaire des régimes existants. Il prend l’espace géographique connu, c'est à dire toute la Grèce et le Moyen Orient. Il va réutiliser les classifications antérieures. Mais il va légèrement les modifier. C’est à partir de la qu’il va découvrir la cité idéale. A) La classification des régimes Comme tous les antiques, Aristote prend le critère quantitatif, à savoir la monarchie, l’aristocratie, la démocratie. Ces régimes d’après Aristote ont tous leurs qualités. Mais, ces régimes peuvent prendre des formes dérivées. Il y a donc des formes pures et des formes dérivées. Cela veut dire qu’on a également un critère qualitatif. Un gouvernement pur est un gouvernement qui fonctionne dans l’intérêt général de toute la population et selon les lois. Ce régime est corrompu quand on gouverne selon l’intérêt particulier des gouvernants et non plus l’intérêt général. Il y a alors la monarchie qui peut dégénérer en tyrannie. Le chef gouverne de façon despotique et arbitraire. L’aristocratie est le pouvoir des meilleurs mais il peut être corrompu par les gens assoiffés de richesses et d’honneurs qui ne gouvernent que pour les accumuler. La démocratie qui est le gouvernement du plus grand nombre est pur quand il est fondé sur les lois. Mais il est corrompu quand il devient une démagogie avec des actes basés sur des appétits incontrôlés d’une masse, d’une majorité. On parle de tyrannie de la majorité qui prend la place de l’intérêt général. Finalement Aristote relativise car il nous dit que ces gouvernements malgré tout peuvent avoir parfois des régimes types qui ne correspondent pas aux réalités quotidiennes. Cela veut dire que certains régimes qui en apparence paraissent mauvais ne le sont pas tant que ça au quotidien. Il fait la différence entre le régime formel et le régime réel. Comme il est relativiste, il dit que rien n’est absolu en politique. Chaque régime peut convenir relativement à une cité déterminée. Il y a une relation qui doit exister entre le pouvoir et la cité. Il faut prendre en considération l’histoire, la démographie, le climat et la race des personnes. Exemple : Aristote n’est pas particulièrement monarchiste mais il va dire qu’elle est très bien au moment de la naissance des Etats car elle fait une transition entre le régime politique et le régime familial, en transposant le rôle du Roi au rôle du père. La situation géographique peut influencer le régime politique. Exemple : une oligarchie convient pour une cité existante dans une citadelle… Les considérations de races et climats seront repris par des relativistes comme Montesquieu. Aristote classe les races de façon classique. Les races du Nord sont éprises de liberté mais un peu limitées. Elles sont opposées aux races, aux orientaux (est et sud) de l’Egypte à la Perse. Eux sont considérés comme intelligents fins d’esprit mais épris de servitude, de servilité. Entre les deux se trouvent les grecs. Ce sont des gens modérés qui sont à la fois fin et intelligent, rude à l’effort. C’est un nombrilisme évident. La question qui se pose est peut considérer Aristote comme un raciste ? Pas vraiment, car il n’y a pas de connotation génétique pour lui mais plus une connotation familiale. Ce n’est pas génétique pour lui c’est d’abord culturel. Le but de toute adaptation politique est d’élever l’être humain pour Aristote. Malgré tout Aristote est esclavagiste. Il n’a pas les mêmes notions d’humanité que nous. Sa justification n’est pas d’une grande rigueur intellectuelle. L’esclavage implique que les hommes ne sont pas égaux. C’est vrai et faux. L’esclavage pour Aristote est une nécessité car on a besoin de producteur qui ont des activités mécaniques. Cela permet d’utiliser les personnes qui ne sont pas très intelligentes à des tâches basses mais manuelle. Cela permet aux autres de s’épanouir sans être liés par l’exécution de tâches basses. Aristote parle aussi d’esclavage par nature. L’esclavage convient par nature à certaines personnes parce que leur intelligence trop limitée. En revanche, le fait d’avoir une grande force physique leur permet de travailler. Ces personnes n’ont pas l’intelligence suffisante pour être autonome. Donc pour éviter qu’ils soient démunis, ils sont esclaves donc finalement c’est une sorte d’accueil de ces personnes. Il existe une théorie qui n’a rien à voir avec l’esprit ou