LE MEXIQUE AU DÉBUT DES ANNÉES 1970 (histoire du pays et géographie physique)

« Le volcan Popocatépetl (5 425 m), coiffé de neiges éternelles, donne encore des signes d'activité .

On y exploita longtemps d'immenses gisements de soufre.

(Atlas Photo) volca ns sont doubles, un cratère encore actif étant accolé à une montagne éteinte, ainsi sont associés, près de Mexico, l'Ixtaccihuatl (5 286 rn) dont le sommet majestueux porte des neiges étel'llcl!es d'où son nom : la Dame Blanche) et le Popocatépetl (5 452 rn) qui donne toujours des signes d'activité.

Celle région est d'ailleut·s particu lièrement instable : en 1943, la sét· ic des volcans s'est enrichie d'une nou­ velle unité, le Paricutin, apparu brusquement au milieu d'un champ ct qui, deux ans plus tard, s'élevait à 600 rn, après avoir ravagé toute la contrée envi t·onnanlc.

Ces ét·uptions volcaniques ont comp lètement désorganisé le drainage de la partie méridionale de l'alliplano qui monte souvent à plus de 2 000 m.

Les sierras de Zacalecas, ol'icntées Nord-Sud, servant de limit e cnlt·e les bassins du rio Let·ma, dont les caux vont au Pac ifiqu e, cl le bassin du Panuco orienté vers l'Atlantique.

De nombreuses ré­ gions échappent encore au drainage organisé.

La plus c>~ractéristique est celle du haut pla­ teau de l'Anahuac dont le nom, qui signifierait « dans les caux » , s'expliquerait pat · la multi­ plicité des cuvettes dues à l'accumulation des eaux dans les cavités créées par les nombreuses éruptions.

Ces cuvettes, qui ont été plus ou moins comblées par des alluvions fertiles d'ori­ gine volcanique, retiennent encore de nombreu­ ses nappes d 'eau dans la mesure Ott les hommes ne les ont pas fait dispat·aître comme ils ont asséc h é les lagunes qui entouraie nt, à l'ari'Îvée des Espagnols, Tenotchitlan, l'actuelle l\lexico.

L'Oaxaca, le Yucatan Au Sud de la barrière volcanique, la pt·ofonde vallée du Balsas sépare le Mexique du Nord de l'ensemble montagneux d'Oaxaca.

D a ns ce.

sec­ leur instable des séismes sont ft·équ e nls.

Cette région complexe, de transition entre le Nord cl le Sud , est un pays de moyennes onlagncs, coupées de failles, de profondes \ allées.

Les bassins sont nombreux : en altitude , ils t·eç . oi­ venl assez d'cau pour êtt·e fertiles alo r s que les basses pentes n'ont qu'une végél o.tion cla ir­ semée de plantes xérophiles.

Les bas sins d'alti­ lude les plus importants sont celu i d'Oaxaca et celui de Techuacan situé à 1 650 m.

Au Sud de la vallée du Balsas , la plaine côtière étroite est, dans l'ensemble, encore peu peuplée, mais la grande baie d'Acapulco, bordée de hautes falaises, a favorisé l'élabli;semcnl de celte magnifique station balnéaire o ù afflu ent les touristes.

Les montagnes d'Oaxaca s'a rrêten t vers l'Est au-dessus d'un pt·ofond sillon mé ridien peu éle, ·é (260 rn) qui mel en relation le Pacifique et le golfe du !\lexique.

C'est l'isthme de Tehuantepec.

Au Sud-Est , les hautes terres Chiapas dominent le couloir de Tehuantepec tandis qu'au Nord-Est, il est bordé p" r la plaine marécageuse où s'élève Villahcrmosa A cette zone marécageuse succède , vers l'Est, un grand plateau calcaire, peu élev é, le Yuca­ lan; l'altitude n'y dépasse pas 200 m.

Seule l a. »