L'enfance et l'éducation au XIXe siècle

Tous ces organismes d'instruction étaient contrôlé par l'Université. Sous Napoléon 1er, l'Université impériale, assure tous les ordres d'enseignement, et personne ne peut enseigner sans l'autorisation du grand-maître, et à condition de faire partie de l'Université. Après sous la Restauration, le nom de l'Université tend à disparaître en raison de son origine impériale. Le conseil de l'Université prend le nom de Commission d'instruction publique (1815-1820) puis de Conseil royal de l'instruction publique (1820-1822) Pendant les années qui suivent, et notamment sous la monarchie de Juillet, l'Université symbolise l'enseignement public, centralisé et jugé par ses détracteurs comme pas assez catholique en opposition a l'enseignement confessionnel. Le terme d'«Université « va progressivement devenir obsolète car celle-ci est trop connoté impérialiste. La loi de finances de 1851, opère le transfert des biens de l'Université à l'État, ce qui tend à supprimer l'Université sans toutefois le déclarer officiellement. L'éducation permettait ainsi à tous de pouvoir voter en toute connaissance de cause pour ne pas réitérer les « erreurs « du passé (monarchie, empire….) L'école publique concurrençait l'influence de l'Eglise qui perdit de son autorité, au détriment de l'Etat. Dorénavant, dans la plupart des esprits, l'Etat représentait l'autorité et la justice, et l'Eglise, une religion égale à tant d'autres.