LES CHRONIQUEURS
Publié le 27/02/2008
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Pendant des siècles, l'histoire est demeurée un genre savant réservé aux clercs, qui rédigeaient en latin des annales et des vies de prince ou de saint ; c'est ainsi qu'Eginhard écrivit au lx. siècle une Vie de Charlemagne. Puis, sous l'influence des chansons de geste, des oeuvres en français et en vers apparaissent, mais elles embellissent les événements passés. Le genre historique naît avec les croisades. On est avide d'entendre les narrations détaillées de cette grande épopée vécue, mais on les veut authentiques, et ce sont des témoins oculaires qui, dès lors, vont raconter en prose leurs souvenirs. Ainsi, les deux premiers chroniqueurs sont des combattants de la IVe croisade, Robert de Clari et Villehardouin. Les faits contemporains ne sont plus transfigurés par l'imagination populaire, ils sont relatés avec minutie et vérité. Mais la conception du récit historique subit une grande transformation entre un Villehardouin et un Commynes.
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