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Les Anglais débarquent à Harfleur

Publié le 05/09/2013

Extrait du document

La question se pose aux Anglais car, l'hiver approchant, ils ne peuvent espérer mener cam­pagne bien longtemps. Par ailleurs, les provisions s'épui­sent, les troupes sont éreintées et victimes de l'épidémie. La grande offensive doit être remi­se au printemps suivant.

 

Début octobre, l'armée d'Hen­ry V quitte la Normandie pour gagner Calais, évitant ainsi les troupes de Charles VI qui sem­blent enfin décidées à livrer combat. Le 24 octobre, les Anglais sont à Maison celle, près d'Azincourt. Là, les Français les attendent. Et la confrontation sera inévitable...

Le 22 septembre 1415, les Anglais s'emparent de la cité normande d'Harfleur, après un audacieux débarquement et un siège de plus d'un mois. L'armée de Charles VI, divisée et incapable de riposter, n'interviendra qu'un mois plus tard. Ce sera alors la grande confrontation d'Azincourt.

« une autre place maîtresse du lit­ toral français.

Les Anglais appa­ reillent finalement le 1 1 août et cinglent vers les côtes nor ­ mandes , qu 'ils atteignent au petit matin du 12 pour débar ­ quer au lieu-dit du « Chef de Caux ».

L.:opération se déroule avec une étonnante facilité, car les Français s'attendent plutôt à un débarquement dans le Cotentin ou à Calais ...

C'est en toute liberté que l'armée d 'Henry V atteint Harfleur , qui , dès le 17 août.

est assiégée et pilonnée par l'artillerie .

Dans la place, les Français, com­ mandés par Caucourt , sont près de sept fois moins nombreux que l'ennemi.

Leur situation est si critique que Caucourt multi­ plie les appels à l' aide auprès de Charles VI.

En vain .

On lui répond invariablement que l'ar­ mée royale n'est pas en état de « bailler secours si hâtive­ ment ».

Alors, inlassablement.

les habitants d'Harfleur recons­ truisent la nuit ce que le canon a détruit le jour .

Au bout d'un mois de siège, la population est à bout de forces et sent son cou­ rage l'abandonner .

Seul l'auda­ cieux projet d'une sortie main­ tient quelque espoir au sein de la garnison qui se considère comme abandonnée .

Victo ire sans suite Le 20 septembre, les hommes de Caucourt tentent une sortie en force.

L.:échec est cuisant.

Heureux sont ceux qui peu ­ vent regagner Harfleur sains et saufs.

Deux jours plus tard, Cau ­ court sonde les intentions des Anglais, car tous craignent de severes représail­ les.

Curieuse- ment, Henry V se montre magnanime .

Les Français n' ont plus le choix et ouvrent les portes d'Harfleur à l'ennemi .

La population -quelque mille six cents familles - est aussitôt expulsée , ses biens confisqués .

Mais, comme promis , le sac de la cité et l'exécution de ses défenseurs n' ont pas lieu.

Har ­ fleur est anglaise, pour Henry V, c'est là l'essentiel.

Mais que faire de cette victoire ? La question se pose aux Anglais car, l'hiver approchant, ils ne peuvent espérer mener cam­ pagne bien longtemps .

Par ailleurs, les provisions s'épui­ sent.

les troupes sont éreintées et victimes de l'épidémie.

La grande offensive doit être remi­ se au printemps suivant.

Début octobre , l'armée d'Hen­ ry V quitte la Normandie pour gagner Calais , évitant ainsi les troupes de Charles VI qui sem­ blent enfin décidées à livrer combat.

Le 24 octobre , les Anglais sont à Maisoncelle, près d'Azincourt .

Là, les Français les attendent.

Et la confrontation sera inévitable ...

L'ARMÉE FRA~ÇAISE PARALYSEE Si l'armée française ne peut intervenir à Harfleur dans les délais , c'est qu'elle est très affaiblie par la grande désunion des princes du royaume.

Ainsi le comte Bernard d'Armagnac et son gendre, le duc Charles d 'Orléans, au pouvoir à Paris, tentent-ils par tous les moyens d'écarter de l'armée royale le duc de Bourgogne, Jean sans Peur.

Mais ils lui imposent cependant de fournir cinq cents hommes d'armes et trois cents arbalétriers .

Le Bourguignon refuse de se laisser manœuvrer et engage ses vassaux à se tenir à l'écart des hostilités.

Pire encore, un an plus tard, il offre son amitié à Henry V d'Angleterre, qui n'en demandait pas tant ...

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