le corps. C’est le cas du prisonnier de guerre. c’est une mesure de clémence pour lui car normalement un ennemi on le tue. Cela peut donc être des gens très importants qui sont réduits en esclavage par mesure de clémence. Malgré tout ce relativisme, il y a quand même chez Aristote la recherche d’un régime idéal. B) La recherche d’un régime idéal Aristote recherche le meilleur des régimes mais il n’existe pas en tant que tel. Il devrait toujours être relatif. Pour être un bon régime, il devra toujours avoir un certain nombre d’ingrédients. Il devra faire participer la classe moyenne des citoyens. On retrouve l’idée du juste milieu, de modération des grecs. Elle est éloignée de l’excès de richesse d’un côté et de pauvreté de l’autre. Le problème d’un gouvernement de riches est qu’on sont portés par un certain mépris un égoïsme et prennent de la distance. Les pauvres sont trop faciles à contenter et à manipuler. C’est pourquoi Aristote se méfie des deux. Il se méfie aussi de la démocratie pour cette raison car en général les plus pauvres sont les plus nombreux. Ils sont excessifs. Finalement la démocratie devient le gouvernement des pauvres qui sont les plus nombreux. Ce régime appauvrie les riches pour qu’on donne aux pauvres, et il devient despotique. La classe moyenne est faite d’hommes moyens. Un régime fondé sur la classe moyenne va être un peu médiocre mais tant pis car la masse de ces hommes moyens peut d’après Aristote avoir une certaine valeur, supériorité collective à la valeur de chaque homme qui la compose. Il y a une participation de toutes les classes sociales. Il faut forcer les riches à venir aux assemblées. La crainte était que les riches se replient sur eux-mêmes et vaquent à leurs affaires sans plus se préoccuper de la vie publique. Et il faut dédommager les pauvres pour qu’ils puissent venir participer à la vie de la cité. Ce régime mixte finalement dépend du lieu. Ce régime est relativement idéal mais peut ne pas convenir dans certaines circonstances. Ce régime constitutionnel est un mélange, un régime mixte dans lequel on va emprunter quelques éléments de démocratie avec le tirage au sort , il y aussi des élections élément de l'aristocratie pour lui . Pour qu'il y ai une participation de toutes les classes sociales , il faut forcer les riches à venir aux assemblées . Parce que la crainte c'est que les riches se replient sur eux-mêmes et ne participent plus et de même si on veut que les pauvres participent il faut les indemniser . Malgré tout c'est ça qui est étrange chez Aristote , c'est son relativisme permanent . C) Les régimes autoritaires Cet esprit modéré qu'est Aristote pense qu'une tyrannie peut convenir en certains cas . Pour garder le pouvoir il va agir pour le bien commun , normalement le tyran gouverne pour lui . Malgré tout , Aristote n'aime pas les tyrans . Pour Aristote la tyrannie ne peut pas être un régime durable , l'injustice , la crainte va pousser les sujets à conspirer contre le tyran . Donc la fin logique d'un tyran c'est d'être renversé et tué . C'est là que l'on se demande si on peut trouver une théorie du tyrannicide . Le tyrannicide c'est le meurtre du tyran , il y a des théories du tyrannicide qui vont se développer à partir de la renaissance . Elles expliquent généralement qu'il y a un contrat entre le peuple et le souverain , souverain qui doit agir pour le bien commun et de bonne foi . A partir du moment où le souverain ne respecte pas ses engagements il peut alors être renversé . Idée des monarcomaques : Hotman et Bèze (16ème ) vont avoir de l'hostilité vis à vis du Roi de France suite au ma sacre de Saint Barthélémy entre autre .Idée reprise par les catholiques avec un fondement plus lié à la monarchie française . Il vont passer de au meurtre politique et c'est traduit dans les faits . Henri III est assassiné par un prêtre . De même avec Henri IV . Cette théorie va s'arrêter avec l'absolutisme . Dernière manifestation du tyrannicide : tentative d'assassinat du Général de Gaulle . Son auteur va dire que le Général de Gaulle est un tyran et il se base sur des faits historiques . En effet renversement de la IVème république . Il promet de garder l'Algérie , mais il ne le fait pas c'est un menteur donc je peux le tuer . Il a été dire que c'était une théorie d'Aristote mais ce n'est pas une théorie