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L'URSS DE LA MORT DE STALINE À L'IMPLOSION DU SYSTÈME 1953-1991 (HISTOIRE)

Publié le 17/01/2022

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 Il est important de comprendre ce qui s'est passé :
 Il y a une dimension géopolitique évidente : l'URSS se donne aux yeux du monde l'image de chef de file du camp socialiste. les alliances qu'elle contracte et ses prises de position ont une influence planétaire ainsi qu'une influence sur les choix que fait l'autre camp.
 Il y a une dimension idéologique : c'est le "projet contructiviste" de l'URSS. Idée que l'URSS est en train de construire un système nouveau. Les dirigeants ont une idée de ce qu'ils veulent créer, mais vont se heurter à la réalité des archaïsmes russes, nés de l'histoire d'une puissance pauvre et immense.
 Ne pas oublier la dimension territoriale et étatique du pays : qui permet de comprendre les échecs, succès et transformations du projet de départ.
 
 Problématique :
 Contradiction entre la peur qu'a pu inspirer cette expérience au monde capitaliste et son implosion qui s'est faite de l'intérieur sans guerre civile ou révolution.
 Pourquoi ce pays, deuxième puissance mondiale, a-t-il été incapable de sortir d'un développement extensif, d'avoir une croissance intensive ?

« entreprises.Priorité aux industries de biens de consommationRéduction des écarts de salairesSuppression du goulag en tant qu'institution (main d'oeuvre gratuite)Offres garanties aux prisonniers du goulagChangement des conditions d'emprisonnement : ceux qui y sont envoyés y vont en rééducationRemplace ces camps par des colonies pénitentiaires : le travail vu comme moyen de réinsertion dans la société. c- Les hésitations et les échecsHésitations entre déconcentration et décentralisationLa Réforme Liberman supposait une décentralisation : les entreprises devaient être autonomes, maîtresses de leursobjectifs, au-delà de ceux de la planification.Or la déconcentration ne consiste qu'à amener au niveau régional une partie des décisions jusque-là prises à unniveau central : elle ne suppose pas l'autonomie des agents économiques ...Dès 1957 il institue des ministères régionaux : les sovnakhozes.Il sont un échec car les entreprises créées par la planification sont des combinats géants qui se juxtaposent danschaque région mais n'ont aucun lien entre eux et n'ont donc pas la possibilité de s'entraider.

En revanche ils ont desliens avec d'autres parties de leur combinat en dehors des régions créées ...Dans un tel cadre les sovnarkhozes ne servent à rien.

Ils ne servent pas à réduire les procédures qui retardent laproduction.

Au contraire, la réforme est encore pire que la solution centralisée des ministères ...Désorganisation totale de l'industrie.

Les sovnarkhozes sont supprimés après Khrouchtchev. Hésitations entre industrie de base et industrie de consommationQuand il lance le chantier des terres vierges Khrouchtcheva besoin de biens d'équipement.

Pour favoriser leurproduction il privilégie les industries lourdes et néglige les industries de biens de consommation.Pourtant dans les années 1960 il lance de grandes usines automobiles.

Mais elles sont essentiellement sous licenceétrangère : ce sont des firmes étrangères qui fournissent l'URSS (firmes de RDA).

Montée en puissance des firmeslocales comme Avtovaz. Échec de la réforme agricoleLes choix faits par Khrouchtchevont favorisé non pas le lopin de terre mais le kolkhoze.Les prix garantis sont revalorisés.

Ils sont bien plus élevés qu'avant.Amélioration du statut kolkhozien.

Les revenus sont plus élevés.Pourtant ils préfèrent quand même être intégrés dans des sovkhozes.

Le nombre de sovkhozes augmente d'ailleurstrès vite. 195819651975Part des sovkhozes dans l'ensemble des exploitations8%24%38%Le lopin n'est pas favorisé car il est toujours surveillé et contingenté.

Les kolkhozes refusent de leur livrer ce dont ilsont besoin.

or les lopins sont les plus dynamiques.L'URSS n'ayant pas les moyens de mener de front l'entreprise des Terres Vierges et la réforme agricole, c'est unfiasco.Dès 1963 la production agricole chute : l'URSS doit recourir aux importations. L'affaire des fusées de Cuba en 1962 est la goutte d'eau qui fait déborder le vase chez les dirigeants soviétiques.

Ilsne sont pas d'accord car cela pourrait entrainer une riposte.

La Nomenklatura n'a plus peur de Khrouchtchev.

Il estdestitué en 1964. 2- Les dernières réformes avant la sclérose brejneviennea- La poursuite des réformes sous Alexis KossyguineIl devient président du conseil des ministres dans la Troïka qui reprend le pouvoir.Leonid Brejnev devient secrétaire général du PC (c'est lui qui a rapidement la réalité du pouvoir) tandis qu'AnastaseMikoyan puis Nikolaï Podgornyi se succèdent au poste de président de l'URSS (poste plutôt honorifique). Kossyguine reprend une partie de la réforme LibermanÀ partir de janvier 1966 est appliqué le nouveau statut de l'entreprise.

Désormais une partie des bénéfices est laisséà la disposition de l'entreprise qui peut créer une "fond de stimulation".

On attend de cet encouragement matérielqu'il assure 30% des gains de production (contre 70% pour la modernisation des techniques).Il veut donner des primes aux ouvriers pour améliorer leur productivitéCréer des fonds sociaux pour améliorer le quotidien des ouvriers en développant des activités annexesIl autorise les entreprises à licencier le personnel pour augmenter le salaire des autres ! Il remplace la croissanceextensive par une croissance intensive.Il introduit de nouveaux critères pour juger les entreprises : profit brut et rentabilité.. »

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