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la ville de montpellier

Publié le 28/11/2012

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Montpellier[1] 1. Situation et population Montpellier est située à l'endroit où le couloir languedocien se resserre. D'anciennes voies de circulation comme la via Domitia ou la route de Saint-Jacques-de-Compostelle la traversent. Mais les évolutions économiques et politiques actuelles donnent à l'axe Montpellier-Perpignan une nouvelle vitalité. La population montpelliéraine a connu une forte augmentation dans les années 1960 avec l'arrivée des pieds-noirs. 30 000 se sont installés dans l'agglomération. Entre 1962 et 1975, la population est passée de 123 000 à 196 000 habitants, soit une croissance annuelle supérieure à 4 %, la plus forte progression enregistrée en France. Finalement, la commune de Montpellier est passée de 80 000 habitants en 1962 à 211 000 en 1990 et 229 000 en 1999. 80% des habitants actuels de la ville n'y sont pas nés. 2. Les évolutions de la morphologie urbaine Cette dynamique n'est pas sans conséquence sur la morphologie urbaine. L'afflux de population a nécessité la construction de nombreux logements. Environ 2 500 logements sont construits chaque année. Le but de Georges Frêche, devenu maire en 1977 (maire actuel : Hélène Mandroux) a été de rapproche...

« Dans cette même logique, la ville continue son extension vers l’est, soit vers la gare TGV et Odysseum.

Ce complexe réunit sur 50 ha loisirs et centre commercial. 3.

Les fonctions de la ville Montpellier abrite dès le XIIIe siècle la première université d’Europe.

Elle accueillit de nombreux juifs expulsés d’Espagne ainsi que 50 000 rapatriés d’Afrique du Nord dans les années 1960.

Les nombreuses constructions montpelliéraines s’expliquent en grande partie par une arrivée massive de grandes sociétés tertiaires comme IBM en 1965.

Dell Computer y implante en 1992 son centre européen de télé-marketing et son siège européen.

Plusieurs parcs technologiques ont également été mis en place ainsi que de multiples centres de recherche (dont CNRS, INSERM, ORSTOM), une université de 50 000 étudiants et cinq grandes écoles.

Les principaux secteurs présents sont la médecine (Euromédecine), l’agronomie tropicale (Agropolis), l’intelligence artificielle (parc du Millénaire), le tourisme (Hélipolis) et la production d’images (avec le premier centre de dessin animé d’Europe).

Cette forte concentration à partir des années 1960 a longtemps valu à la ville le qualificatif de « surdouée ».

Ces fonctions importantes, nombreuses, et les progrès de l’urbanisation rendent encore plus problématiques les difficultés liées au transport.

Certes, il faut 3 heures pour relier Montpellier à Paris.

Mais il n’y a pas de ligne TGV vers Marseille au départ de Montpellier.

Le risque d’une ligne TGV Montpellier-Barcelone serait celui d’une décroissance pour Montpellier en raison de sa proximité avec Marseille.

4.

Un quartier emblématique de Montpellier Le quartier Antigone est emblématique d’une volonté de mettre en œuvre une politique urbanistique d’envergure .

La majorité des immeubles a en effet été construit selon un style s’inspirant des monuments grecs antiques, selon le projet de l’architecte Ricardo Bofill.

Trois grands équipements : la piscine olympique, la médiathèque centrale Emile Zola et le passage de la ligne 1 du tramway.

L’aménagement de ce quartier a été à l’origine de nouvelles constructions urbaines, notamment dans le sud-est de la ville, suivies par l’aménagement du quartier de Richter autour des UFR d’AES et des Sciences Economiques de Montpellier 1, suivi par le complexe d’Odysseum à l’est.

2. »

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