L'EUROPE OCCIDENTALE DE 1945 JUSQU'A NOS JOURS

« Doc 5 p.213 : notez la modestie du discours : pas de phrase enflammée, pas d'emportement lyrique, contrairement auxgrands projets Truman et Jdanov, 3 ans plus tôt. L'ambition est donc de construire pas à pas, modestement une Europe clairement libérale. · 1954 : le projet de CED (communauté européenne de défense).

C'est la deuxième étape : le projet est celui d'une armée commune composée de contingents issus de chacun des pays, opérant dans le cadre de l'OTAN.

Cela suppose donc deréarmer la RFA ! Peut-on, partout en Europe, accepter la renaissance d'une armée allemande, si tôt après la guerre ? Doc 2 p 272 : le non au projet vient de la France, en août 1954, le parlement rejette le projet.

Notez l'allusion à laWehrmacht, l'idée d'écrasement, de duperie (le poignard caché) : l'affiche est très dure, insultante pour le peuple allemand. Retour sur problématique : ce document montre que les sentiments nationaux ne sont pas effacés en 1954, qu'ils sontsuffisamment puissants pour empêcher la réalisation d'un projet militaire, l'union des peuples européens est peut être une évidence intellectuelle mais pas une réalité observée !! 27 mars 1957 : signature du traité de ROME.

Doc.

p.

219 : création de la CEE, dont le volet économique essentiel est ladiminution progressive des droits de douane entre Etats membres.

Notez l'ambition finale : « créer de la prospérité » Parallèlement, mise en place du projet EURATOM, visant par la coopération scientifique à développer le nucléaire civil. Au total, une fédération se met progressivement en place, une fédération économique. II- Les succès de la Communauté Européenne : A.

Les élargissements successifs : Le Royaume-Uni : n'est pas intéressé par la CEE dans un premier temps : le Commonwealth semble une solution plusintéressante.

Il crée cependant l'Association de Libre-échange Européen ou AELE (carte p.

218) dont le but n'est pasd'arriver à une plus forte intégration des Etats comme la CEE le prévoit dès le traité de Rome. La candidature britannique est cependant déposée en 1961. Doc.

1 p.

214 : voila ce qu'en dit le Général De Gaulle, président de la République en 1963.

Comptez le nombre d'attaques directes ou sournoises, voire méprisantes : Là encore, on décèle des rapports tendus entre deux peuples, contraires à l'esprit d'unité des ambitions européennes.L'argument essentiel de De Gaulle est que le R-U est trop lié aux Etats-Unis.

La candidature est donc refusée en 1963,1967. Finalement, entrée du R-U dans la CEE en 1973, avec l'Irlande et le Danemark. 1981 : entrée de la Grèce. 1986 : entrée de l'Espagne et du Portugal. 1995 : entrée de l'Autriche, de la Suède, de la Finlande. 2004 : + Est-Lett-Litu-Pol-Rep Tcheque-slovaquie-Hgrie-Slovénie-Malte-Chypre. B.

La PAC, un grand succès :. »