d'Aristote . Aristote dit que ce meurtre est normal , logique . C'est un déroulement des faits qui a amené à ça . Il n'y a pas une théorie complète du tyrannicide . On se demande alors comment il a pu être le maitre d'Alexandre Legrand . Car avec lui on est très loin du régime idéal , très loin d'une politique fondée sur la classe moyenne . C'est un relativisme , il admet l'existence d'être exceptionnel , qui peuvent conduire le peuple . Finalement la pensée politique d'Aristote c'est une pensée qui est très vaste , très nuancé et on peut justifier un peu et n'importe quoi grâce à Aristote . Les monarchies médiévale qui sont mixtes et tempérées sont influencées par Aristote , de même avec les cités États du nord de l'Italie . Et puis beaucoup plus près au 16ème on trouve des influences d'Aristote . Et aussi chez les libéraux du 19ème siècle , ils cherchent à s'appuyer sur une bourgeoisie large , ils cherchent à s'appuyer sur une classe moyenne . §4 Le droit et la justice chez Aristote Aristote a beaucoup marqué le droit romain , il est le point de départ de ce qu'on appel la théorie du droit naturel classique . C'est un courant juridique qui nait avec Aristote et qui continu encore aujourd'hui . Les philosophes du droit , les juristes s'intéressent encore beaucoup à cette théorie . Michel Viley se revendique comme étant un aristotélicien . Le droit naturel moderne c'est l'école du droit naturel c'est celle que l'on retrouve dans la DDHC . A) La définition de la justice Conformément au reste de sa philosophie , Aristote va définir la justice en fonction du caractère politique de l'homme parce qu'il vit en cité . C'est pourquoi la justice de la cité est donc différente de la morale individuelle . La justice ce n'est pas la morale . La justice ce sont les lois naturels de l'homme en société . La morale c'est une attitude qui va lui permettre d'avoir un bien vivre personnel . 1- La justice diffère de la morale Le mot justice pour Aristote , pour les grecs , c'est ce qui est conforme à la règle . La référence est à la loi naturelle . La justice c'est ce qu'il convient parfaitement . Pour un homme c'est se conformer à sa nature que d'être juste . Pour Platon il s'agit d'une confusion entre justice et morale . Aristote envisage les choses un peu différemment , l'idée est la même se conformer à sa nature . Le juste ça va être ce qui convient à l'homme dans ses relations avec les autres . C'est là que c'est différent avec le droit naturel moderne qui est individualiste . La justice dans cette optique là n'est pas un concept absolu , c'est un concept relatif car change selon les circonstances et est relatif aux rapports humains . La justice concerne les rapports entre les hommes , on est dans une optique de la cité et il va s'agir de distribuer les biens , les attribuer à chacun ( bien = obligations , charges , honneurs etc … ) . Justice distributive , et justice commutative . 2- La justice commutative , la justice distributive et l'équité La justice distributive et bien cela consiste en une sorte de proportion qui existe entre les différentes personnes et les biens à distribuer . Il faut qu'on assure une égalité entre les différentes personnes . On va donc donner à chacun selon ce qu'on lui doit , selon les mérites et les besoins de chacun . Cela implique l'interventionnisme de la cité . La justice commutative , il va falloir pour les échanges avoir une égalité . L'argent est un moyen de faire la justice , sans argent on ne peut pas mettre en œuvre la justice commutative . Cela donne une mesure aux choses . La rectification de ce qui est légal = l'équité c'est une rectification de la loi qui doit être avantageuse . Toute loi est générale même si elle est le plus détaillé possible . C'est un adaptation qui doit se faire dans un sens de clémence . B) La mise en œuvre de la justice La justice est mis en œuvre à plusieurs niveaux . 