Devoir de Philosophie

Le court règne de Godefroy de Bouillon

Publié le 22/08/2013

Extrait du document

En attendant, il jette les bases administratives du nouveau royaume, s'active à organiser les États latins et à développer leur économie, instaure le régime féodal en distribuant des terres en fief aux fidèles vassaux de son expédition.

Tué au combat, empoisonné ou mort de maladie ?

Mais Godefroy de Bouillon doit compter avec l'ambition de Daimbert, l'énergique archevêque de Pise. Celui-ci, à peine nommé patriarche de Jérusalem, l'invite à lui abandonner la Ville sainte... et à s'installer dans une autre cité de son choix, à conquérir sur les musulmans...

« le défi lancé par des cheiks ara- bes et décapité un chameau d'un seul coup d'épée.

Lors du siège d'Antioche, il aurait pour- fendu en deux un guerrier ennemi...

S'il est moins bon stratège que son frère Bau- douin, il est reconnu pour sa loyauté proverbiale, sa patien- ce et son humilité.

Son tempé- rament conciliant et sa sagesse lui valent d'être désigné main- tes fois comme arbitre des conflits qui opposent barons et chevaliers.

Sitôt élu avoué du Saint-Sé- pulcre, Godefroy de Bouillon se montre aussi désireux de protéger les intérêts de l'Église que ceux des barons francs.

La plupart des participants à la première croisade sont rentrés en Occident peu après la prise de Jérusalem.

Ne pouvant plus compter que sur quelque cent vingt mille chevaliers et hom- mes d'armes, il a prié le duc de Normandie Robert Courteheuse et le comte de Flandre Robert le Frison de ne pas l'oublier en rentrant et de lui faire envoyer rapidement les renforts néces- saires.

En attendant, il jette les bases administratives du nou- veau royaume, s'active à orga- niser les États latins et à déve- Tué au combat, empoisonné ou mort de maladie ? Mais Godefroy de Bouillon doit compter avec l'ambition de Daimbert, l'énergique arche- vêque de Pise.

Celui-ci, à peine nommé patriarche de Jé- rusalem, l'invite à lui abandon- ner la Ville sainte...

et à s'ins- taller dans une autre cité de son choix, à conquérir sur les musulmans...

La piété est-elle plus forte que l'indignation ? Godefroy de Bouillon finit-il par céder ? Épuisé par les dif- ficultés et les querelles inces- santes, il va mourir sans avoir le temps de s'exécuter...

« Pendant qu'il assiégeait la ville d'Acre, Godefroy, maître de Jérusalem, fut atteint d'une flèche qui le tua », rapporte le chroniqueur arabe Ibn al-Qua- lanissi.

Ce récit a la faveur des musulmans, à qui le succès des défenseurs d'Acre, un an après la prise de la Ville sainte, re- donne espoir.

Selon certains, Godefroy de Bouillon aurait été empoisonné par des fruits offerts par l'émir de Césarée.

D'autres affirment qu'il aurait UN HOMME EXEMPLAIRE Dans sa Chronique, Guillaume de Tyr ne tarit pas d'éloges sur Godefroy de Bouillon : il vante le courage et la vaillance du guerrier, la compétence et le dévouement du chef, la moralité et la piété du chrétien.

« Godefroy, le premier né de la famille, selon la chair, fut aussi, selon l'homme intérieur, le-plus distingué par ses qualités (...).

Il était religieux, clément, plein de piété et de crainte de Dieu, juste, exempt de tout vice, sérieux et ferme dans sa parole, méprisant les vanités du siècle, ce qui est rare à cet âge, et plus encore dans la profession militaire.

Il se montrait assidu aux prières et abondant en oeuvres de piété se distinguait par-sa-libéralité, son affabilité étalfplelbe de grâce, et il était doux, et miséricordieux ; enfin, il fut digne d'éloges dans toutes ses voies et toujours agréable au Seigneur.

» été emporté par la peste.

Sans doute, a-t-il plus vraisembla- blement succombé à la typhoï- de.

Au mois de juillet 1100, il « fut pris d'une grave - maladie, incurable, qui l'amenalusqu'à la mort : son mal empira et les remèdes furent inutiles, il re- çut le viatique du salut, et, dé- vot pénitent ( 4,-iLentra dans la voie de toute chair pour aller recevoir une rétribution centu- ple, et jouir de la vie éternelle au milieu des esprits bienheu- reux », raconte Guillaume de Tyr.

Sur le point de mourir, à qua- rante ans, Godefruy de Bouillon propose que son frère - Bau- douin lui succède à la tête du royaume de Jérusalem.

Puis, « il fut enseveli dans l'église du Sépulcre du Seigneur, au-des- sous du calvaire où le Seigneur a souffert la Passion ».

E i.I LD . f ragg Funérailles de Godefroy de Bouillon sur le mont du Calvaire à Jérusalem (tableau d'Édouard Cibot conservé au château de Versailles).

lopper leur économie, instaure le régime féodal en distribuant des terres en fief aux fidèles vassaux de son expédition.

z MC MXC IX C ÉDITIO NS ATLAS.

A2- 728.

IMP.

C EE.

105- 04.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles