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Les démocraties libérales en Occident

Publié le 09/07/2012

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Le Congrès

- Il siège au Capitole, à Washington. Le Sénat est composé de 1 00 sénateurs (2 par État) élus pour six ans, renouvelables par tiers tous les deux ans. Il partage le pouvoir législatif avec la Chambre. Mais, seul, il ratifie les traités, contrôle les nominations de hauts fonctionnaires fédéraux et juge les procédures d'impeachment du président. La Chambre des représentants est renouvelée tous les deux ans. Elle compte 435 membres répartis entre les États en fonction de leur population. La Chambre partage le pouvoir législatif avec le Sénat, mais elle a seule l'initiative des lois financières.

« LES DÉMOCRA Tl ES OCCIDENT ALES -Les progrès scientifiques, considérables depuis le x1x• siècle, confir­ ment l'homme dans sa conviction de parvenir, à terme, à percer la plupart des secrets de la nature et de pouvoir ainsi domestiquer le monde qui l'entoure.

e La démocratie libérale découle de cette confiance Puisque l'homme est capable de faire progresser les choses, les régimes politiques doivent lui laisser le maximum de liberté, dans l'in­ térêt même de l'ensemble de la société.

- Les « libertés fondamentales , sont garanties à tous les citoyens.

- Le libéralisme politique, fondé sur le principe de la « souveraineté populaire >>, se manifeste principalement par les élections libres et le multipartisme, par la séparation des pouvoirs et par l'alternance des forces politiques au pouvoir.

- Le libéralisme économique postule que, dans le domaine écono­ mique comme dans le domaine politique, il existe un « ordre naturel >> qu'il faut respecter.

La liberté laissée aux producteurs et aux consom­ mateurs d'agir selon leur propre initiative et selon leurs propres inté­ rêts ne pourra que favoriser la prospérité de tous.

La libre entreprise et la libre concurrence au sein d'une économie de marché sont donc les ressorts essentiels de l'activité économique.

- Le libéralisme social donne théoriquement à chaque individu le droit d'occuper dans la hiérarchie sociale la place que lui valent ses capacités et son mérite.

- Le libéralisme culturel repose sur la conviction que le progrès intel­ lectuel dépend de la libre confrontation de toutes les idées.

2.

UN SYSTÈME SOUPLE ET PERFECTIBLE La critique marxiste dénonce la '' démocratie bourgeoise >> qui ne serait qu'une «démocratie formelle>>, et la « superstructure>> idéolo­ gique mensongère de l'exploitation capitaliste.

Elle condamne ce capitalisme qu'elle accuse de manquer de rationalité économique (ce qui apparaît lors des crises par exemple) et son injustice sociale.

Mais le système démocratique libéral a su faire la preuve de ses facul­ tés d'adaptation et corriger les insuffisances économiques et sociales les plus criantes que l'on pouvait lui reprocher.

• Un libéralisme économique aménagé L'intervention de l'État en matière économique, variable selon les pays, a été généralisée depuis la grave crise des années trente et après la deuxième guerre mondiale.

Elle a été déterminante au cours des « Trente Glorieuses >>,années au cours desquelles la croissance fut à la fois forte et régulière.

Même si le débat concernant le « plus d'État ou. »

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