L'histoire et la géographie de la Suisse

« possèder un niveau d'instruction particulièrement élevé qui s'explique par l'excellence du système éducatif géré parles différents cantons.

Depuis 1874, la scolarisation est obligatoire pour tous les enfants âgés de 7 à 15 ans.Certains cantons ont même rallongé d'un an la durée de la scolarité.

Environ un sixième des élèves poursuivent desétudes secondaires à l'issue desquelles on leur décerne un certificat de "maturité" qui leur permet de s'inscrireensuite à l'université ou dans des établissements technologiques d'enseignement supérieur.

La Suisse possède septuniversités, dont la plus ancienne est celle de Bâle, deux instituts technologiques fédéraux d'enseignement supérieurde type universitaire, un institut spécialisé dans l'enseignement supérieur des sciences sociales ainsi que plusieursautres établissements spécialisés.

La qualité exceptionnelle de l'enseignement dispensé dans le secondaire et lesupérieur est attribuée à la mise en oeuvre de diverses réformes pédagogiques inspirées par les travaux de JohannHeinrich Pestalozzi, un pédagogue suisse de la fin du XVIIIe siècle.

Les Suisses consacrent une grande partie de leurbudget au financement des différentes branches de leur système éducatif.

Sécurité sociale: La sécurité socialesuisse est particulièrement performante et permet à la population de bénéficier de la gratuité des soins médicaux etd'allocations de maternité.

Le gouvernement gère également les pensions de retraite ainsi que les établissementsmédicalisés.

Le financement de la sécurité sociale est assumé par les cantons, le gouvernement fédéral et lessyndicats.

Vie culturelle: Bien que la Suisse ait occupé une place modeste dans l'essor de la culture européenne,elle peut néanmoins s'enorgueillir de son rôle dans le domaine des arts et des sciences.

De nombreux artistes suissesont choisi de vivre à l'étranger, particulièrement dans les pays voisins dont ils parlent la langue: la France etl'Allemagne.

En temps de guerre ou de troubles politiques, la Suisse a, par ailleurs, toujours accueilli de nombreuxartistes étrangers, par exemple vers le milieu des années 1840.

Plus récemment, la Suisse a servi de refuge, dansles années 30 et 40, à des artistes aussi célèbres que l'allemand Thomas Mann et l'italien Ignazio Silone.

Au XXesiècle, Le Corbusier y a fondé une école d'architecture internationale qui domina, pendant une assez longue période,l'industrie européenne, américaine et latino- américaine du bâtiment.

Parmi les nombreux artistes suisses quijouissent d'une réputation internationale, on peut citer le sculpteur Alberto Giacometti et le peintre Paul Klee.

Lesdramaturges Friedrich Dürrenmatt et Max Frisch sont connus dans le monde entier et leurs pièces de théâtre ont ététraduites dans de nombreuses langues étrangères.

De nombreux écrivains célèbres, comme le philosophe JeanJacques Rousseau et l'historien Jakob Burckhard, sont nés en Suisse, sans oublier des écrivains plus populairescomme Johanna Spyri, l'auteur de "Heidi" et Johann Wyss, celui des "Robinsons suisses".

Le célèbre psychologue CarlJung était suisse, lui aussi, et Albert Einstein passa en dans ce pays non seulement sa scolarité mais aussi unegrande partie de sa vie.

Bien que la contribution de la Suisse dans le domaine musical soit relativement modeste, leXXe siècle a été marqué par les musiques d'Arthur Honneger et Frank Martin, deux compositeurs suisses, dont laréputation internationale n'est plus à faire.

Igor Stravinsky a passé la plus grande partie de la Première GuerreMondiale en Suisse.

Le pays a également donné naissance à des musiciens célèbres comme le pianiste Edwin Fischeret le chef d'orchestre Ernest Ansermet qui a fondé l'Orchestre de la Suisse romande en 1918.

