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Le problème algérien de 1945 à 1962 (Histoire)

Publié le 17/01/2022

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 -1945 : Émeutes à Setif et dans le Constantinois. -1947 : Statut de l'Algérie. -1954 : Début de l'Insurrection. -1955 : Massacres dans le Constantinois. -1956 : Investiture de Guy Mollet. Expédition de Suez. -1958 : Bombardement de Sakhlet. Émeute d'Alger. -1959 : Discours du Général de Gaulle sur l'autodétermination. -1961 : Putsch des généraux. -1962 : Accords d'Évian.

« « L'Algérie est ma patrie, l'arabe est ma langue, l'islam est ma religion » résume leur position. Le PCA (Parti Communiste Algérien) veut inscrire la lutte du peuple algérien dans le cadre du combatinternationaliste des peuples opprimés.

Mais l'idéologie athée du marxisme les coupe des masses qui restentprofondément religieuses. 3-Les Français d'Algérie se refusent à toute concession Déjà, le projet Violette, datant de 1930 et repris par le gouvernement Blum, s'était efforcé d'amorcer la solution duproblème algérien en proposant d'étendre le droit de vote à 21000 musulmans.

A terme, c'est l'ensemble desmusulmans qui auraient pu accéder à l'égalité politique.

L'opposition farouche du « lobby » des Français d'Algérie,fort influents en métropole, fit échouer le projet, rejeté par la Chambre. Un « statut de l'Algérie » est octroyé en 1947.

Il définit l'Algérie comme un «ensemble de départements» dirigé parun Gouverneur général assisté d'une « Assemblée algérienne » élue par un système de double collège, chaquecommunauté étant représentée par un nombre égal de députés.

Les libéraux européens et les musulmans les plusmodérés espéraient encore que ce statut permettrait d'éviter la poussée nationaliste indépendantiste desmusulmans en les faisant bénéficier progressivement des avantages liés à la pleine citoyenneté française,notamment en matière de droits civiques, d'égalité devant l'emploi et de protection sociale. Mais les autorités administratives truquent systématiquement les élections pour faire élire des personnalités docilespar le collège indigène.

De leur côté, les musulmans estiment que, de toute façon, ces réformes, déjà insuffisantes,viennent trop tard : pour eux l'assimilation n'est plus possible ni souhaitable ; l'échec du nouveau statut ne fait queles confirmer dans leur volonté d'arracher l'indépendance. 4-Vers l'insurrection En mai 1945, des émeutes éclatent dans le Constantinois, à Setif et à Guelma.

Elles sont brutalement réprimées auprix de milliers de victimes musulmanes.

Les autorités françaises se contentent de pourchasser et de dissoudre lesmouvements nationalistes.

Messali Hadj est arrêté.

Cette politique de répression semble efficace : pendant près dedix ans l'Algérie est « calme ». Le 1er novembre 1954, jour de la Toussaint, un groupe d'hommes, dont Ben Bella et Belkacem Krim, lassés desbavardages inefficaces des différents leaders « politiques », se lance franchement dans la lutte armée.

Les multiplesattentats perpétrés dans tout le pays marquent le début de l'insurrection algérienne. DÉFENDRE L'ALGÉRIE FRANÇAISE 1.

L'effort de « pacification » La rébellion s'étend progressivement.

La poignée d'hommes qui, à la Toussaint 1954, avait déclenché l'insurrection,comme Ahmed BenBella et Belkacem Krim, avait dû se limiter à quelques assassinats ou coups de main spectaculaires.

Peu à peu, desmaquis de « fellaghas » se constituent dans les montagnes et multiplient les embuscades.

Parallèlement, le FLNcherche et trouve des appuis politiques et des aides matérielles : il bénéficie du soutien des peuples du Tiers mondequi, à Bandœng, proclament leur hostilité au colonialisme, et notamment celui des pays arabes au premier rangdesquels se trouve l'Égypte de Nasser.

L'accession du Maroc et de la Tunisie à l'indépendance, en 1956, permet àl'ALN (Armée de Libération Nationale) de trouver des bases et un refuge sûr dans les pays limitrophes quisoutiennent son action.

En France même, le FLN recrute des sympathisants métropolitains vite surnommés « lesporteurs de valises du FLN ». L'armée française, de son côté, s'engage dans ce nouveau combat avec fougue et conviction.

Les soldats ducontingent, dont l'effectif a été sensiblement grossi par la prolongation de la durée du service militaire, « quadrillent» le pays tandis que les unités d'élite, essentiellement les régiments parachutistes, pourchassent les rebelles.

Àpartir de 1956, les frontières sont bouclées : ainsi la ligne « Morice », face à la Tunisie, entrave les relations desrebelles avec l'extérieur et tarit leurs sources de ravitaillement.

L'opération de Suez, en 1956, avait également pourobjectif d'abattre Nasser, héros du nationalisme arabe et principal appui politique de la rébellion.

Dans les villes, desopérations policières démantèlent les réseaux terroristes : les parachutistes du général Massu remportent la «bataille d'Alger », en 1957, mais en pratiquant des méthodes, et notamment la torture, sans doute efficaces à courtterme mais à coup sûr choquantes. 2.

La recherche de solutions politiques Le FLN se déclare prêt à ouvrir des négociations.

Il est conscient du fait que, s'il peut remporter des succès locauxou entretenir l'insécurité pendant longtemps, il n'est pas à même de vaincre l'armée française.

Mais il se pose enseul représentant véritable du peuple algérien, estime que c'est seulement avec lui que des négociations peuvent. »

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