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Le château de Chambord

Publié le 27/02/2008

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Un chef-d'oeuvre de la Renaissance. À 18 km à l'est de Blois. «Allons chez moi», aimait à dire François Ier. C'est ainsi qu'il parlait du logis royal de 156 m sur 117 m qui, avec ses 440 pièces et ses 365 fenêtres, représente le plus grand des châteaux de la Loire. Le roi de France, qui fut un des grands introducteurs de la Renaissance italienne dans son pays, avait ordonné, en 1519, l'édification d'une demeure somptueuse. Léonard de Vinci résidait alors à la cour de France, et il est possible qu'il soit l'auteur du projet architectural. Le plan du château de Chambord reste d'inspiration féodale : l'édifice s'organise en effet autour d'un donjon central à quatre tours.

« Véritable chef-d'oeuvre de la Renaissance française, le château de Chambord est la réalisation d'un rêve royal, celuide François Ier, imaginé par Léonard de Vinci.

Dès son retour d'Italie (1516), le roi François Ier décide laconstruction d'un grand château neuf, consécration d'un vaste dessein architectural pour la France.

Après avoirabandonné le projet d'une ville nouvelle à Romorantin, le choix se fixe sur un petit manoir des comtes de Blois, auvillage de Chambord.

Le roi rêve d'un vaste château royal en pleine campagne, à proximité d'une forêt giboyeuse oùla cour de France pourrait s'adonner pleinement aux plaisirs de la chasse.

L'architecte italien Dominique de Cortoneréalise une maquette en bois, dont les dessins réalisés ultérieurement constituent les premières traces existantes duprojet initial.

Le plan du château, composé d'un "donjon" central cantonné de tours et entouré d'une enceinte plusbasse, rappelle Vincennes.

Mais la logique générale est proprement inédite.

L'enceinte et les grosses tours ont perduleur vocation défensive, interrompues au niveau du premier étage sur la face de l'entrée pour dégager la vue duchâteau proprement dit.

Le plan du donjon lui-même obéit à un principe nouveau: aux proportions gigantesques, ilaffecte un carré central, divisé par une salle en croix, dont les quatre bras délimitent quatre appartements.

A lacroisée s'élève le fameux escalier en vis à double révolution, inspiré certainement par Léonard de Vinci.

Cesdispositions étonnantes qui s'inspirent d'une série de recherches menées dans l'Italie du "quattrocento" (dansl'application du plan centré comme à la basilique de Saint-Pierre à Rome), s'appuient ici sur une conception françaisedu château de plan massé (récemment reprise à Chenonceaux) et la régularité des façades.

En outre, le traitementdes tours témoigne d'un goût encore prononcé pour le gothique.

Colonnes, pilastres et candélabres, souches decheminées, lucarnes et lanternons foisonnent dans une luxuriante fantaisie qui contraste avec la logique quasiabstraite du plan.

Au sommet, la lanterne qui culmine à 56 mètres diffuse une luminosité étonnante dans la caged'escalier et son noyau creux percé de fenêtres intérieures.

La construction faite de calcaire blanc (le tuffeau) etde carreaux d'ardoises pour les souches de cheminées accentue l'aspect pictural du château qui s'élève avecmajesté au coeur d'un domaine qui compte aujourd'hui 5 525 hectares.

Passionnante synthèse des traditions et dugoût français et des exigences rationnelles issues de l'humanisme italien, le château de Chambord affirme soncaractère de "merveille", reconnu dès avant son achèvement.. »

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