Le nombre descientifiques suisses récompensés par le prix Nobel est d'autant plus remarquable que la population du pays estrelativement peu importante.

Les Instituts technologiques fédéraux d'enseignement supérieur peuvent également seflatter d'avoir formé de nombreux étudiants dont les travaux ont, par la suite, été récompensés par diversesdistinctions honorifiques.

Communications: La Suisse publie de nombreux journaux et magazines de grande qualitédont le plus célèbre est celui du "Neue Zürcher Zeitung".

Ce journal, ainsi que ses concurrents, traite de l'actualitéinternationale et figure parmi les meilleurs organismes de presse du monde.

La télévision et les chaîne de radiosuisses sont contrôlées par l'état.

Elles diffusent des programmes non seulement dans les trois principales languesdu pays mais aussi dans d'autres langues comme, par exemple, le romanche.

La publicité payante est interdite surles chaînes de radio et ne peut pas excéder 20 minutes par jour à la télévision.

Economie: La Suisse possède uneéconomie de marché très développée basée sur le commerce international, le secteur bancaire et le secteurindustriel.

La main d'oeuvre des industries suisses est essentiellement composée de travailleurs étrangers quireprésentent une grande partie de la population active.

Le taux de chômage est inférieur à 4%.

Vers le milieu desannées 90, le Produit national brut (PNB) par habitant s'élevait à 33.000 dollars et était supérieur à celui de tous lesautres pays industrialisés du monde.

Le relief montagneux de la Suisse limite l'étendue des terres cultivables qui necouvrent en effet que 10% du territoire.

L'agriculture représente donc seulement 3% du PNB et n'emploie que 5% dela population active.

Comme dans le reste de l'Union européenne, l'agriculture suisse est largement subventionnéepar les pouvoirs publics et fait l'objet d'une politique protectionniste.

Elle ne parvient cependant à produire que lamoitié de la quantité de céréales nécessaire aux besoins du pays.

La principale activité du secteur agricole estl'élevage bovin.

On estime qu'approximativement 2 millions de vaches laitières et presque autant de boeufs deboucherie paissent dans les pâturages suisses.

Les cultures varient considérablement d'une région à l'autre.L'horticulture irriguée du sud-ouest laisse ensuite place à des cultures de type méditerranéen dans le canton duTessin, au sud du pays.

Le blé, l'orge, les pommes de terre, les betteraves à sucre et les fruits viennent en tête dela production.

La production viticole est surtout destinée à la consommation locale et ne parvient à satisfaire qu'unepartie de la demande nationale.

Le lait, les fromages (Emmental et Gruyère) et les chocolats dominent l'industriealimentaire suisse.

En dépit des faibles ressources de la Suisse dans le domaine des matières premières, sonindustrie est florissante.

Cette prospérité peut être attribuée à l'importance de la production nationaled'hydroélectricité, à l'emploi d'une main d'oeuvre qualifiée mais aussi à la situation stratégique du pays qui sert deplaque tournante aux différentes routes du commerce international.

L'industrie suisse est une industrie de hauteprécision composée d'entreprises à forte utilisation de capital qui fabriquent des marchandises nécessitant un travailminutieux et dont la taxe à la valeur ajoutée (TVA) est élevée .

L'industrialisation de la Suisse a commencé dès lafin du XIXe siècle.

Les machines, l'horlogerie, les produits pharmaceutiques et chimiques viennent en tête desexportations.

Le entreprises qui composent le secteur industriel nécessitent l'importation de matières premières etde produits semi-finis qui sont acheminés de manière coûteuse par voie de terre.

Seule l'excellente qualité desproduits manufacturés permet à la Suisse de demeurer compétitive sur le marché.

Le secteur industriel représenteenviron 60% du PNB et se compose surtout d'usines textiles ou d'usines spécialisées dans la fabrication de turbines,de générateurs, d'horlogerie, d'instruments de précision, de produits chimiques ou alimentaires.

L'horlogerie suisse,. »