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Les débuts du Consulat

Publié le 28/06/2012

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La restauration des finances acheva de rallier au Gouvernement le monde des affaires. L'entrée au ministère des Finances d'un technicien réputé. Gaudin. et la suppression de l'emprunt forcé remplacé par une taxe de 25 p. 100 des contributions, donnèrent confiance aux capitalistes et aux banquiers qui avancèrent l'argent nécessaire. Puis Gaudin. complétant l'oeuvre du Directoire, assura une rentrée régulière des impôts par la création de la Direction des Contributions directes (24 novembre 1799) :à la place des municipalités qui s'étaient montrées négligentes, incompétentes, peu indépendantes, des fonctionnaires appelés contrôleurs

« ---·UOiiiLIIIIb-'!l!Oi11i!tti$!-Oi!lllli01Mbi .....

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, .,., -----------""~·-· --"""""'·'" Le Consulat f 135 lassitude du pays faisait le Jeu de son ambitton et les mtérêts satisfaits ne se préoccuperatent pas des principes.

Son désir effréné du pouvoir n'était d'ailleurs pas égoïste.

Bonaparte se proposait de pacifier les espnts.

d'unir tous les Français.

roya­ listes et révolutionnaues.

émtgrés et terroristes.

et de les faire travailler d'un commun accord à la grandeur de la patrie.

Pour cette œuvre d'apaisement.

Bonaparte était prêt à faire appel à tous les hommes de bonne volonté.

de quelque parti qu'ils fussent : «Je suis national.

disait-il.

j'aime les honnêtes gens de toutes les couleurs.» La Constitution de 1 'an VIII Quelques semaines suffirent à Bonaparte pour établir solide­ ment son autorité en France.

li rédigea une nouvelle Constitu­ tion.

la Constitution de l'an VIII.

et réorganisa l'administra­ tion.

La Constitution, parue un mois à peine après le coup d'État, fut l'œuvre personnelle de Bonaparte.

Très différente de celles de 1791 et 1795, elle établissait le suffrage universel.

mais en même temps elle supprimait toute élection.

Les citoyens se bornaient à présenter des listes de candidats (on disait de notabilités), parmi lesquels étaient choisis les membres des Assemblées, les Consuls et les fonctionnaires.

ll y avait deux Assemblées législatives.

le Tribunat et le Corps Législatif.

mais elles étaient presque sans pouvoir.

Le Premter Consul avait en effet seul le droit de proposer des lois : il les faisait préparer et rédiger par un Conseil d'État nommé par lm.

Le projet était ensuite porté au Tribunat qui le discutait et mdiquait son opinion par un vœu de refus ou d'acceptation.

Enfin le Corps Législatif entendait les arguments de trois Conseillers d'Etat et de trois Tribuns et acceptait ou repoussait le projet sans pouvoir le discuter ni l'amender.

Ams1 ceux qui discutaient ne votaient pas, ceux qui votaient ne discutaient pas.

Une troisième Assemblée, le Sénat.

avatt une double fonc­ tion : d'une part il chotstssatt dans les listes de notabilités ses propres membres.

ceux du Tribunat et du Corps Legtslattf et les trots Consuls; d'autre part, tl annulatt les actes contraues. »

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