Devoir de Philosophie

L'occupation française en Egypte

Publié le 04/10/2013

Extrait du document

egypte

Les femmes du quartier accourent en masse — « ce fut comme une invasion de sau¬terelles, au milieu de cris et de clameurs « — et font un tel scandale sous les fenêtres de Bonaparte que les travaux sa¬crilèges sont interrompus.

Une première sédition, en octobre, fait des morts parmi les Cairotes et parmi les Fran-çais, qui resserrent l'étau sur la ville. Les exécutions sont nombreuses. Cependant les Français tentent d'adoucir la cohabitation par des divertis-sements comme le lancement d'un « aérostat «, le 29 no-vembre 1798. Jabarti voit la montgolfière bleu-blanc-rou-ge se gonfler de fumée, s'éle¬ver dans les airs puis retom ...

egypte

« ber : « La chute du ballon contraria les Français; ils avaient annoncé qu'une sor­ te d'embarcation se déplace­ rait dans les airs grâce à la merveille de la technique, avec des passagers qui se ren­ draient au loin pour y faire des découvertes et en rappor­ ter des informations.

En fait ce ne fut pas plus qu'un cerf­ volant tel qu'en fabriquent les valets aux jours de fête .

» Dans le quartier des sciences l abarti admire néanmoins certains des aménagements éalisés par les Français et la construction de routes, et re­ connaît que les ouvriers sont très bien payés.

Il aime se rendre au quartier des savants de l'expédition, où une bibliothèque a été ouverte à tous.

Les Français «prodiguaient [au visiteur musulman] toute leur sympa ­ thie et lui présentaient toutes sortes de livres imprimés avec toutes sortes de gravures et de cartes concernant les vil­ les, les régions, les animaux et les plantes, et ayant trait à l'histoire des Anciens, à la vie des peuples, aux légendes des prophètes ( ...

).

C'était étour­ dissant ! » Jabarti, qui suit des études de mathématiques, d'astrologie et de médecine dans la fas­ tueuse bibliothèque de son père, devient un lecteur assi­ du de la bibliothèque françai­ se.

« Parmi tout ce que j'y ai vu, j'ai retenu un grand livre sur la vie du Prophète, dont ils avaient dessiné le portrait de leur mieux, suivant la con­ naissance qu'ils en avaient.

» Certains Français l'étonnent : « J'en ai vu qui apprenaient les sourates du Coran.

Ils ma­ nifestent une application peu commune pour les sciences ...

Ils font un effort notable pour les langues et la diction ; ils y passent les nuits et les jours .

» Dans la maison des peintres, Jabarti fait réaliser son por­ trait par Arago .

Une année noire pour l'Égypte A u début de l'année 1800, la présence ottomane au Caire laisse croire aux Égyp­ tiens qu'ils sont libérés des Français : « Ils les inondaient d'insultes, de malédictions et de moqueries ( ...

).

Une telle. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles