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La littérature de langue française en Egypte

Publié le 09/01/2015

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Jean Moscatelli permet au public français de découvrir cette littérature mal connue. A partir de 1933, les Nouvelles littéraires accordent une page mensuelle à l'Égypte. Le poè¬te Georges Henein va impor¬ter le surréalisme sur les bords du Nil. En 1936, André Bre¬ton, chef de file des sur¬réalistes français, lui écrit : « Le démon de la perversi¬té, tel qu'il daigne m'appa¬raître, a bien l'air d'avoir une aile ici, l'autre en Égyp¬te. » Un an plus tard, le suc-cès de Harem, roman de l'aristocrate musulmane Out-El-Kouloub, est fêté dans les salons cairotes et parisiens. En 1938, Nelly Vaucher-Zanarini remporte à Paris le prix Ed¬gar-Poe du meilleur livre fran¬cophone pour A midi sous le soleil torride. Le poète Mo¬hammed Zulficar, qui vient de créer La Revue du Caire, écrit : « Notre vrai devoir envers nous-mêmes et envers la Fran¬ce que nous aimons est de ren¬dre le charme de l'Égypte ac¬cessible à tous. La France trou¬vera dans notre collaboration des éléments nouveaux et des couleurs irrésistibles. »Au début des années 1920, quand l'occupa-tion britannique laisse place au nouvel État égyptien indépendant, les activités culturelles des Français expatriés en Égypte connaissent une vie nouvelle. Nombre de liens se tissent entre Pa¬ris et Le Caire. Roman-. ciers et poètes égyptiens de langue française sont accueillis à Paris.« La centripète rumeur prend naissance dans la brume L'embryon claque les portes de l'envieuse matrice Le cri-yatagan fend l'air le sang les yeux giclent Dans la gorge bleue humide De l'entonnoir Égypte On dit que je naquis Lourdement en Angleterre » Joyce Mansour
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« Amy Kh er Valentine de Saint-Point Mohamm ed Zulficar par Jean Moscatelli permet au public français de découvrir cette littérature mal connue.

A partir de 1933, les Nouvelles littéraires accordent une page mensuelle à l'Égypte.

Le poè­ te Georges Henein va impor­ ter le surréalisme sur les bords du Nil.

En 1936, André Bre­ ton, chef de file des sur­ réalistes français, lui écrit : « Le démon de la perversi- té, tel qu'il daigne m'appa­ raître, a bien l'air d'avoir une aile ici, l'autre en Égyp­ te.

» Un an plus tard, le suc- cès de Harem, roman de l'aristocrate musulmane Out­ El-Kouloub, est fêté dans les salons cairotes et parisiens .

En 1938, Nelly Vaucher-Zanarini remporte à Paris le prix Ed ­ gar-Poe du meilleur livre fran­ cophone pour A midi sous le soleil torride .

Le poète Mo ­ hammed Zulficar, qui vie nt de créer La Revue du Caire , écrit : « Notre vrai devoir envers n ous- même s et envers la Fran­ ce que nous aimons est de ren­ dre le charme de l'Égypt e ac­ cessib le à tous.

La Fran ce trou­ vera dans notre collaboration des éléments nouveaux et des couleurs irrésistibles .

» « la centripète rumeur prend naissance dans la brume l'embryon claque les portes de l'envieuse matrice le cri-yatagan fend l'air le sang les yeux giclent Dans la gorge bleue humide De l'entonnoir Égypte On dit que je naquis lourdement en Angleterre " Joyce Mansour. »

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