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L'histoire et la géographie de la Guinée

Publié le 01/03/2015

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histoire

Avant la proclamation de son indépendance en 1958, la Guinée faisait partie des territoires d'outre-mer rattachés à la Fédération française d'Afrique Occidentale. Elle se trouve au nord de l'équateur, sur le littoral atlantique de l'Afrique occidentale. Le littoral guinéen s'étend sur une superficie de plus de 320 kilomètres carrés, entre la Guinée-Bissau et la Sierra Leone. Longée par le Sénégal, le Mali, la Côte d'Ivoire et le Liberia, la Guinée possède une superficie de 246.000 kilomètres carrés. Pays et population: La Guinée peut être divisée en quatre grandes régions. L'océan Atlantique est longé par une étroite plaine côtière dont la pluviométrie annuelle est estimée à 432 centimètres. A Conakry, la capitale, la température moyenne se maintient toute l'année autour de 26°C. Le plateau de Fouta Djallon occupe plus de la moitié du territoire et son altitude moyenne ne dépasse pas 900 mètres. Entrecoupé de vallées encaissées aux sols fertiles et au potentiel hydro-électrique considérable, il possède un climat beaucoup plus frais et sec que celui de la plaine côtière.

Capitale de la République de Guinée, sur l’île de Tombo et sur la presqu’île de Kaloum, en face des îles de Los, port sur l’Atlantique.

Population : 2 350 000 habitants (agglomération).

histoire

« LA GUINÉE AU XXe SIÈCLE Ex-colonie d'Afrique occidentale française (AOF), la Guinée est la seule à opter pour le « non » au référendum instituant laCommunauté franco-africaine et accède à l'indépendance dès 1958.

Son territoire se compose de quatre ensemblesrégionaux peuplés de groupes particulièrement individualisés : la Haute-Guinée, qui correspond à la partie méridionale desplateaux mandingues, dominée par les Malinké ; la Moyenne-Guinée, formée par les plateaux étagés du Fouta-Djalon,bastion des pasteurs peuls ; la Guinée-Maritime, abritant la capitale (Conakry), majoritairement soussou ; la Guinée-Forestière, prenant appui sur la Dorsale guinéenne (massif montagneux frontalier du Libéria et de la Sierra Leone) etterritoire de différentes ethnies dont l'implantation déborde les frontières. La trajectoire politique de la Guinée est marquée par les conditions de sa rupture avec la France.

Ancien leader syndicalcharismatique, auréolé du prestige lié à son statut de champion de l'anticolonialisme et du panafricanisme, Sékou Touréinstaure à partir de 1958 un régime totalitaire, labellisé « révolution guinéenne », censé conduire à une décolonisationintégrale des structures du pays et à l'avènement d'une société socialiste grâce à l'action d'un parti-État, le Partidémocratique de Guinée.

C'est en réalité une dictature civile des plus brutales qui s'impose.

Tensions avec les pays voisins(Côte-d'Ivoire, Sénégal), tentatives externes de déstabilisation (attaque de Conakry par un commando portugais en 1971)et paranoïa de S.

Touré (menace permanente supposée de la France, pseudo-complot peul en 1976) font glisser le régimevers la tyrannie (près de 50 000 victimes et 2 millions d'exilés, dont la majorité des intellectuels).

Le décès de S.

Touré en1984 entraîne l'effondrement de son régime et, à la suite d'un coup d'État, la proclamation d'une IIe République dirigéepar un Comité militaire de redressement national à la tête duquel est porté le colonel Lansana Conté (1934-).

Unetentative de coup d'État contre cette dictature militaire, en 1985, est suivie d'une sanglante répression principalementdirigée contre les Malinké.

La relative démilitarisation du régime à partir de 1991 (mue du CMRN en Comité transitoire deredressement national ouvert à des civils, approbation par référendum d'une réforme constitutionnelle) et l'organisationdes premières élections pluralistes (1993 et 1995) aboutissent à un système politique dominé par le Parti de l'unité et duprogrès.

L'opposition étant entravée, le régime fait face à des remous récurrents dans l'armée ainsi qu'aux contraintes(réfugiés, trafics d'armes…) liées à l'instabilité régnant dans les pays voisins.

L.

Conté est réélu en 1998 lors d'électionscontestées. Dotée d'un riche potentiel minier, hydraulique et agro-pastoral, l'économie guinéenne a été sinistrée : départ desentreprises françaises et suspension de toute aide de Paris en 1958, sortie de la Zone franc, étatisation de l'économie etexode des forces vives, détournement des ressources par les clans au pouvoir.

Ayant normalisé ses relations avec laFrance en 1975, le pays s'est efforcé à partir de 1984 de sortir de ce marasme avec l'aide des bailleurs de fondsinternationaux. La politique extérieure guinéenne se caractérise par un neutralisme envers les grandes puissances et des relationstendues avec les voisins (Libéria, Sierra Léone).. »

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