1- Le législateur Mettre en œuvre la justice est la première fonction des dirigeants de la cité . C'est au législateur d'abord de mettre en œuvre la justice par des lois justes guidées par la raison et il va adapter la loi naturelle à la situation du corps social . Le droit naturel il est inscrit dans le monde existant . La partie qui convient aux hommes , c'est un aspect de l'ensemble des lois naturelles c'est à dire les lois physiques y compris . Il y toujours l'idée chez les grecs d'une harmonie générale du monde . On va découvrir ces lois par une observation scientifique , on observe la société . Le droit naturel s'observe partout , et c'est pour cela qu'on en déduit que c'est un droit naturel . Il est partout mais il ne prend pas la même forme partout parce qu'il va s'adapter selon les cités . Le législateur doit donc trouver le droit naturel et il doit prendre une loi particulière qui corresponde à sa cité . Cette loi , doit être la plus précise possible , il faut donc que le législateur travail tranquillement , qu'il prenne du temps , qu'il dispose d'abord en terme généraux et qu'il ensuite prévoit des cas particuliers . La loi est-elle issue de la volonté du législateur ou pas ? La loi n'est pas vraiment issue de la volonté , elle est voulue mais elle est issue d'une observation . La loi est la conséquence nécessaire de l'observation . La loi peut être issue de la coutume , de la doctrine , du législateur et une fois qu'elle a été promulgué , elle a encore besoin d'être interprété et c'est essentiellement le travail du juge . Le juriste est l'interprète de la loi . 2- Le juge Le juge il a un rôle modeste et capital . La loi naturelle découverte par le législateur qui l'adapte pour la cité , le juge lui va adapter la loi à la situation humain précise qui se présente à lui . En aucune manière le juge ne créé pas du droit , il se contente de déclarer le droit d'où le nom latin de juridiction ( dire le droit ) . Le juge comble les vides et corrige les ambiguïté du texte . Il va donc étendre le texte et donc il va créer du droit , c'est donc la jurisprudence , on créé de la norme en appliquant la loi . Pour Aristote ce n'est pas le cas , quand il corrige la loi étatique et bien il adapte la loi et même quand il l'adapte grâce à l'équité il ne fait encore qu'appliquer la loi . Il va rendre la loi positive conforme à la loi naturelle . Il y a un principe chez Aristote malgré tout lorsqu'on corrige la loi on est toujours dans une situation d'espèce , c'est un cas particulier donc il ne peut pas avoir de jurisprudence , un cas est toujours particulier . Aristote pour lui , le droit est toujours une découverte qui faite en raison et ça n'est pas uniquement et simplement le fruit d'une volonté . La loi n'est vraiment pleinement loi que lorsqu'elle est conforme à la loi naturelle . La loi c'est une découverte . La loi naturelle passe toujours par la loi positive . Il n'y a pas un système positiviste pure . Cette conception de la loi de la loi naturelle classique va être répandu à Rome grâce à Ciséron . Cette doctrine a été reprise et re-développé . Ce courant du droit naturel classique se retrouve encore chez beaucoup de juriste y compris de nos jours . Chez Aristote c'est une relation de personne à personne . Il fait la différence entre le droit et la morale . Aristote va intéresser les libéraux . Il s'occupe de notre attitude que face à autrui . Ce qui veut dire qu'on s'occupe pas des attitudes personnelles des gens . Le droit et l'État ne va s'occuper que des relations d'autrui à autrui , il ne s'occupe pas de la morale . Il y a chez Aristote l'idée qu'il y a un ordre , et il faut se conformer à cet ordre , cet ordre c'est un ordre naturel voir divin . Chez Aristote il y a une recherche de l'harmonie . La faiblesse d'Aristote → il n'a pas de sacralisation de la personne humaine , l'esclavage est justifié , l'esclavage est l'une des conditions de la vie belle et bonne . Chez Aristote l'esclavage n'empêche pas la compassion pour autant ils ne sont pas égaux . Il y a un mépris du travail manuel . Il n'y a pas de sacralisation de la vie dans la mesure où il régule les naissances , ils pensent à se débarrasser des nouveaux nés par exemple . Il y a un certain mépris du travail manuel , il y a dans l'idée qu'il faut exclure de la vie publique tout ceux qui travaillent de leurs mains , différent de ce qu'il a vécu à Athènes , il est plus réactionnaire que la démocratie athénienne . Sa proposition ne peut pas servir car la taille de cité d'Aristote est très petite . Aristote essaie toujours de voir en permanence les moyens d'assurer un bien vivre . C'est le juste qu'il faut rechercher et le bonheur n'existe que dans le cadre de la cité . Chapitre 3 : Le refus de la