La Réunion- un territoire ultramarin.

« urbanisation.             Ensuite, ces territoires entretiennent une relation assez faible avec les Etats et territoires aux alentours. En effet, on relève  une intégration régionale qui est en difficulté de ces territoires avec ses pays voisins. Celle-ci est clairement représentée sur la carte de La Réunion, dans la deuxième figure : elle n'est membre d'aucun regroupement régional de l'Océan Indien et du Sud de l'Afrique, tels que la IỎR-ARC, la SADC, le Comesa et le CARICOM car elle fait déjà partie de l'organisation régionale de sa métropole, à savoir l'Union Européenne.

Elle reconnait pourtant les accords de coopération bilatéraux avec ses voisins, ceux qui lui permettent de faire des échanges commerciaux.

Cela nous amène à la deuxième idée : ces échanges sont par contre très réduits et minoritaires dans l'aire régionale, due à la différence culturelle et la langue peut-être aussi un obstacle, puisque les îles voisines sont pour la plupart anglophones ou hispanophones.

Cette raison n'est toutefois suffisante ; il s'agit de la question de l'exclusif : structure commerciale de ces territoires d'outre-mer en majorité tournée vers la métropole et l'UE.

Les régions d'outre-mer reconnaissent que les coopérations commerciales avec leurs métropoles sont beaucoup plus importantes que celles dans l'environnement local, car ces Etats sont des petits marches, souvent peu solvables et produisant à moindre coût.

On peut donc en déduire que les territoires ultramarins possèdent une attache métropolitaine qui reste forte, en dépit des discontinuités géographiques.

Ce lien est clairement représenté dans la carte par un trait rouge et assez épais qui montre le cordon ombilical entre  La Réunion et sa métropole- la France.

Néanmoins, c'est un long trait, ce qui relève la contrainte confrontée : la discontinuité avec le reste du territoire métropolitain marquée par son éloignement.

En effet, il s'agit des temps de trajet longs (par exemple : 12 heures pour un vol Paris-St Denis de la Réunion) et coûteux.

De même, d'après la carte, La Réunion et la Maurice sont représentées par deux points très petits, due à leur petitesse des territoires de l'insularité, ce qui renforce leur isolement.

Cependant, l'ensemble de ces territoires peuvent exploiter, à partir de ces difficultés, des atouts majeurs pour leur rayonnement propre et pour celui de l'Europe.

En effet, l'insularité « produit » des réserves de biodiversité et des écosystèmes marins remarquables, ainsi de la diversité culturelle (par exemple : le Parc National et la région des autres cultures représentés dans la carte de La Réunion), ceux qui vont donner aux territoires ultramarins une perception idéalisée en stimulant le développement du tourisme de masse.

En reconnaissant. »