Le général de Gaulle est mort

« PLAN SOMMAIRE I L'homme du 18 juin 1940 Celui de l'appel lancé aux Français pour refuser la défaite et l'armistice.

Un cri d'espoir qui fonde symboliquement la Résistance française.

II L'hostilité du général de Gaulle à la Constitution de 1946 Elle crée un régime d'assemblée dominé par les partis.

Le général de Gaulle souhaite au contraire un régime parlementaire mais à tendance présidentielle où « le chef de l'État, placé au-dessus des partis » est à même d'orienter efficacement le pouvoir exécutif (discours de Bayeux du 16 juin 1946).

III « Les généraux de la fronde de 1961 » ·Allusion au soulèvement des généraux Challe, Jouhaud, Zeller, Salan hostiles à une « Algérie algérienne indépendante ».

Le général de Gaulle ne cèdera pas.

Le général Salan prendra la tête de !'Organisation de !'Armée secrète (OAS) responsable de nombreux attentats en Algérie et en métropole.

IV Le général de Gaulle et les événements de 1968 Les événements de mai 1968 ont surpris le général de Gaulle.

Son pouvoir a paru vaciller.

Mais il refuse de céder aux pressions de la rue (barricades, cortèges, manifesta­ tions ...

).

Il s'identifie à la République car il est le chef de l'État et son pouvoir est fondé sur le suffrage universel et la représentation populaire.

La dissolution de l'Assemblée natio­ nale et l'organisation de nouvelles élections législatives en juin 1968 lui donneront raison.

V La France donnant « des leçons aux Grands » Le général de Gaulle n'a pas accepté le partage du Monde, établi plus au temps de la Guerre froide qu'à l'époque de Yalta.

Il intervient -mais sans grande efficacité -dans la sphère de domination des 2 superpuissances américaine et soviétique en jouant aux « redresseurs de torts » : critiques des positions américaines en Amérique latine (1964) et en Asie (discours de Pnom Penh en 1966); soutien au «Québec libre» (1967); encouragement donné à l'esprit d'indépendance roumaine au sein du bloc soviétique (1968).

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