Le milieu naturel et la mise en valeur agricole de la Chine
Publié le 05/02/2013
Extrait du document
Ceux-ci, tout au long de la longue histoire de la Chine se sont efforcés de corriger les données du milieu naturel.
I L'aménagement des plaines
• L'agriculture chinoise repose en grande partie sur l'irrigation. C'était vrai traditionnellement pour le Sud rizicole, ça l'est de plus en plus aujourd'hui vers le Nord dans la mesure où l'intensification, l'introduction de variétés de riz hâtif hybride passe par cette technique.
«
• La marche occidentale marquée par de hauts reliefs (Tibet ...
)
est répulsive et l'agriculture n'y est représentée que ponctuelle ment dans des bassins intra-montagnards comme celui de
Lhassa.
• la marche intermédiaire constituée de plateaux et collines est
moins répulsive et du Shaanxi au Y enan la mise en valeur
agricole a pu s'opérer.
• la marche inférieure, celle des plaines est de loin la plus
favorable et il est vrai que l'essentiel de la mise en valeur
agricole s'est opérée de la plaine de Chine du Nord-Est (Mandchourie) aux plaines côtières du Sud (Guangdong), en
passant par la plaine du bas Huang He (Chine du Nord) et du bas Yang Zi.
2 Le poids du climat
• Le climat chinois se caractérise par une double opposition qui
se retrouve dans le domaine agricole :
- opposition Ouest-Est : l'Ouest est aride et continental.
Ce climat sub-désertique rend répulsives les terres basses de la Chine du Nord-Ouest (Xinjiang) et des marges de la Mongolie (Gobi).
Par contre, l'Est bénéficie de la mousson d'été, c'est-à
dire de pluies abondantes en pleine période végétative, ce qui a
permis une agricultu~e intensive.
- opposition Nord-Sud : le Nord mieux doté en plaine
connaît cependant un hiver très rude avec la mousson de Sibérie.
La période végétative est d'autant plus courte que l'on approche de la Sibérie (Mandchourie) ou des confins arides
(Shaanxi) d'où le recours traditionnel au millet, au kaoliang et
au soja.
Le cœur de cet espace (bas Huang He) était spécialisé
dans la culture du blé.
Le Sud, moins bien doté en grandes plaines, bénéficie par
contre
d'un climat à tendance sub-tropicale ou tropical : l'hiver est doux, l'été est chaud et humide.
La culture continue devient possible et le riz l'emporte à partir du Yang Zi, permettant de
grandes accumulations humaines.
3
Le rôle de 1 'eau et des sols
- L'existence de grands fleuves a permis le développement des
cultures irriguées, donc très intensives, et ceci dès l' Antiquité.
- L'existence de sols riches, en particulier le lœss du Shaanxi donne des potentialités agricoles considérables, là aussi utilisées
très tôt.
Mais ces potentialités
ont été exploitées, corrigées par le travail
des hommes et l'agriculture chinoise est aussi une des œuvres
les plus minutieuses et gigantesques à la fois
de l'humanité, 189.
»
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