Les éléments du costume masculin dans l’Egypte ancienne

« d'où pendent des lamelles de roseau.

Ceux qui portent des pagnes les retroussent sou­ vent pour être plus à l' aise dans leurs mouvements.

Si la 1,aine est connue, puisque les Egyptiens élèvent depuis la nuit des temps des chèvres et des moutons , elle n'est pas employée pour la confection de vêtements à cause de ta­ bous religieu x liés à son origi­ ne animale.

Le coton, lui aussi, ne sera utilisé que beaucoup plus tard, à l'époque copte.

Les fibres animales interdites L• interdiction d'employer des fibres animales n'em ­ pêche pas le personnel des temples de jeter sur leurs épaules une peau de léopard, animal lié aux rites funéraires .

Le vêtement du vizir tranche avec les autres.

Celui-ci est en effet vêtu d'u n ..

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long pagne empe­ sé descendant jus­ qu'au x pieds et fermé dans le ......,_...

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iiil dos par un cor- don.

Quant à Pharaon, il porte égale­ ment un pa ­ gne, même si ce dernier est empesé et plis- sé pour le dif­ férencier de ce­ lui du commun des mortel s .

Le pagne se généralise A u Moyen Empire, il n'existe pratiquement plus de travailleurs nus, et l'usage du pagne s'est géné­ ralisé.

Est-ce l'effet d'une pu­ dibonderie soudaine ou sim­ plement le signe d'une évo­ lution des mœurs ? Toujours est-il que cet état de fait marque une évolution sen­ sible dans la mode vestimen­ taire égyptienne.

Le vête­ ment des classes dirigeantes devient plus complexe.

Sur les pagnes apparaissent des devanteaux empesés.

De larges bandes d'étoffe passent de l'épaule droite so_us l'épaule gauche .

Cer­ tains nomarques, pour mon­ trer leur pouvoir, jettent une cape plissée sur leurs épaules LE LIN.

TISSU NATIONAL Le lin, plante précieuse pour les Égyptiens , pousse très haut mai s ne se coupe pas.

Quand il est en fleur, les moissonneurs en arrachent délicatement les tiges un peu avant leur maturité, car les fibres seront alors plus résistantes.

Ifs disposent une gerbe dans un sens, une autre dans l'autre, de telle façon qu'il y ait toujours des fleurs aux extrémités.

Ces « fagots » de lin sont noués en leur milieu par une corde confectionnée avec quelques tiges de la même plante .

Le lin est alors battu, avant que, pour les paysans les plus riches, des ânes ne le transportent sur leur dos, tandis que les moins fortunés portent /es ballots sur leurs épaules .

Le lin ne semble pas avoir été transformé en étoffe dans les campagnes mais dans des villes de certaine importance et particulièrement près des temples.

Un travail exclusivement féminin .

C'est autour de 1500 avant Jésus-Christ qu'apparaît le métier à tisser monté sur cadre.

Le lin est commercialisé dans tout le pourtour méditerranéen .

Il sera remplacé progressivement par le coton à partir du V' siècle avant notre ère.. »