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Le costume féminin dans l’Egypte ancienne

Publié le 30/09/2018

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C'est ainsi que, pendant trois mille ans, sont représentées les déesses. Ce vêtement met en valeur les formes des femmes, qui, par-dessus, portent parfois une tunique transparente à manches longues. Au Moyen Empire, certaines passent encore par-dessus cette tunique une résille à motifs. Ainsi une figurine en bois de ficus stuqué datant de la fin de la x1· dynastie, actuellement au Louvre, montre une porteuse d'auge vêtue d'une robe moulante décorée d'une résille dont les motifs polychromes imitent le plumage d'un oiseau. Seule la variété des bretelles apporte une touche personnelle. Certaines partent en ligne droite de la robe à l'épaule, d'autres se croisent ou se rejoignent. Sous l'Ancien Empire, elles recouvrent les seins et sont ornées de rosettes. A partir du Moyen Empire, et surtout sous le Nouvel Empire, elles deviennent très fines et découvrent de plus en plus les seins. La robe et les bretelles sont de la même couleur blanche. Mais il arrive parfois - c'est le cas sous l'Ancien Empire - que les robes arborent des couleurs vives, comme le vert, le bleu ou le rouge. 

Si les Égyptiennes rivalisent par la variété de leur coiffure, de leurs bijoux et de leur maquillage, elles restent sages dans leur tenue. Peu de changements notables sont à signaler jusqu'à la XVIW dynastie, à partir de laquelle la mode dicte les canons de la beauté vestimentaire. 

Les Égyptiens, adeptes de la propreté absolue du corps, ne sauraient porter des vêtements chiffonnés ou ayant déjà servi. C'est pourquoi le blanchisseur jouit d'une grande renommée, même si la Satire des métiers ne fait guère envier son sort : « Le blanchisseur travaille sur la berge, il côtoie le crocodile ... Il se trouve à côté des saletés, il ne peut garder un seul membre propre. Il travaille pour les habits des femmes et il est toujours malade ; il pleure toute la journée. » Sous la surveillance d'un chef blanch isseur, les ouvriers lavent et tordent les vêtements. Ils frappent le linge mouillé avec des battoirs en bois, avant de l'essorer et de répéter l'opération jusqu'à élimination de l'eau. Pour finir l'essorage, Ils accrochent un pan du linge à un piquet fiché dans le sol et passent un bâton à l'autre extrémité de la pièce, qu'ils tordent vigoureusement. Le linge est alors étiré, plié et rangé, prêt à être rendu à son propriétaire-. 

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