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L'histoire et la géographie du Côte d'Ivoire

Publié le 22/02/2012

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histoire
Le nom de Côte d'Ivoire fait référence au commerce de l'ivoire pratiqué dans cette région par les Européens à partir du XVIIe siècle. La république de Côte d'ivoire se trouve dans la partie occidentale du golfe de Guinée et possède une superficie de 322.460 kilomètres carrés. Elle est entourée par le Mali et le Burkina Faso, au nord; par la Guinée et le Liberia, à l'ouest; et par le Ghana, à l'est. Yamoussoukro est devenue la nouvelle capitale du pays en 1983, mais Abidjan continue d'être le coeur économique de la Côte d'Ivoire. Les côtes du golfe de Guinée sont célèbres dans le monde entier, pour leurs hautes vagues qui se prêtent particulièrement bien à la pratique du surf acrobatique, mais aussi pour leurs dangereux courants marins et pour les bancs de sable qui frangent le rivage. Jusqu'au milieu du XIXe siècle, la colonisation du territoire par les Européens a été largement pénalisée par les mauvaises conditions de navigation dans cette partie de l'océan Atlantique. Le Bandama est l'un des principaux fleuves du pays. Les autres cours d'eau sont peu profonds et ne sont donc pas navigables.
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« LA CÔTE-D'IVOIREAU XXe SIÈCLE Après les premièresexpéditions de «reconnaissance », àla fin du xixe siècle(notamment cellede Louis GustaveBinger [1856-1936]de 1887 à 1889),vient le temps descomptoirs, tels lesétablissementsVerdier de Grand-Bassam - quireprésententofficiellement laFrance.

Le 10 mars1893 est constituéela colonie françaisede Côte-d'Ivoire,avec L.

G.

Bingercomme premiergouverneur (1893-1897).

Lesfrontières sontfixées dès 1905,même si laconquête militairedure jusqu'en 1915sous la férule du gouverneur Gabriel Angoulvant (1908-1915). De 1944 à 1960, la vie politique est dominée par la figure du médecin Félix Houphouët-Boigny.

Il fonde le PDCI (Parti démocratique dela Côte-d'Ivoire, section du RDA - Rassemblement démocratique africain) en 1946 ; il est aussi celui qui permet en 1950 l'abolition dutravail forcé.

La même année, il s'éloigne du PCF (Parti communiste français).

En 1957, le PDCI obtient 58 élus sur 60 dans la nouvelleassemblée ; le 26 mars 1959, F.

Houphouët-Boigny est nommé Premier ministre.

Enfin, le 7 août 1960, la République de la Côte-d'Ivoire devient un État souverain. Dès lors, F.

Houphouët-Boigny joue tous les rôles : planteur et chef traditionnel baoulé, président et vieux sage panafricain, faiseur depaix et « président-prophète »… Ses méthodes sont autoritaires : parti, syndicat et médias uniques, mise à l'écart de dauphinspotentiels après des « complots » successifs en 1963 et 1964 (assassinat d'Ernest Boka), élections présidentielles avec des scoresavoisinant 100 % en 1970, 1975, 1980 et 1985.

Après une vive contestation étudiante, en 1980, le 7e congrès du PDCI est celui del'ouverture interne, avec des candidatures électorales multiples.

L'équilibre du pays s'explique surtout par les succès de l'agriculture derente (café, cacao) et par l'instrumentalisation de l'ethnicité dans la répartition des postes et prébendes ; aux trois grands « blocsrégionaux » regroupant 60 ethnies - Akan à l'Est, Krou à l'Ouest, « dioula » au Nord - correspondent la prépondérance baoulé dansl'appareil d'État, l'importance des Bété dans l'armée, et celle des Nordistes dans les transports et le commerce.

Chaque camp a desfrontières mouvantes et recherche des alliances, mais leur combinatoire explique durablement l'essentiel des rapports politiques. Sous la pression de la rue, une démocratisation réelle est engagée dans les années 1990.

En 1991, le score (81,68 %) recueilli par F.Houphouët-Boigny contre le leader socialiste de l'opposition, Laurent Gbagbo (1945-), paraît cependant douteux et l'ouverture aumultipartisme, contrainte et forcée, n'a jamais abouti à une élection ouverte. À la mort du « vieux », en décembre 1993, le « dauphin constitutionnel » Henri Konan Bédié (1934-) s'autoproclame président, avecl'appui de la France et contre le Premier ministre, Alassane Ouattara (1942-).

Ce dernier, bien que né en Côte-d'Ivoire, se verrainterdit de candidature sous prétexte de non-« ivoirité ».

H.

K.

Bedié engage le pays dans un désastre politique, économique etethnique (doctrine dite de l'« ivoirité », stigmatisant plus de 30 % de la population) qui aboutit à de profondes fractures dans le pays età une banqueroute financière.

L'extraversion du pays le fragilise : déficit structurel en produits vivriers, soumission totale auxconditionnalités des bailleurs de fonds.

Le démantèlement de la Caisse de stabilisation (Caistab) explique la paupérisation desplanteurs de cacao en période de baisse extrême des cours ; le pillage de la forêt, les vives tensions s'exerçant sur le foncier entreautochtones et migrants sahéliens, venant du Burkina Faso et du Mali, se retournent contre ceux-ci. Le 24 décembre 1999, de jeunes militaires, au terme d'un putsch, confient le pouvoir au général Robert Gueï (1941-).

L'électionprésidentielle (dont A.

Ouattara reste écarté pour non-« ivoirité ») est remportée, le 22 octobre 2000, par L.

Gbagbo dans un contextede tensions et de violences ethniques.

À partir de l'automne 2002, le Nord et une partie de l''Ouest échappent au gouvernementcentral, étant administrés par des mouvements en rébellion armée.. »

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