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Le troc dans l’Egypte ancienne

Publié le 30/09/2018

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bœufs contre des boisseaux d'orge, des statuettes contre du pain et de l'huile. Mais on marchande aussi. Certaines transactions sont passionnées. « Prends mes beaux légumes, dit l'un, et donne moi l'équivalent. » L'autre sort un bracelet, qui visiblement ne semble pas suffisant pour le premier. « Sors-moi l'équivalent ! » En plus du bracelet, l'acheteur de légumes finit pas céder une paire de sandales. Sur tous les marchés d'Égypte, la rengaine est la même. Les murs de la tombe d'un fonctionnaire de la v· dynas66 Prends mes et donne moi tie retrouvée à Saqqarah présentent une scène de marché datant de l'Ancien Empire. Des commerçants, assis devant leur échoppe, proposent leurs produits : des fruits et des légumes, du poisson, des abats, .des tissus. Tous les acheteurs sont des hommes et portent en bandoulière des petits sacs, dans lesquels ils transportent les biens qu'ils vont échanger contre les produits du marché. Ainsi, un acheteur propose une cruche contre du poisson. Plus loin, un autre tend un éventail contre une coupe. « Voici quelque chose dans quoi tu pourras boire », lui dit la vendeuse. Un marchand de légumes s'adresse à son client: « Donne-moi ce que tu as apporté et je te céderai de beaux légumes. » Tout cela se passe apparemment sans heurt, et chacun a l'air de conclure ses affaires sans difficulté. Un peu plus loin, une scène semble différente. Un vendeur déroule une longue pièce de tissu devant un acheteur. Ils concluent l'affaire. 

Les Égyptiens ignorent l'usage de la monnaie jusqu'à la xxxe dynastie et l'époque ptolémaïque. Auparavant, la base du commerce est le troc, utilisé pour les échanges de marchandises aussi bien sur les marchés égyptiens que dans les transactions internationales. 

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« beaux légumes l'équivalent" L'acheteur déclare : « Ceci est un drap de dieu, du beau tra­ vail ».

Le vendeur lui répond: « Tant de coudées de drap en échange de six shats.

» La monnaie'? Huile , grain, tissu ...

L e shat n'est pas une mon ­ naie mais une unité abs­ traite qui permet de déterm i­ ner la valeur des denrées et des produits manufacturés .

Notre acheteur, connaissant la valeur marchande de son drap, pourra l'échanger con­ tre d'autres objets dans un rapport d'équivalence .

Les Égyptiens qui reçoivent des gages -ouvriers, artisans, paysans -sont rémunérés en nature : huile, grain, tissus, sandales ...

De quoi subvenir à leurs besoins.

Ce qu'i l s ne consomment pas leur permet de se procurer d'autres biens - viande, poisson, vêtements, bijoux -échang és sur les marchés.

Sous l'Ancien Empire , la va­ leur refuge est l'or.

Le shat aurait pesé 7,5 g d'or .

Le mul- t iple du sh a t, le deben, vaut 12 shats , c'est-à-dire 90 g d ' or.

Si l' on en croit un acte de vente, une maison située non loin de la pyramide de. »

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