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L'Europe féodale

Publié le 07/09/2011

Extrait du document

europe

814

Mort de Charlemagne.

814-840

Règne de Louis le Pieux.

843

Traité de Verdun.

Partage de l'Empire carolingien et création de trois royaumes: Francie occidentale, Lotharingie et Francie orientale (Germanie).

856

Invasion de l'Angleterre par les Danois.

871-899

Alfred le Grand, roi de Wessex (Angleterre), triomphe pour un temps des Danois.

827

Conquête de la Sicile par les Arabes.

866

Victoire de Robert le Fort

sur les Normands à Brissarthe.

869

Premières incursions hongroises

en Italie du Nord.

888-898

Eudes, comte de Paris, élu roi de Francie occidentale.

europe

« la justice, dirigent l'administration , recrutent des soldats.

Pour récompenser leurs meilleurs guer­ riers et leurs fidèles , ils leur concèdent généra­ lement une terre avec les hommes et les revenus (récoltes, redevances) qui s'y rattachent, pour leur permettre de vivre et d'entretenir chevaux et armement.

D'abo rd appelé bénéfice, ce bien concédé est le fief (du latin feodum), fondement de la société féodale qui se développe à partir du x• siècle .

Celui qui accorde ce fief au vassal est le suzerain .

Les liens de vassalité [;affaiblissement du pouvoir royal au x·· siècle et l'insécurité favorisent le renforcement de la vassa­ lité .

À la fin du siècle , presque tous les seigneurs et grands propriétaires se trouvent engagés dans des liens de fidélité personnelle à l'égard d'un ou de plusieurs personnages plus puissants qu'eux.

La recommandation a pris désormais le nom d ' hommage, ensemble de gestes par lesquels le vassal devient, au cours d 'une cérémonie , l'hom­ me de son suzerain.

Le vassal, tête nue, s'agenouille devant son seigneur en signe de soumission, joint ses mains dans les siennes, puis prête un serment de fidé­ lité sur des reliques.

Le suzerain remet ensuite un objet qui matérialise le fief, une motte de terre pour un domaine , une branche d'arbre pour une forêt , une clef pour un château.

C'est l'investiture du fief.

Ce lien indissoluble qui unit les deux hommes implique des obligations réciproques.

Le vassal doit à son seigneur aide et conseil : aide 1 Seigneurs Grands propriétaires VASSAUX .

• • '} u.

' ......

Le chevalier, tête nue , s'agenouille en signe de soumission devant son seigneur et reçoit l'accolade (ici un simple soufflet avec un gant).

Cette enluminure représenterait Charlemagne faisant chevalier un de ses preux lieutenants.

militaire en l'accompagnant à la guerre quarant e jours par an (se rvice d'ost ) ou en gardant son château; aide financière éga leme nt dans quatre cas précis: quand le seigneur arme son fils aîné chevalier, quand il marie sa fille aînée, pour payer la rançon du suzerain quand il est fait pri­ sonnier et quand il part pour la croisade.

Il doit enfin , lorsqu e son seigneur rend la justice , l'aider de ses conseils.

En échange, le seigneur doit pro­ téger et défendr e son vassal , subvenir à son entre­ tien soit en le nourrissant à sa table , soit le plus souvent en lui concédant un fief.

Ce contrat moral ne cesse qu'à la mort d 'un des deux contractants ou si l'un des deux ne rem­ plit pas ses engagements.

Celui qui ne respecte pas ses obligations est alors déclaré félon.

Dans ce cas, le seigneur con fisque le fief de son vassal infidèle, tandis que le vassal peut refuser son aide au seigneur fé lon.

À la mort du vassal , le fief Les chansons de .....

geste glorifiant Charlemagne sont nombreuses.

Cette miniature du xV" siècle représente ta pesée de son âme par des anges peu après sa mort.

Les bienfaits -construction d 'églises -étant plus lourds que son corps , nul doute que la voie du Paradis lui soit tout ouverte .

......

Les liens vassaliques .

La société féodale avait la forme d'une pyramide d 'hommages ayant le roi à sa tête .

Héritiers du prestige du sacre à Reims , tes rois capétiens ne prêtaient hommage à personne , mais tous tes seigneurs du royaume devaient leur prêter serment.

revient en principe au seigneur.

En fait , le fief est devenu rapidement héréditaire, le vassal ayant pris l'habitude de le transmettre à son fils.

Celui-ci doit en échange payer une taxe, le droit de relief (pour relever le fief) , et prêter l'hommage vassa­ lique .

Souvent, pour agrandir leurs possessions , des vassaux ont prêté serment à plusieurs sei­ gneurs qui leur ont accordé chacun d'autres fiefs.

En cas de conflit entre des seigneurs différents , il devenait difficile de rendre à la fois tous les devoirs de vassalité.

On a donc pris l'habitude de choisir un seigneur prioritaire à qui l'on prête un hommage lige .

La pyramide féodale Peu à peu , une hiérarchie de seigneurs et de vas­ saux s'est mise en place , donnant à la société la form e d' une pyramide d 'hommages.

À la base, on trouve ceux qui n'ont pas de vassaux, souvent de modestes châtelains ou de simples chevaliers, des guerriers possesseurs d'un cheval; au milieu, les seigneurs grands pro­ priétaires; en haut , les grands vassaux, ducs, mar­ quis, comtes ou évêques.

Au sommet, le roi, chef suprême de cette hié­ rarchie , n'est vassal de personne.

Lorsque les rois sont faibles , leurs vassaux jouissent alors d'une large indépendance; dans le cas contraire, ils les contraignent à l'obéissance.

Cette organisation pyramidale de la société s'est surtout développée dans les régions situées entre le Rhin et la Loire , avant de gagner la Germanie, l'Angleterre , la Bourgogne , l'Espagne et les royaumes francs ins­ tallés en Terre sainte au lendemain des premières croisades (x1·· siècle).

Ce système féodal né dans la violence au IX' siècle est définitivement organisé à partir du. »

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