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Les années 20, une époque de prospérité?

Publié le 05/10/2012

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Chapitre 5 : La fragile prospérité des années 1920 On va de 1919 à 1929. Essoufflement européen, d'autant plus prononcé si on le compare au dynamisme du Canada, Japon et États Unis. Il ne faut pas opposer super Europe avant 1918 et nulle après. Le premier conflit mondial accélère rupture entre États unis et Europe. Le SMI n'avait jamais vraiment bien fonctionné, était accepté de tous et donnait une stabilité monétaire permettant échanges, dans le cadre d'une modeste inflation. Cette grande stabilité est brisée, par la WW1. La question économique monétaire et sociale durant les années 1920 Une courte mais violente crise de reconversion Quels sont les origines de la crise de 1920-1921 ? ce sont des origines classiques ! les pays Européens manquent de tout : agriculture, matières premières ... Leur reconstruction nécessite de faire appel aux jeunes puissances extra-Européennes comme les États-Unis. Et aux États-Unis, l'industrie doit satisfaire une demande intérieure sacrifiée pendant le conflit. La production continue à croitre, et les bénéfices sont réinvestis dans un outillage moderne. Or en 1920, cette croissance surtout aux EU qui repose sur demande intérieure et extérieure s'essouffle du fait des choix nouveaux de l'administration américaine : président Harding (républicain), qui engage le pays dans une politique de déflation (réduire masse monétaire en augmentant les taux d'intérêts OU en annulant des commandes passés par l'état ou l'administration ET en limitant les crédits extérieurs). Cette politique de redréssement du crédit arrive au moment où la demande Européenne s'essoufle ... Car il ya un début d'une relance de la production Européenne (-demande importation) et car l'argent prêté par les américains diminue, qui permettait aux Européens d'acheter des marchandises aux E-U, et de maintenir les échanges commerciaux. Cette restriction du crédit, dépréciation monétaire, entraîne de manière mécanique une diminution sensible des commandes de l'Europe. Donc par cette diminution, crise de surproduction aux États-Unis. Crise qui conduit à une chute des prix, donc baisse de la production pour remonter les prix, crise sociale, montée du chômage, +4.5 millions de chômeurs fin années 1920 aux E-U. Cette crise aux E-U est brève mais violente : elle est mal ressentie car elle fait suite à un BOOM économique de 1919, caractérisé par une hausse des prix, de la production, spéculation sur les marchandises. Les mesures déflationnistes de Andrew Mellon (secrétaire au trésor), entraînent une chute de la production, des prix de 1920 à 1921, (-40% produits industriels). Quelle réaction ? LE REPLI : les EU réservent le marché américain aux produits nationaux. Cela se traduit par une augmentation des tarifs douaniers, +38% $ : tarifs MC Cumber. ET par des contingentements : limiter le nombre de produits pouvant venir sur le sol Américain. DONC cela conduit malheureusement à une extension de la crise des produits exportateurs vers les EU et surtout le JAPON (exportait de la soie vers les EU). Donc crise du Japon. La vieille Europe et d'abord la Grande Bretagne est touchée, la France également. Signe de reprise dés 1922 ! Mais la géoéconomie du monde est en profondeur bouleversée par le premier conflit mondial. Une fois les hostilités terminées, la crise durable continue, qui rend instable les relations à la fois politique et économique du monde. Les bouleversements durables des économies La question des réparations D'après le Traité de Versailles, l'Allemagne doit réparer. De nombreux désaccord entre les Alliés : estimation du montant, envenime les relations internationales au cours des années 1920. En France, le slogan de Klotz « l'Allemagne paiera « est devenue faux, l'Allemagne esquive les réparations, pour protéger son économie et pour des raisons morales. Cette question des réparations est liée au principe de sa responsabilité unilatérale, contestée par l'opinion sociale. Par le Traité de Versailles, l'Allemagne s'est engagée à payer pour tous les dommages causés à la population (dommages civils, aux biens, remboursement des allocations, pensions, payées pendant la guerre ou qui doivent être payés aux mutilés, blessés, invalides de cette guerre). L'article 231 du traité de Versailles impose ces réparations, mais le 232 déclare que les ressources de l'Allemagne sont insuffisantes pour assurer complète réparation des pertes et dommages. La Commission des Alliés devra fixer les montants par « la justice, l'équité et de la bonne foi «, formule de NORMAN DAVIS (représentant américain), problème de l'interprétation de l'article 221, les vaincus comprennent ca comme une réparation intégrale pour Clemenceau, la France ... nécessitant que l'Allemagne soit en mesure de payer ... dés 1919, la difficulté est que les politiques sont incapables de répondre aux problèmes des détails techniques. La formule « L'Allemagne paiera « masque les difficultés de d'indemnisation. En Allemagne, mise en place du difficile travail de la commission des réparations REPKO, chargée de définir la somme. La France va se caractériser par son intransigeance, les États-Unis rejettent ce traité (non