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L’avion espion U2 est abattu

Publié le 28/03/2019

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L’avion espion

U2 est abattu

En 1960, une fusée soviétique abat l'avion espion du pilote américain Gary Powers au-dessus de l'URSS, apportant la preuve que les Américains effectuent des vols de reconnaissance en Union soviétique, malgré les dénégations de Washington.

Lf U2, construit dans une usine

 

secrète de Lockheed en / Californie, est une des plus grandes réussites de la guerre froide en matière d'armes d'espionnage. Les États-Unis utilisent cet avion, qui peut voler à une altitude maximale de 21 km et dont le rayon d'action est de 5000 km, pour faire des prises de vue au-dessus de l'Union soviétique et récolter des données électroniques.

Le pont Glienicker à Berlin servait à échanger les espions entre l'Est et l'Ouest.

 

Les vols d'espionnage irritent l'Union soviétique, d'autant plus que l'U2, détectable par radar, est inaccessible à l'altitude à laquelle il vole.

 

Powers, capitaine de l'armée de l'air au service de la CIA, ne s'inquiète donc pas lorsque son appareil s'envole de Peshawar, au Pakistan, le 1\" mai 1960 pour sa vingt-huitième mission de reconnaissance. Il doit photographier des positions de fusées intercontinentales soviétiques, puis atterrir en Norvège. Toutefois, très haut au-dessus de la ville sibérienne de Sverdlovsk, son U2 est touché à l'arrière par une fusée d’un type nouveau et tombe

en vrille. Powers ne déclenche pas le mécanisme d'autodestruction de l'appareil, et ne prend pas non plus sa dose de poison : il saute en parachute et tombe, tout comme l'épave de sa machine, entre les mains des Soviétiques.

« l'assurance qu'il n'y aurait plus jamais de telles violations de l'espace aérien soviétique.

Eisenhower refuse toutes les revendications de Khrouchtchev.

Le sommet est un échec.

Powers, condamné à dix ans de prison, est libéré au bout de deux ans en échange de l'espion du KGB Ru dolph Abel.

Les États-U nis utilisent dès lors des satellites pour la reconnaissance aérienne.

L'histoire de I'U2 n'est pourtant pas terminée.

C'est encore un U2 qui transmet en 1962 des images des positions des fusées soviétiques sur Cuba.

Des opérations civiles sont mises en œuvre pour observer des oura­ gans, pour estimer les résultats des récoltes ou pour mesurer la radio­ activité dans l'atmosphère.

De nou­ velles versions de I'U2 sont station­ nées en Arabie saoudite en 199 1 pendant la guerre du Golfe, et quatre ans plus tard, des U2 au­ dessus de la Bosnie, à 27 km d'alti­ tude, enregistrent les signaux radio et téléphoniques des belligérants.

L'espionnage pendant la guerre froide 1951 Le cercle de Cambridge Guy Burgess et Donald Maclean, espions du KGB dans les services diplo­ matiques britanniques, s'enfuient en Union sovié­ tique.

Kim Philby, qui avait été chef des services secrets brita nniques , le M16, les rejoint en 1963.

Le dernier du «cercle de Cambrid ge», Anthony Blunt, est démasqué, mais obtient l'impunité à condition de tout révéler.

1955 «Operation Gold » Sous le nom de code «Ope­ ration Gold », la Cl A améri­ caine et le M16 britannique creusent un tunnel sous la zone de Berlin-Est afin de percer à jour le système téléphonique des services de renseignements soviétiques.

Pendant un an, cette action permet de livrer de précieuses informations, jusqu'à la trahison du transfuge britan­ nique George Blake.

1963 Le cas Penkovski Le colonel Oleg Penkovski, qui passe pour le plus précieux espion international de tous les temps, employé par les services de renseignements soviétiques, est condamné à mort après avoir été démas­ qué, puis exécuté.

Son inter­ médiaire britannique, Greville Wynne, est condamné à huit ans de prison, mais sera libéré prématurément dans le cadre d'un échange d'espions.

1968 Le bateau espion Pueb/o Le navire espion américa in Pueblo, équipé d'installations d'écoute, naviguant trop près des côtes, est capturé par des vedettes nord-coréennes.

De nombreux membres de l'équi­ page trouvent la mort lors de l'arraisonnement.

Le capitaine Lloyd Butcher est emprisonné.

1974 L'affaire Guillaume Günter Guillaume, conseiller personnel du chancelier alle­ mand Willy Brandt, est reconnu comme un agent de la RDA.

L'arrestation de ce collaborateur de la chancel­ lerie entraîne la démission de 1960 Brandt .

Il est condamné à Günter Guillaume 14 ans de prison et échangé au bout de sept ans.. »

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