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LA POLITIQUE DU GÉNÉRAL DE GAULLE DE 1962 à 1968 (HISTOIRE)

Publié le 03/08/2013

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gaulle

De 1962 à 1968, de Gaulle mène la politique qu'il entend. En janvier

1964, il définit son pouvoir, déclarant : « le Président est évidemment seul

à détenir et à déléguer l'autorité de l'Etat. Au Premier ministre la

conjoncture politique, parlementaire, économique et administrative«, où

de Gaulle laisse 6 ans Georges Pompidou.

gaulle

« réconcilie l'Allemagne à la France (1963), mais pratique la politique de la chaise vide en 1965 à Bruxelles et obtient la règle de l'unanimité.

Ainsi prévaut «l'Europe des patries ».

• Inséparable de cette politique d'indé­ pendance, de Gaulle mène une politique de prestige qu'illustrent le paquebot France, le supersonique Concorde, le procédé de TV couleurs SECAM* ou le «p lan Calcul» dans l'informatique.

• La présidence gaullienne se caractérise aussi par l'expansion économique.

C'est l'é poque des « trente Glorieuses ».

L'Europe favorise cette expansion, avec en 1962 , l'insta ura­ tion de la PAC (politique agricole commune), par exemple.

La croissance est de + 5 % par an.

La politique économique de de Gaulle est dirigiste: dans l'agriculture, les lois Pisani d'orientation de 1960 et 1962 , créent les SAFER* (Sociétés d'amé nagement foncier et d'établissement rural) et les FASASA * (Fonds d'action sociale pour l 'aménagement des structures agricoles).

Dans l'industrie, les 4 et 5° plans définissent les priorités, de Gaulle voyant dans le plan une « ardente obligation ».

Pour remédier aussi aux déséquilibres régionaux, que J.F.

Gravier dès 1947 a dénon cé dans « Paris et le désert français », est créée, en 1963 , la DATAR*, « Délégation à !'Aménagement du territoire et à l'action régionale.• A partir de 1965, cependant, de Gaulle ne bénéficie plus autant de l'adhésion des Français.

Aux présidentielles, en décembre, (les premières au suffrage universel, depuis 1848 !) il est mis en ballottage.

La conjonction des oppositions-celle de la gauche unie derrière Mitterrand, du centre derrière Lecanuet , et de l 'extrême droite avec Tixier-Vignancour, l 'oblige à un humiliant second tour.

S'il l 'e mporte alors avec 55 % des voix , «une certaine usure est perceptible» (S.

Sur) que les législatives de 1967 confirment, les Gaullistes ne conservant la majorité que d'ex trême justesse avec l'appoint des Républicain s indépendants de Giscard d'Estaing .. »

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