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L'EUROPE EN 1945 (histoire)

Publié le 02/05/2012

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« Les peuples ont droit à disposer d’eux-mêmes «. C’est la formule exprimée le 11 février 1945 lors de la conférence de Yalta, déclaration représentative de l’état de l’esprit d’après guerre, et qui prépare le monde à la future décolonisation. En effet, l’année 1945marque la fin de la deuxième guerre mondiale, qui s’est achevée précisément le 2 septembre 1945 avec la capitulation japonaise. On s’intéresse ici à l’Europe. L’Europe a été le lieu principal où ont pris place les affrontements. Elle apparaît aussi comme « la grande perdante «. Le constat est lourd, tant sur les plans politique, économique et social.

Alors on peut se demander : en quoi les lourdes pertes enregistrées, les destructions morales, démographiques, matérielles, culturelles et économiques, peuvent-elles mener à de nouvelles mesures, comme l’abaissement des droits de douane pour favoriser l’entente internationale ?

On tachera de décrypter la situation de l’Europe de 1945 en trois points : tout d’abord, en abordant l’aspect économique, puis l’aspect moral, et enfin, l’aspect politique. 

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« entente économique pour éviter de déclencher de nouveaux conflits. L’abaissement des droits de douane, le GATT, rend l’import-export et les connections du marché international plus efficaces.

D’autre part, afin de venir en aide aux pays en difficultés, un Fond Monétaire International est crée (FMI). Aussi, les accords de Bretton Woods ont joué un rôle important.

Mais il ne faut pas non plus négliger un aspect essentiel de la relance d’après guerre de l’Europe : étant donné que de nombreuses régions ont été victimes d’affrontements, elles en portent les stigmates de par le taux de destruction important qu’elles ont connu.

Il est alors bon de reconstruire, ce qui offre emploi, et donc relance en partie l’économie.

Malgré cette apparente relance, cette ferveur pour l’entente économique internationale, les populations ne bénéficient pas toujours des fruits de la nouvelle croisse.

Il faudra par exemple attendre 1947 pour voir disparaître les tickets de rationnement alimentaire dans le cas de la France. La guerre a donc détruit les économies européennes mais la fin de la guerre et les mesures instaurées en réaction vont plus ou moins la relancer.

Mais la reconstruction économique ne pansera pas les plaies morales.

Les pelles, d’un côté, bâtissent, reconstruisent, réparent, de l’autre, enterrent, se souviennent, et punissent. L’Europe est étouffé sous le poids des découvertes des horreurs de la guerre. 300 000 morts en camps de concentration, entre 1941 et 1942.

1 300 000 morts, victimes de la Showa par balles.

4 800 000 morts en camps d’extermination.

Un bilan considérable, que l’Europe a du mal à porter.

La destruction morale des européens passe par la destruction humaine, l par les destructions culturelles avec les génocides juifs et tziganes, mais aussi par la destruction démographique.

En effet, on compte près de 60 millions de morts, dont beaucoup de civils.

Alors, même si la fin de la guerre insuffle joie et espoir dans les foyers d’Europe, ce coup de sifflet final ne fait pas ressurgir les morts de terre.

Ainsi, une certaine ranc œ ur prend le pas.

Un désir de vengeance.

On veut punir les auteurs et les collaborateurs qui ont saigné le monde et plus particulièrement l’Europe. L’état d’esprit de l’Europe de 1945 est clair : on veut bâtir un nouvel avenir en punissant les méfaits du passé.

Alors, les procès de Nuremberg sont ouverts, le 20 septembre 1945.

Ces procès ont pour volonté première de punir.

Mais ils portent aussi d’autres objectifs : ils se veulent de protéger l’avenir en faisant un exemple et ont aussi une fonction mémorielle, en souvenir des victimes de la. »

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