ratification donc par un des vainqueurs). La Crainte d'une revanche Allemande pousse les Français à affaiblir Allemagne. Se met en place la « petite entente «, référence à la mise en place d'une alliance France Hongrie Tchécoslovaquie Roumanie, pour ne pas que le traité soit arrangé. La REPKO évalue les dommages et essai de fixer les montants pendant ce temps. Deux conférences importantes : celle de SPA, en Belgique, dans laquelle on dit qui va avoir quoi : la France obtient 52 % des réparations. Puis conférence de Londres en 1921, qui fixe le montant des réparations qui atteint 132 milliards de mark OR (non dévalués), 3% du PIB de l'Allemagne en 1913. Ces 132 milliards s'ajoutent à l'Allemagne touchée elle-même par la guerre, perte des colonies, de riches régions comme la Silésie. D'un point de vue économique, les brevets Allemands passent à l'ensemble de la communauté internationale. Crainte des Britanniques n'est plus la flotte allemande, c'est de voir une France trop puissante sur le continent. Même en France, beaucoup d'hommes politiques comprennent les difficultés des réparations, et cherchent comme les Britanniques des allégements des paiements allemands en ayant la certitude d'obtenir ces réparations. Ce réalisme est incarné par Aristide Briand. En janvier 1922, affaire de la Rour : plusieurs évènements vont inciter Poincaré à rigoureusement appliquer le traité de Versailles. D'abord, l'échec du « traité de garantie « avec la Grande Bretagne, + rapprochement Germano-russe concrétisé par les accords de Rapallo en Italie, conférence de Gènes pour le SMI, pemière conférence où invite soviétique. L'idée allemande est de faire pression sur le GB, si vous nous en demandez trop, on cherche de l'aide chez les Russes. Dernière évènement, décision britannique en juillet 1922, qui exige de leurs anciens Alliés le remboursement des dettes contractées par eux pendant la guerre. Sur ce point, la France met comme condition de ce remboursement des EU et GB le paiement des réparations allemandes. Dans le contexte ou la France ne persévérait pas les réparations allemandes, elle refuse de rembourser ! A moins qu'il n'y a en échange le gage productif : si durant cette période ou l'Allemagne se dit incapable, les alliés pourraient se servir eux-mêmes dans les mines de la Ruhr. C'est de cette manière que se soulève le « Gage Productif «, payé en nature chez le débiteur défaillant. Dans ce contexte, le moindre prétexte peut faire monter les tensions entre la France et l'Allemagne et la France et ses anciens alliés. Automne 1922, on est au bord de l'épreuve de force. Un retard de poteau électrique de l'Allemagne conduit la France à saisir la REPKO, qui le 26 décembre, décide par 3 voix contre une (France Belgique Italie britannique non) l'occupation de la Ruhr. Les troupes franco-belges pénètrent dans la Ruhr le 11 janvier 1923. La réponse de l'Allemagne à cette occupation est la résistance passive : c'est une grève générale dans la Ruhr, qui touche 2 000 000 d'ouvriers, et qui est soutenue par l'état allemand financièrement. C'est une sorte de bras de fer engagé entre la France, l'Allemagne, sous le regard des anglo-saxons. 13 morts en mai, un allemand fusillé pour avoir fait sauter un train militaire français. Pointcarré fait venir des mineurs du Nord pas de Calais, des mineurs belges, renforce les troupes d'occupation, développe les soldats du génie (permettent le passage des troupes en construisant des pont etc) et fait expulser 150 000 allemands. A la fin du printemps, l'économie de la Ruhr est rehaussée. Le désordre monétaire C'est l'une des difficultés maje0ure pour la vieille Europe. La question monétaire s'installe de façon permanente est rend difficile le relèvement économique de l'Europe. Les années suivant la premiere Guerre mondiale est marquée par une crise monétaire : les taux de change ne retrouvent pas leur parité monétaire, les cours appliqués dans la pratique présentent une instabilité. Cette crise monétaire coïncide avec un déséquilibre économique marqué par une hausse des prix. La guerre a fait réapparaitre ce mal d'une inflation forte disparue d'avant guerre. Au final, la valeur de la monnaie dépend peu de son gage en or. En faites, cette valeure est commandée par des facteurs de psycho collectives : la confiance ou méfiance générale à l'égard de telle ou telle monnaie. Les achats massifs de monnaies nationales ne font finalement que traduire la perte de confiance ou confiance dans une monnaie nationale. CRISE MONETAIRE BRITANNIQUE Avant, place de Londres primordiale. Le dollar n'était pas une référence mais la livre l'était. Pendant la guerre, les banques américaines ont consentis d'importants crédits aux britanniques. En 1920, ils s'interrompent, et cela conduit à une baisse de la livre par rapport au dollar. Quelles conséquences ? En plus d'un an, le livre pers le tiers de sa valeur par rapport au dollar. Cela survient dans un contexte inflationniste dans tous les pays européens. Décision américaine de couper les crédits aux gouvernement de Londres pour leurs achats au royaume Uni, balance commerciale Britannique connaît un déficit, qui n'est plus compensé par la balance des paiements. CRISE MONETAIRE ALLEMANDE JANV 19 JANV 20 JANV 21 JANV 22 JUIN 22 OCT 22 JANV 23 JLLET 23 SEPT 23 OCT 23 8.9 64.8 76.7 191.8