cité On a donc ici dans les philosophes précédent des moralistes qui ne conçoivent pas le vie autrement que dans la cité . Ils raisonnent toujours dans le contexte de cités indépendantes . Les cités antiques vont disparaître du moins en tant que cité état ce qui va bouleverser les repères des grecs . Cette rupture a lieu au 4ème siècle avant JC avec Philippe de Macédoine et Alexandre qui vont détruire le régime des cités indépendantes . Les cyniques et les stoïciens vont accompagner cela . Philippe de Macédoine instaure une organisation dans laquelle , il va prendre la tête d'une ligue qui réunie toutes les cités de la Grèce sauf Sparte . La Macédoine ne fait pas parti de cette ligue mais c'est le roi de Macédoine qui préside la ligue . On a pour la première une union de la Grèce . Avant cela c'est Athènes qui incarnait l'idée panhellénique . La deuxième étape qui va conduire à un cosmopolitisme , ce sont les conquêtes d'Alexandre . Il arrive à conquérir l'Empire Perce , il y a une expansion de la Grèce sur l'Orient , cela va favoriser cette idée de cosmopolitisme et d'autre par cela va favoriser l'idée qu'il existe des sur-hommes . Développement d'un chef charismatique . La décadence de la cité qui conduit au cosmopolitisme . Attitude de repli à l'égard de la politique , autre attitude c'est la justification de la monarchie . Tout les Empires qui sont cosmopolites sont autoritaires . Il y a chez Alexandre une volonté de fusion des peuples . Section 1 : Le refus de la cité , le repli sur soi Au 4ème siècle , il y a déjà des traces , des éléments de cosmopolitisme , avec l'idée d'un panhellénisme culturel . Vient développer une égalité possible entre les hommes à partir du moment où ils adhérent à la culture grecque . On aura dans l'antiquité toujours cette tension à savoir si on est un barbare par nature ou seulement sur le plan culturel . On a ensuite , une modification de l'attitude parce que les cyniques vont aller plus loin . Eux sont cosmopolites , ils ont un certain mépris de la culture elle-même . Ils sont « anti-civilisation « , « anti-polique « . §1 Les cyniques Les cyniques , vont développer un doute généralisé sur d'abord la cité elle-même et sur les conséquences de cette organisation de la cité . C'est à dire sur la civilisation . Ils doutent de cela , parce que ce n'est pas cette organisation là qui permet d'acquérir la sagesse et le bonheur . Le plus connu des cyniques est Diogène Laerce . Il va développer par des écrits et par son attitude un refus de la cité . C'est lui qui invente le terme de cosmopolite en se disant : je suis citoyen du monde . Cela veut dire quoi d'être citoyen du monde ? Il propose des attitudes de destruction . Il propose de réduire ses besoins individuels . Il propose de supprimer la propriété individuelle . Les cyniques vont s'en prendre à tout ce qui fait l'homme civilisé chez les grecs , c'est la civilisation qui nous rend malheureux . C'est pour ça qu'ils s'appellent les cyniques , ils nous proposent de vivre comme des « chiens « . Ils vivent dehors , il propose de manger de la viande cru et ils proposent aussi d'avoir des rapports sexuels en public . Pour les grecs l'homme , c'est celui qui cuit sa nourriture , c'est celui qui fait du pain , qui transforme la nourriture . On ne mange pas que du cru . Et Diogène se propose d'être l'anti-humain civilisé . Il va plus loin parce qu'il encourage l'inceste . Il va expliquer que Œdipe aurait du continuer et ne pas se crever les yeux . Il va encore plus loin et propose le cannibalisme , il estime que c'est de la nourriture gâchée . Il est navré par la décadence de la cité , c'est un appel à une prise de conscience . Il veut expliquer que la civilisation ne vaut rien car elle ne peut pas modérer les passions . Ils ont une filiation plus sérieuse et moins provocatrice chez les stoïciens . §2 Les stoïciens Le chef de l'école stoïcienne grecque est Xénon , il vit fin 4ème début 3ème . C'est le refus de la cité mais en moins anarchiste . Il y a l'idée toujours du cosmopolitisme qui est très nette . Il y a une idée que les hommes sont égaux , qu'ils n'ont qu'une seule vit . Ces idées sont développées dans un contexte politique large avec des peuples différents . Cette idée d'élargir l'espace politique correspond à une réalité . Les stoïciens grecs se développent