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Maroc de 1980 à 1989 : Histoire

Publié le 01/12/2018

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La gestion de la crise économique Positifs jusqu'en 1983. les résultats économiques du Maroc connaissent à cette date une détérioration très nette. Conséquences directes de la récession dans le monde, qui a signifié pour le Maroc une baisse des exportations vers les pays de la CEE, une diminution des rentrées en devises des émigrés et une réduction des aides accordées par les pays les plus riches de l'OPEP, ces difficultés sont egalement à imputer au gaspillage de l'État qui gère 30 % du PIB. Le FMI accepte l'octroi d’un crédit stand-by et un récchclonncmcnt de la dette extérieure en échange d'une réduction des dépenses publiques, d'une dévaluation du dirham et de la mise en œuvre d'une réforme du secteur public ainsi que l'établissement de principes libéraux en matière de circulation de capitaux. Mais aucune réforme des entreprises publiques n’est envisagée, et la politique de subventions est partiellement maintenue sous la pression des violentes émeutes de la faim en janvier 1984. Aussi, en 1986, le FMI renonce-t-il à allouer de nouveaux crédits. Reprenant les négociations, le Maroc accepte finalement de se plier aux exigences de l’organisation et parvient à ramener le déficit budgétaire à 4,3 % du PIB en 1987.

 

Diplomatie active

 

Soucieux de réduire les dépenses militaires, qui représentent en 1984 40 % du budget de l’État, et de rompre avec l’isolement, le roi consent à se plier aux exigences internationales concernant la guerre du Sahara qui perdure depuis 1975. Après avoir accepté au sommet de POU A en 1981, à Nairobi, l’organisation d’un référendum d'autodétermination au Sahara occidental, le roi Hassan II

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