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La tombe d'Ounsou, chef-d'oeuvre du Louvre

Publié le 16/11/2013

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maux de trait — tirent un araire, suivis du semeur. Il n'existe que deux représen­tations de cette même scène, ce qui amène à se poser le problème des modèles utili­sés par les artistes. Il est cu­rieux de constater que, si les thèmes choisis sont souvent les mêmes, leur réalisation est presque toujours diffé­rente. Il semble donc que, à de rares exceptions près, les artistes se sont inspirés d'un répertoire préexistant, qu'ils ont adapté en fonction de leur inspiration.

 

Le registre inférieur est aussi le premier chronologique­ment. Il faut noter la façon

« Dans le cas de la tombe d'Ounsou, la technique em­ ployée est celle de la peintu­ re sur mouna, mélange de paille et de terre crue utilisé pour lisser les parois.

Sous le Nouvel Empire, il s'agit de la technique le plus couram­ ment employée dans la ré­ gion thébaine, et ce pour deux raisons : d'abord, la mauvaise qualité du calcaire de la région, qui ne permet pas de recréer les magnifi­ ques reliefs de l'Ancien Empi­ re fabriqués à Memphis ; en­ suite, la plus grande simpli­ cité de réalisation, qui offre au peintre une plus grande li­ berté, une plus grande rapidi- té d'exécution et un coût moins élevé.

Les scènes de la tombe d'Ounsou représentent à première vue des instanta­ nés de la vie quotidienne .

Culture et moisson L e premier fragment, divi­ sé en trois registres, ra­ conte les différentes étapes de la culture du blé.

On re­ marque avant tout la vivacité des couleurs , qui donne l'im­ pression de scènes saisies sur le vif .

Au registre inférieur, est représentée une scène tout à fait inhabituelle : deux hommes - et non deux ani- maux de trait - tirent un araire, suivis du semeur.

Il n'existe que deux représen­ tations de cette même scène, ce qui amène à se poser le problème des modèles utili­ sés par les artistes.

Il est cu­ rieux de constater que, si les thèmes choisis sont souvent les mêmes, leur réalisation est presque toujours diffé­ rente .

Il semble donc que, à de rares exceptions près, les artistes se sont inspirés d'un répertoire préexistant, qu'ils ont adapté en fonction de leur inspiration.

Le registre inférieur est aussi le premier chronologique­ ment.

Il faut noter la façon. »

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