« Cette crise aux E-U est brève mais violente : elle est mal ressentie car elle fait suite à un BOOM économique de 1919, caractérisé par une hausse des prix, de la production, spéculation sur les marchandises.

Les mesures déflationnistes de Andrew Mellon (secrétaire au trésor), entraînent une chute de la production, des prix de 1920 à 1921, (-40% produits industriels).

Quelle réaction ? LE REPLI : les EU réservent le marché américain aux produits nationaux.

Cela se traduit par une augmentation des tarifs douaniers, +38% $ : tarifs MC Cumber.

ET par des contingentements : limiter le nombre de produits pouvant venir sur le sol Américain.

DONC cela conduit malheureusement à une extension de la crise des produits exportateurs vers les EU et surtout le JAPON ( exportait de la soie vers les EU).

Donc crise du Japon.

La vieille Europe et d’abord la Grande Bretagne est touchée, la France également.

Signe de reprise dés 1922 ! Mais la géoéconomie du monde est en profondeur bouleversée par le premier conflit mondial.

Une fois les hostilités terminées, la crise durable continue, qui rend instable les relations à la fois politique et économique du monde.

B) Les bouleversements durables des économies La question des réparations D’après le Traité de Versailles, l’Allemagne doit réparer.

De nombreux désaccord entre les Alliés : estimation du montant, envenime les relations internationales au cours des années 1920.

En France, le slogan de Klotz « l’Allemagne paiera » est devenue faux, l’Allemagne esquive les réparations, pour protéger son économie et pour des raisons morales.

Cette question des réparations est liée au principe de sa responsabilité unilatérale, contestée par l’opinion sociale.

Par le Traité de Versailles, l’Allemagne s’est engagée à payer pour tous les dommages causés à la population (dommages civils, aux biens, remboursement des allocations, pensions, payées pendant la guerre ou qui doivent être payés aux mutilés, blessés, invalides de cette guerre).

L’article 231 du traité de Versailles impose ces réparations, mais le 232 déclare que les ressources de l’Allemagne sont insuffisantes pour assurer complète réparation des pertes et dommages.

La Commission des Alliés devra fixer les montants par « la justice, l’équité et de la bonne foi », formule de NORMAN DAVIS (représentant américain), problème de l’interprétation de l’article 221, les vaincus comprennent ca comme une réparation intégrale pour Clemenceau, la France … nécessitant que l’Allemagne soit en mesure de payer … dés 1919, la difficulté est que. »

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