dans les grands royaumes issus des conquêtes d'Alexandre . On a l'idée que la culture grecque s'élargit se répand . On a l'idée d'expansion de la culture . La pensée stoïcienne conduit à un repli sur soi . Quand on a un espace politique extrêmement grand la participation du citoyen est difficile .C'est l'idée du sage celui qui sait trouver sa liberté intérieure . L'idée est que la raison puisse dominer le corps . Cela abouti à une certaine indifférence , à un mépris des libertés sociales et politiques . La politique pour eux est un mal nécessaire et il y a un idéal de retrait du monde mais il faut quand même se soumettre à l'ordre extérieur et obéir aux lois de l'univers . Il y a une acceptation de l'organisation politique mais pour autant la participation des stoïcien n'est pas nul , en tant que sage va conseiller le souverain . On a l'idée d'une soumission au monde avec l'idée d'une liberté intérieure . Parallèlement à ça se développe des doctrines d'exaltation de la personnalité des chefs , ce sont les doctrines royales . Section 2 : Les doctrines royales §1 Le surhomme Il y a toujours chez les grecs à coté de philosophie de la cité , une idéologie du chef , du surhomme . Plus l'individualisme se développe , c'est le cas dans ce contexte , plus très souvent on remarque une tendance de ces foules à appeler un chef qui va représenter le modèle de l'individu parfait , de celui qui a réussi . Il y a même dans les démocratie les plus parfaites , il y a aussi des leader par exemple Péricles , héros de la démocratie . Et il y a une croyance dans les demi-dieux . Par ailleurs jamais , les philosophes de la cité ne rejettent le régime monarchique . On a ensuite avec les victoires des monarques macédonien , la démonstration chez les grecs de l'existence de guide inspiré par les Dieux . Cela a une continuité historique , c'est la sacralité . La rencontre avec l'Orient va venir renforcer cette idée là parce que l'Orient est organisé en monarchie absolue surtout la Perse . Alexandre entre très bien dans les traditions orientales , il s'assimile au roi absolu et sacré . A partir de là dans cette idée , il va y avoir une nouvelle manière de concevoir le leader politique . C'est un surhomme inspiré par les Dieux . Parce qu'il est un surhomme son pouvoir est absolue . Il est le sauveur de son peuple . La volonté de ce leader politique est identifiée dans la loi , c'est l'idée que la loi est issue de la volonté du prince , il sait ce qui est juste car il est inspiré . On est très loin de l'idéal de la cité qui est une organisation politique humaine fait par des hommes et pour des hommes . C'est un espace politique guidé par les Dieux . §2 Le divin Il y a eu dans l'univers grec les conquêtes d'Alexandre qui ont apporté les vécus théocratiques . Il y a dans l'Orient un culte qui est rendu au chef de l'État . Et en 327 Alexandre va exiger de ses sujets qu'ils se prosternent devant lui ce qui ne se fait pas chez les grecs . Ce n'est pas une attitude politique de soumission . Il l'a vu faire chez les perses . Il y a une adoration qui va irriter les grecs . Il y a dans les royaumes issus des conquêtes d'Alexandre des attitudes assez différentes , il y a des monarchies qui sont nationales dans lequel le roi est là par coutume mais il a des pouvoirs limités . Dans les pays orientaux , issu de l'ancienne empire d'Alexandre , les monarchies vont être un peu plus orientale avec des rois qui gouvernent parce qu'ils ont des qualités royales . On a une qualité personnelle qui fait qu'on est roi . C'est là qu'il y a un développement des théories politiques royales . Soit le roi exerce une fonction sur un royaume qui appartient à la collectivité , qui ne lui appartient pas . Soit le chef de l'État possède l'État , il n'y a pas de citoyens , il n'y a que des sujets qui sont les esclaves du roi en quelque sorte . C'est hellénisme oriental . De l'autre coté on a dans la Grèce le régime des cités qui demeure tout de même . L'idéal des cités ne disparaît pas totalement mais ce n'est plus dominant . Les qualificatifs qui sont donnés au roi hellénistique sont des qualités qu'on retrouve dans le christianisme orientale . Ce sont les doctrines qui dominent la vie politique en permanence . A Rome on va proposer autre chose , c'est l'idée du citoyen dans un grand espace politique.

