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L'extermination des juifs d'Europe

Publié le 07/04/2019

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L'extermination des juifs d'Europe

 

A l'origine, le mot holocauste désigne un sacrifice au cours duquel la victime est brûlée. De nos jours, il sert à nommer le génocide des juifs perpétré pendant la Seconde Guerre mondiale par les nazis, génocide qui fit plus de six millions de victimes, soit les trois quarts des juifs d'Europe. La décision d'exterminer la population juive d'Europe est prise par les dirigeants nazis en janvier 1942 au cours de la conférence de Wannsee. Dans la pratique, les massacres de juifs avaient déjà commencé dans les territoires conquis à l'est de l'Europe, mais la conférence est l'occasion d'une véritable planification de la \"solution finale\". Déportés de tous les pays occupés par les Allemands, avec parfois la complicité des autorités et des populations locales, les juifs sont ensuite conduits dans les camps d'extermination, la plupart étant situés en Pologne (Auschwitz, Lublin, Treblinka, Sobibor...), et gazés.

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« Le XX ème siècle L’EXTERMINATION DES JUIFS PAR LES NAZIS : UN CRIME CONTRE L’HUMANITÉ I.

LES FONDEMENTS DE L’EXTERMINATION 1.

La racisme Théorie qui conclut à la nécessité de préserver une race considérée comme supérieure de tout croisement et lui donner les moyens de dominer les autres.

Le mot « race » apparaît dans la langue française à la fin du 15 ème et avait alors 2 sens : - individus qui se concertent pour comploter - lignée, naissance Au 17 ème , Bossuet emploie « race humaine » pour désigner l’ espèce humaine (idée d’unité).

Les 1 ère théories racistes apparaissent au Moyen-Âge dans l ’Espagne catholique.

En 1449, sous l’Inquisition, le statut de « pureté de sang » inte rdit aux Juifs convertis l’accès à certaines foncti ons officielles ; ils seront chassés d’Espagne et du Po rtugal en 1492 parce que leur origine n’est pas « pure ».

2.

L’antisémitisme Des fondements très anciens A l’époque antique , il existe une réelle hostilité envers les Juifs d ans les milieux populaires.

Des explosions populaires contre les Juifs sont signalé es, comme la révolte de Judée en 66 av.

JC ; à Alexandrie au I er après JC ; en Syrie fin II ème ).

La cause de l’antijudaïsme populaire serait l’ignor ance sur la nature du dieu des Juifs, la méconnaissance des pratiques juives et le caractère privilégié des Juifs dans l’Empire romain.

Quant les chrétiens deviennent majoritaires dans l’ Empire, les Juifs apparaissent comme le peuple « déicide » (celui qui a tué le « fils de Dieu »).

La destruction du temple de Jérusalem en 70, la per te du centre religieux juif en 135 (Jérusalem est inte rdite au Juifs par l’empereur Hadrien) entraînent l a dispersion des Juifs (diaspora).

Au Moyen-Âge , la condition des Juifs est précaire, soumise aux caprices du pouvoir et aux éclatements de la colère populaire (pogroms).

Les j uifs sont isolés dans certains quartiers, les ghettos.

Les Lumières posent la question des droits civils des juifs : l a Révolution française en 1791 leur accorde l’émancipation et en fait des citoyens à pa rt entière.

La montée de l’antisémitisme en France à partir des années 1880 De la Restauration à la III ème République, les juifs connaissent une remarquable promotion sociale.

L’antisémitisme gagne la France dans les 1880’s :  l’immigration des juifs de Russie et d’Europe cent rale vers la France (35 000 à Paris entre 1880 et 1914) permet à certains de présenter tous les juifs comme des étrangers.

 la publication en 1886 de « La France juive » par Edouard Drumont, qui cherche à définir la « race juive ».

 les adversaires de la république modérée croient t rouver dans la minorité juive de France une explication historique aux malheurs du pays (notamm ent la défaite de 1870 face à l’Allemagne).

 l’affaire Dreyfus, révélatrice du climat antisémit e de l’époque.

Après une période d’apaisement, l’antisémitisme ren aît dans les 1930’s, la récession économique et le chômage dressent alors les Français contre les étra ngers et les juifs.

L’idéologie nazie s’inscrit dans cette logique.. »

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