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L'agriculture soviétique et ses problèmes.

Publié le 22/04/2011

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agriculture

   analyse du sujet    • Nous sommes devant un sujet très vaste par tous les aspects qu'il recouvre : les productions, les conditions physiques, humaines et techniques de cette agriculture, avec les problèmes qui leur sont inhérents. Il est indispensable de faire un plan très structuré afin d'être exhaustif sans se perdre dans les détails secondaires.    plan développé    Introduction    D'après les chiffres de certaines productions de base, comme le blé, la betterave à sucre, les bovins, l'U.R.S.S. dispose de la première ou seconde agriculture du monde. Cependant, ce secteur est considéré par les Soviétiques eux-mêmes comme le talon d'Achille de leur économie : gaspillage, inertie, mauvaise organisation sont des critiques souvent lancées par les dirigeants à leur agriculture. A ceci s'ajoutent des conditions naturelles telles que la majeure partie du territoire est inutilisable dans des conditions rentables de production.

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« • Les précipitations sont de plus en plus réduites dans ces zones d'abri aérologique et de faible humiditéatmosphérique. • L'agriculture met à profit cependant deux avantages : - la mince couverture neigeuse qui protège le sol en hiver puis l'humidifie en fondant lors du court printemps ; - l'insolation : une des plus longues du monde par suite de la faible humidité atmosphérique. 2.

Des conditions pédologiques souvent mauvaises • Les sols sont gelés pendant une longue partie de Tannée vers le nord et l'est.

A leur dégel, ils se transforment enbourbiers inutilisables. • En Biélorussie et dans la plaine de Sibérie occidentale, le relief plat et bas, inondé par les cours d'eau et la nappe phréatique à fleur de sol, donnent des marécages difficilesà aménager.

Le drainage n'a été réalisé que dans les régions peuplées de l'Ouest russe. • Le sol peut être également très pauvre (sols podzoliques du Nord-Ouest, sols gris steppiques) ou absent (désertsd'Asie moyenne).

L'apport d'engrais chez les uns, d'eau chez les autres, permet cependant de les cultiver. 3.

L'éloignement et l'isolement freinent l'installation des hommes • Les communications sont longues, lentes et mal organisées. Les approvisionnements sont handicapés par des distances de plusieurs milliers de kilomètres.

Vers le nord, l'avionest le seul moyen pratique.

Les kolkhozes et sovkhozes asiatiques, étendus sur des superficies de 10 000 à 25 000ha, sont mal desservis par les chemins ruraux alors que la durée des travaux est réduite par le climat. • Les densités rurales sont souvent trop faibles pour fournir une main-d'œuvre suffisante.

La Russie d'Europe reste lepôle d'attraction aux dépens de l'occupation humaine en Sibérie. • L'encadrement urbain est insuffisant pour fournir l'ensemble des fonctions de service nécessaires audéveloppement de l'agriculture. III.

Les plus graves difficultés sont économiques et techniques Signalons les principales : une mauvaise intégration de l'agriculture à l'économie, une productivité et des rendementsinsuffisants, une rigidité des mécanismes qui freine les tentatives d'amélioration. 1.

Une mauvaise intégration régionale et nationale de l'agriculture • Elle est due en premier lieu au manque de relations entre les régions économiques complémentaires, par suite d'unréseau de transport lacunaire.

D'où une spécialisation souvent trop faible : chaque entreprise agricole devantsatisfaire au maximum ses propres besoins. • En deuxième lieu, les exploitations sont mal approvisionnées en consommations intermédiaires (engrais, pesticides, semences, pièces détachées), soit en quantité, soit enqualité, soit au moment voulu. • En troisième lieu, une planification nationale et des choix économiques globaux, trop rigides, ne peuvent tenircompte de tous les aléas susceptibles de gêner des exploitations sur un espace aussi vaste et varié. 2.

Productivité et rendements augmentent lentement • Ce phénomène est visible dans les résultats et leur évolution. Les rendements sont médiocres (blé : 13 à 15 q/ha contre 40 en C.E.E.), la production de maïs est encore trèsfaible par rapport aux besoins (9 millions de tonnes en 1978 contre 180 Mt la même année aux États-Unis).

Lesaliments pour bétail ont beaucoup de retard si bien que l'on donne du blé (dont on manque) aux bovins.

La superficiedes terres drainées et irriguées a doublé entre 1965 et 1978 mais souvent les rendements n'y dépassent pas ceuxdes terres non améliorées. • L'irrégularité des récoltes est, elle aussi, un caractère majeur et négatif, de cette agriculture ; témoin cette suite chiffrée des productions de céréales (en millions de tonnes) :. »

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