L'Europe sous la terreur hitlérienne

« manisme.

Elle s'organise en liaison avec l'extérieur et pratique le renseignement et l'action militaire contre l'occupant.

Dans certains pays, ce sont des armées de partisans qui se constituent.

Ses formes sont diverses : t une résistance civile individuelle et spontanée, comme celle des étudiants tchèques qui manifestent à l'anniversaire de l'indépendance, le 28 octobre, ou celle des Danois qui sortent du café où vient d'entrer un soldat allemand.

Elle s'exprime, aussi , par la désobéissance civile de masse, comme le refus des jeunes Français du Service du travail obligatoire, ou le refus des enseignants norvégiens d'adhé­ rer à l'organisation de jeunesse fondée par Quisling ; t une résistance civile collective, comme celle des Danois qui transfèrent les Juifs de Copenhague vers la Suède en octobre 1943, ou celle des Polonais qui organisent une éducation parallèle clandestine pour les jeunes soumis à la ger­ manisation.

Plus organisées sont les grandes grèves dans toute l'Europe du Nord­ Ouest: Pays-Bas , Belgique en 1941, France en 1941-1942 ; tune résistance armée qui agit par le renseignement et le sabotage, mais aussi par la lutte armée, comme celle des partisans russes ou yougoslaves.

Elle est, par­ fois, divisée comme en Pologne, en Yougoslavie ou en Grèce.

En Yougoslavie, par exemple, deux résistances s'organisent: celle menée par Tito, d'idéologie com­ muniste, et celle menée par MihaJlovic, monarchiste et nationaliste.

Les deux en viennent à l'affrontement à la fin de la guerre et Tito va libérer son pays de la domi­ nation nazie.

En Grèce, la guerre civile fait rage de 1944 à 1947 entre résistances nationaliste et communiste.

En Pologne , la résistance nationaliste est écrasée par les Allemands, lors de l'insurrection de Varsovie en 1944 et la résistance com­ muniste du comité de Lublin est installée au gouvernement par les Soviétiques.

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