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L'EMPIRE RUSSE DE 1815 À 1914 (HISTOIRE)

Publié le 08/12/2011

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• Les réformes d'Alexandre II sont naturellement essentielles. Il faut les situer : entre les efforts d'occidentalisation des grands souverains du XVIIIe siècle (Pierre le Grand, Catherine II) et les mutations révolutionnaires opérées après novembre 1917. Elles ont représenté, en fait, une ultime tentative de «révolution par le haut «. - Abolition du servage et réforme agraire : la première est facile à expliquer. l'autre complexe. Faute de pouvoir aller au détail, on s'en tiendra à l'essentiel. - La question polonaise, comme celle d'Alsace-Lorraine au chapitre précédent. peut être évoquée sommairement.

histoire

« sée des mécontentements ; poussée des mécontentements et durcissement des oppositions révolutionnaires .

e La crise de 1905 : on marquera son caractère anar­ chique et désordonné .

mais aussi comment Lénine en a tiré de fructueuses leçons .

DOCUMENTATION COMPLÉMENTAIRE LA QUESTION PAYSANNE APRÈS 1861 La condition paysanne ne s'améliora guère après la réforme agraire : les mirs ne disposaient pas d'assez de terres ; les impôts étaient lourds et il fallait rembourser les avances de !"État; la redistribution des parcelles décourageait les paysans entreprenants.

Cette condition empira au cours des quarante années qui suivirent, à cause de !"essor démographique et du surpeu­ plement rural.

Dans leur très grande majorité , les paysans ne voyaient qu'une solution : une nouvelle distribution de terres (au détriment des seigneurs).

mais le gouvernement tsariste ne voulait ni ne pouvait y consentir .

Restaient des palliatifs les paysans pouvaient aller travailler comme salariés sur les terres des nobles; ils pouvaient aller vers les villes où l'industrie naissait ; il y eut aussi et surtout.

après 1895 , !"émigration vers la Sibérie ...

ou les États-Unis .

Rien de tout cela ne fut en fait suffisant pour améliorer vraiment la condition paysanne.

De là des mécontentements et des jacqueries.

Des faits nouveaux survinrent après 1905 : grâce aux prêts qui leur furent consentis.

les nobles intensifièrent leurs cultures et purent engager plus de salariés ; le Transsibérien facilita !"émigration; l'essor industriel s'accentua .

Par ail­ leurs une loi ( 1 907) permit aux paysans qui le réclamaient d'obtenir la propriété des parcelles qu'ils exploitaient; sortis du mir .

ils purent faire preuve d'initiative.

Mais la formation .

qui se précisa bientôt.

d'une classe de paysans aisés ne fit qu'accroître le mécontentement de la masse des paysans pauvres et la situation s'aggrava d'autant.

L'OPPOSITION RÉVOLUTIONNAIRE APRÈS 1870 e Le nihilisme , trop passif.

ne dura guère et le terrorisme parut s'arrêter .

Dans un premier temps après 1870 , le popu ­ lisme passa au premier plan : c'était un mouvement qui tendait a établir une nouvelle société , mais de façon non violente : les populistes - ordinairement des universitaires -pensaient qu 'en enseignant les masses paysannes , on les amènerait à revendiquer et à imposer de larges réformes sociales .

En fait, la « croisade populiste » prit f in vers 1878, les paysans ne s'y associant pas et le gouvernement entendant la briser par la force.

Alors le terrorisme réapparut, désormais plus ou moins fondé sur l'anarchisme (1878-1881).

Mais la terrible répression exercée par Alexandre Ill en vint vite à bout .. »

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