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La vie quotidienne de Pierre Montet à Tanis

Publié le 03/01/2015

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Ce matin, le travail a repris dans l'enthousiasme (...). On finit par s'habituer et trouver cela naturel. C'est pourtant extraordinaire, et plus d'un sera jaloux quand tout cela sera connu, et j'ai idée que ce n'est qu'un commencement, que le plus beau est plus loin ou plus bas. » Peu à peu, la nouvelle des dé-couvertes de Tanis se répand parmi les égyptologues : « J'attends non sans curiosité les réactions des collègues à qui tout ce qui peut m'arriver d'heureux fait comme un mal de dent », écrit Pierre Montet le 28 février. Au fur et à me¬sure que se confirme l'excep¬tionnelle richesse du site, les journalistes font leur appari¬tion : « Si ces gens-là font leur devoir, le monde entier saura que Psousennès est retrouvé ». Et bientôt chaque semaine Les deux saisons de fouilles que Pierre Mon-tet passe à Tanis sans son épouse et ses filles sont celles où il met au jour la magnifique né¬cropole des pharaons des XXIe et XXIIe dynas¬ties. Son désir de faire partager aux absentes la joie de ses découver¬tes presque heure par heure rend ses lettres vibrantes d'émotion et d'enthousiasme.

« sa joie à son épo use, il lui fera parvenir à la fin de l'après-mi­ di un télégramme : « Tom­ beau royal magnifique ».

Pour la petite équipe françai­ se installée à Sân el-Hagar, et qui se compose, outre Mon ­ tet, de l'architecte Jean-L ouis F ougerousse (« Fouge ») et du jeune chef de travaux Georges Goyon (« Goy »}, l'ex citation est à son comble : « Vous avez reçu mon télé­ gramme et vous vous êtes peut-être demandé si le solei l ne m'avait pas dérangé les idées, écrit M ontet le lende ­ main.

Goy se demande si c'est bien vrai.

L'émotion qui m'avait un peu agité lui ava it enlevé la respiration.

Quant à Fouge, e lle a réagi sur ses en­ trailles .

Il y a tout de même de quoi.

» « Une journée digne des Mille et Une Nuits» A partir de ce jour, l a vie de la mission n'est plus la même, le s découvertes se suc­ cèdent, et les merveilles s 'em ­ pilent dan s le petit« musée ».

Sans son épouse, Mont et est débordé pour répertor ier les objets : « Il faut que je sois tout le temps au chantier .

Les notes et photos et rangement d'objets me prennent tout le reste du temps .

» Mais la joie règne.

« Vivent les Osorkon, les Sésac et même les Takelot .

Ce matin, le travai l a repris dans l'enthousiasme ( ...

).

On finit par s'habituer et trouver cela naturel.

C'est pourtant extrao rdinaire, et plus d'un sera jaloux quand tout cela sera connu, et j 'a i idée que ce n'est qu'un comm enceme nt, que l e plus bea u est plus loin ou plus ba s.

» Pe u à peu , la nouvell e des dé­ couvertes de Tanis se répand parmi les égyptologues : «J'attends non sans cu riosité le s réactions des collègues à qui tout ce qui peut m'arriver d'heureux fait comme un mal de dent », écrit Pierre Montet le 28 février .

Au fur et à me­ sure que se confirme l'excep­ tionnelle richesse du site, les journalistes font leur appari ­ tion : « Si ces gens-là font leur devoir, le monde entier saura qu e Psou senn ès est retrouvé ».

Et bientôt chaq ue semaine. »

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