Les impôts directs sous l'Ancien Régime
Publié le 27/02/2008
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La lourde contribution des roturiers. L'imposition foncière, mobilière et personnelle, la «taille», doit son nom à l'entaille que les paysans faisaient dans le bois pour marquer leur redevance. Levée pour la première fois comme mesure exceptionnelle par Saint Louis, à l'occasion de la croisade de 1248, la «taille royale» devient ordinaire et perpétuelle pendant la guerre de Cent Ans et sera ensuite en constante augmentation. De 9 millions de livres sous François Ier, elle passe à 64 millions en 1780. Louis XIV, ruiné par les guerres et les fastes de Versailles, lui adjoint, en 1695, la «capitation», ou taxe par tête, et, en 1710, le «dixième», perçu sur le revenu, qui, en principe, doivent toucher toutes les classes.
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