« Section 2 : L'idéal démocratique Les intellectuels sont anti-démocrates .

Ils sont des aristocrates à l'origine .

L'idéal démocratique ne se voit que dans les discourspolitiques des hommes politiques .

Le plus connu c'est le discours de Péricles .

Stratège d'Athènes , plus haut magistrat de la ville, fait d'Athènes une ville purement démocratique .

Il engage Athènes dans une guerre contre Sparte , 2 visions de la cité , guerreidéologique (431-404) .

Dans ce discours il explique pourquoi la démocratie est supérieur aux autres régimes .La démocratieathénienne ne dure qu'à peine 2 siècles .

Nous sommes toujours dans ce système de projection de l'idéal démocratique athénien .Pourquoi pense-t-il que ce régime est supérieur ? La démocratie c'est une régime original qui sert de modèle , c'est l'école de lapolitique en Grèce .

Il y a des cités qui les imitent mais elles sont généralement obligé car ce sont des colonies athéniennes .

Pourlui la démocratie c'est le gouvernement du plus grand nombre .

Et puis il y a deux caractères principaux à la démocratie qui sontfondamentaux et auquel nous adhérons encore : L'isonomie = égalité devant la loi , accès égal de tous aux fonctions publiques ,on va même jusqu'à indemniser les pauvres lorsqu'ils vont à l'assemblée .

Il le dit en ce qui concerne la fonction publique , mêmesi on est pauvre on peut participer .

Il dit même que ce qui font profession de travail manuel ne sont pas étrangers à la politique .Contrairement à la pensée moderne dominante , il n'y a pas dénigrement du travail manuel , anti-élitisme assez nette .

