Devoir de Philosophie

Les syndicats français ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

I. — Une classification malaisée

1. Révolutionnaires et réformistes

Entre 1965 et 1980 environ, on classait traditionnellement les syndicats français en deux catégories : syndicats révolutionnaires (CGT et CFDT, unies dans l'action dans les années 70), et réformistes, partisans de la concertation et de la politique contractuelle, (FO, CGC, CFTC), réticents devant la grève.

2. Face à la crise

L'aggravation de la crise, la pratique de la rigueur par un gouvernement socialiste, la rupture entre PC et PS ont bouleversé le paysage : CGT et CFDT ont rompu ; la seconde se retrouve plus proche de la CGC et de la CFTC, cependant que FO oscille entre réalisme et refus de la rigueur. L'atmosphère générale est morose. La syndicalisation est faible (entre 13 et 20 % des salariés) et elle est en baisse. Les ouvriers, selon le CREDOC, se syndiquent moins que les paysans (8 % contre 22 %) et que les cadres supérieurs et professions libérales (14 %).

Liens utiles