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Les cataractes du Nil

Publié le 11/01/2015

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Les cataractes qui jalon-nent le cours du Nil de Khartoum à Assouan sont en fait des rapides correspondant à des ac cidents géologiques. Dans le grand S que dé-crit le fleuve avant d'en-trer en Égypte sont éga-lement cirsconscrits les plus importants vestiges du royaume de Koush et de l'ancienne civilisation nubienne. S i l'on remonte le Nil sur une centaine de kilomè¬tres au départ de Khartoum, confluent du Nil bleu et du Nil blanc, on atteint la sixième cataracte, énorme chaos de roches volcaniques d'une di-zaine de kilomètres de lon-gueur et de 150 m de hau-teur, témoin de l'activité tec-tonique de la région. Le ba-salte rougeâtre qui constitue ces rapides n'est pas très dur, et le Nil y a creusé une gorge étroite aux parois abruptes, dans laquelle ses eaux s'en-gouffrent avec violence. Au milieu du défilé, le fleuve, qui ne dépasse pas 200 m de lar-geur, doit encore bifurquer vers la gauche, décrivant pres¬que un angle droit, pour sor¬tir de ce chaos rocheux. Une fois cet obstacle franchi, il re¬prend un cours plus serein et se dirige vers le nord-est à tra¬vers un désert de plus en plus aride. C'est légèrement en aval, entre la sixième et la cin¬quième cataracte, que le Nil longe des vestiges archéologi¬ques qui sont parmi les plus importants du Soudan : les ruines de Méroé, ancienne ca¬pitale du royaume de Koush. Des dizaines de petites pyra¬mides d'une douzaine de mètres de hauteur s'y dres¬sent dans un paysage lunaire. Rapides et fourrés de papyrus A 180 km en aval de Méroé, après le confluent de l'At-bara - le dernier et l'un des plus importants affluents du Nil commence la cinquième cataracte, qui ne ressemble en rien à la sixième : le fleuve se ramifie, se divise en che¬naux de largeur variable, contourne de nombreux îlots et des grandes îles- celle d'El-Oucheir mesure une vingtai¬ne de kilomètres de longueur.

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