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le pouvoir de la rue : réalité ou utopie

Publié le 17/02/2013

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le povoir de la rue : réalité ou utopie En France l’automne 2010 a été agité par de nombreuses journées de grève touchant aussi bien le service public que les entreprises privées ou les facultés et aux lycées. Cette mobilisation syndicale historique avait pour but le retrait d’un projet de réforme des retraites faisant passer l’âge légal de la retraite à 62 ans. Malgré cette mobilisation record le projet de loi fut adopté par l’Assemblée Nationale et le Sénat et le gouvernement n’a jamais cédé aux demandes des syndicats. On peut alors se demander si le pouvoir de la rue est réel. De plus au vu des nombreux heurts entre manifestants et forces de l’ordre la question de la légitimité de ce pouvoir se pose également. Dans une première partie seront étudiés les objectifs et moyens d’exercice de ce pouvoir, dans une deuxième la réalité ou non de ce pouvoir et enfin la question de la légitimité de ce pouvoir.   I/ Les objectifs et moyens d’exercices de ce pouvoir             A/Objectifs généraux des grèves. Les grèves étaient majoritairement localisées au XIXème et au début du XXème mais depuis 1936, elles se généralisent. La grève est un exercice du droit à participer au débat public, les citoyens l’utilisent pour manifester un désaccord avec des décisions gouvernementales ou pour obtenir des droits sociaux plus importants, ou pour les protéger. Les grèves sont déclencheuses de négociations collectives pour, par exemple, obtenir de meilleurs salaires.             B/ Les motifs des mouvements de protestations de l’automne 2010. L’élément déclencheur de ces mouvements de protestations est le projet de réforme de retraites, qui fait passer l’âge légal de la retraite de 60 à 62 ans et l’âge réel de départ à la retraite de 65 à 67 ans. Les syndicats réclament le retrait du projet ainsi que l’ouverture d’un débat public sur le régime des retraites pour aboutir à un nouveau projet de réforme qu’ils souhaitent moins injuste. Les grévistes ont le sentiment de se battre pour bien plus que pour les retraites. De plus les grèves sont associées à un climat d’antisarkozysme ambiant.             C/ Moyen d’exercice du pouvoir de la rue. Il y a différents moyens d’exercer ce pouvoir. Cela passe ...

« plus que pour les retraites.

De plus les grèves sont associées à un climat d'antisarkozysme ambiant.             C/ Moyen d'exercice du pouvoir de la rue. Il y a différents moyens d'exercer ce pouvoir.

Cela passe tout d'abord par la communication grâce, par exemple, à des tracts qui véhiculent les revendications syndicales et les lignes de conduite du mouvement qui sont distribués pendant les manifestations.

Au XIXème et au début du XXème des meetings ayant pour but d'informer les travailleurs des actions syndicales, des mouvements de protestation afin d'amplifier la mobilisation.

Les meetings sont aujourd'hui devenus caduques avec le développement des nouveaux moyens de communication. Il y a les manières plus « fortes » comme les actions qui tentent de paralyser une entreprise ou un pays pour peser sur son économie et avoir un moyen de pression sur ses dirigeants.

Cela passe par la cessation totale du travail en soutien à une revendication professionnelle et peut prendre plusieurs formes telles que : -       Les journées d'action : ce sont des mouvements de grève d'une journée décidés par un syndicat ou par l'unité syndicale qui s'accompagne d'un cortège de manifestation. -       Des mouvements de grèves générales qui peuvent être illimitées. -       Des blocages d'entreprises, d'universités, de lycées décidés après une assemblée générale...     II) Mouvements de protestation : un réel pouvoir ou une utopie populaire ?  A)     La mobilisation des jeunes : un levier important ?   Beaucoup de jeunes on rejoint la mobilisation.

L'unité syndicale programme des journées d'action le samedi pour tenter d'élargir le mouvement pendant que les partis d'opposition appellent les jeunes à se mobiliser. Cependant, le gouvernement qui craint l'entrée des jeunes dans le mouvement tente de les décrédibiliser en évoquant l'irresponsabilité de ceux qui les incite à manifester.

D'ailleurs, du fait de la jeunesse des dirigeants des syndicats étudiants (UNL, UNEF, FIDL...) et du peu d'étudiants syndiqués et sensibilisés à cette action, les mouvements sont souvent incontrôlés.

De plus, la mobilisation n'est remarquée que si les jeunes restent. »

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