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Marie de Médicis (HISTOIRE)

Publié le 22/02/2012

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histoire
1573-1642 Fille de François, duc de Toscane, et de Jeanne d'Autriche, elle est née à Florence. Mariée à Henri IV, en 1600, elle est vite délaissée à cause de la faveur prodiguée à Henriette d'Entragues, marquise de Verneuil. Cependant, elle lui donne six enfants parmi lesquels Louis XIII, Gaston d'Orléans, Elisabeth, future reine d'Espagne, Chrétienne duchesse de Savoie, et Henriette de France, future reine d'Angleterre. Elle est couronnée reine de France le 13 mai 1610, peu avant le départ d'Henri IV pour la campagne d'Allemagne. La mort soudaine du roi qui la fait régente du royaume lui permet de donner une dimension à ses ambitions, à son goût du pouvoir, malgré la médiocrité de son intelligence. Elle prodigue ses faveurs à Concini, renvoie peu à peu tous les ministres d'Henri IV et délaisse le jeune roi Louis XIII mais convoque les États généraux de 1614.
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« BOURBONS Henri IV 1600 LA VIE DU ROI Marie de Médicis, la nouvelle reine de France Le 17 :décembre 1600, lors de la célébration à Lyon de son mariage avec Henri IV, Marie de Médicis a vingt--sept ans et un physique imposant.

La nouvelle reine a reçu une solide éducation, mais elle reste d'un tempérament immature.

Attendant de son union avec le Béarnais la revanche d'années d'ambitions frustrées, elle sera déçue et ne connaîtra guère de bonheur conjugal.

J usqu'à son mariage avec Henri IV, célébré à Lyon le 17 décembre 1600, Marie de Mé­ dicis n'a jamais quitté sa ville natale de Florence, où elle a grandi à l'écart de la Cour au palais Pitti.

Elle avait cinq ans lorsque sa mère , l'archiduches ­ se Jeanne d'Autriche , est décé­ dée .

Son père, le grand-duc François , ., de Toscane , s'est aussitôt remarié avec sa maî­ tresse, Bianca Cappello , veuve d'un simple employé de ban ­ que, que la jeune Marie a tou­ jours détestée .

Un physique de reine Les années d'enfance de Marie sont tristes et solitaires malgré la présence d'une armée de serviteurs et de précepteurs .

Après le décès d'un frère et d'une sœur, puis le mariage de sa sœur Éléonore, elle a pour seul compagnon de jeux son cousin germain , Virginio Orsini, sur qui elle reporte toute son affection.

Elle reçoit une bonne éducation humaniste, aime les disciplines scientifiques, se passionne pour les bijoux , les diamants et les pierres pré­ cieuses , ainsi que pour les arts plastiques ; elle dessine bien , joue de la musique, apprécie le théâtre, la danse, les specta­ cles de cour.

Elle est par ailleurs d'une grande piété .. »

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