L'idée tout àfait fondamental : il n'y a pas de gouvernés et de gouvernants nous le sommes tous chacun à notre tour .L'iségorie , c'est le droit de parler de manière égale , ce n'est pas non plus évident il y en a qui n'ont pas la parole .

Athènes estl'opposé de Sparte , c'est la ville où il y a une liberté de parole presque totale .

Là où il va plus loin , c'est que la démocratie c'estla fraternité entre les citoyens , ce que les grecs appel la philanthropie .

La démocratie elle est , propre à Athènes , tolérante etelle entend une certaine intimité .

C'est se poser contre le soupçon policier de Sparte , elle est bienveillante , elle est ouverte auxétrangers qui ont un rôle important .

La démocratie elle assiste les pauvres , on est à la limite de la démocratie sociale .

La vie endémocratie est supérieur à celle des autres , la vie est facile , douce .

Dernier point la démocratie est forte pour lui .

Parce qu'onremporte des succès militaires , parce que l'amour de la liberté rend courageux , c'est cela que nous dit Péricles .

Bien sur c'est unidéal , ce n'est qu'une partie de la vérité .

Cette démocratie s'est fondé sur la colonisation , les alliés payent un tribu etdeuxièmement , c'est une société esclavagiste et c'est eux qui ont permis de libérer du temps pour qu'ils puissent participer à ladémocratie .

Décadence d'Athènes à partir de la fin de la guerre contre Sparte , les spartiates vont gagner des batailles navales .Les alliées se sont révoltés et après la défaite il n'y a plus d'empire athénien , Sparte met en place un régime tyrannique .

Un anplus tard les tyrans sont chassés .La démocratie refait surface et durera jusqu'à ce que Philippe de Macédoine prenne possessiond'Athènes .

Au moment de la reconstruction de la démocratie , c'est une époque où la démocratie est débridé , il y a beaucoupde démagogie , des procès fait à qui mieux mieux aux dirigeants . Chapitre 2 : La mise en cause de la démocratie Au quatrième siècle avant JC , il y a dans les milieux intellectuels athéniens une réaction antidémocratique , cette réaction elle estinspiré par la doctrine de Socrate .

La pensée de Socrate elle-même on la connait pas on connait Socrate à travers ces deuxprincipaux disciples , Platon et Xénophon . Section 1 : Xénophon C'est un aristocrate athénien , il sait qu'il ne fera pas de carrière politique , parce que nous sommes en démocratie .

Il va menerune vie d'aventure .

Il s'engage dans une légion de mercenaire , la légion des 10milles .

Sa troupe est abandonné par ses chefs .

Ilprend la tête de sa troupe et les ramène en Grèce .

Il va de son expérience militaire tirer un certain nombre de principe et endehors de ça il a été élève de Platon . §1 Une critique de la démocratie La démocratie pour Xénophon , c'est le règne du désordre .

L'isonomie , l'iségorie , sont des pratiques très pernicieuse .

Parceque n'importe qui dit n'importe quoi .

Ce qui peut être très fâcheux si on suit ces idées .

Le pire c'est que nous sommes dans unedémocratie directe .

Deuxièmement , le régime il est dévergondé et corrompue , la vie est trop facile , donc les gens sontparesseux ; On craint la corruption , il est facile de corrompre les pauvres assez facilement parce qu'ils n'ont pas d'argent , onpeut les payer pour qu'ils votent pour nous .

Xénophon justement a peur de la dictature du peuple parce qu'il dit que dans ladémocratie le peuple n'a pas de frein , c'est le grande critique de la démocratie .

Dans la démocratie il suffit d'avoir un votemajoritaire pour que la décision soit prise .

Or ce n'est pas parce que c'est voté majoritaire que c'est raisonnable et rationnel .

Ladernière critique qu'on peut dire à propos de la démocratie c'est la démagogie que Xénophon ne fait pas .

Il y a une tendance. »

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