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La ville de Kiev

Publié le 06/03/2012

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Kiev, la capitale de l'Ukraine, est une des plus vieilles villes d'Europe. C'est autour d'elle que s'édifie au IXe siècle le premier État russe. En l'an 990, le prince Vladimir (dit plus tard « le Saint «) fait procéder au baptême en masse de toute la population dans un affluent du Dniepr. Le rayonnement intellectuel et la prospérité commerciale de Kiev durent jusqu'au XIIe siècle. Détruite par les Mongols, elle passe alors successivement aux mains des Lituaniens et des Polonais. A nouveau rattachée à la Russie en 1667, elle n'est plus en 1976, avec 1 900000 habitants, que la troisième ville d'URSS....

« toujours été une plaque tournante. Grand port fluvial, elle est reliée par le Dniepr à Tchernigov, Gomel, Tcherkassy, Dniepropetrovsk et Kherson. Dès la deuxième moitié du XIXe siècle, des liaisons par voie ferrée ont été établies avec les principaux centres industriels. Carrefour routier, Kiev est devenue une escale très fréquentée pour de nombreuses lignes aériennes, aussi bien intérieures qu'internationales.

5 La ville s'étage sur de pittoresques collines dominant d'une centaine de mètres le Dniepr. La douceur de son climat, ses parcs, ses jardins en font une des plus agréables villes d'URSS.

Les habitants de Kiev disposent de 16 m 2 d'espaces verts par personne (le double des Londoniens).

D'admirables monuments comme la cathé­ drale Sainte-Sophie ou le célèbre monastère Petcherskaîa Lavra (XIe siècle) témoignent encore de ses splendeurs passées. Comme toute l'Ukraine, Kiev a beaucoup souffert de l'occupation allemande : la cathédrale de l'Assomption, plus de 1000 entreprises, 140 écoles, 42 p.

100 des bâti­ ments d'habitation furent, entre autres, détruits. Les nou­ veaux édifices de l'avenue Krechtchtlik, au centre de fa ville, symbolisent l'effort de reconstruction de l'après- guerre.

0 A 900 kilomètres de Moscou, Kiev a sa propre vie intellectuelle. L'Université fondée en 1834, et l'Académie des sciences d'Ukraine qui y siège depuis 1919 sont les deux plus importants centres d'études ukrainiens. Un vieux dicton résume fort bien le sentiment populaire : « Saint-Pétersbourg, on la respecte ; Moscou, on la craint ; Kiev seulement est aimée. ». »

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