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Mozambique de 1980 à 1989 : Histoire

Publié le 01/12/2018

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Le régime marxiste-léniniste de Samora Moisés Machel doit faire face à une vive agitation. En effet, la guérilla menée par le MRN (Mouvement de résistance nationale) ou RENAMO (Resistencia Nacional Mozambicana), soutenue par l’Afrique du Sud, s’intensifie. Les attentats affectent le potentiel économique du pays et menacent la population ainsi que les résidents étrangers. De plus, les raids de l’armée sud-africaine contre les bases de l’ANC (African National Congress) aggravent la tension. Devant cette instabilité croissante, le gouvernement de Maputo se voit contraint, au début de l'année 1983, de négocier avec Pretoria. Un traité de non-agression est signé entre les deux pays en mars 1984 à Nkomati : l’Afrique du Sud s’engage à ne plus appuyer la RENAMO; en contrepartie, le Mozambique ne servira pas de refuge aux combattants de l'ANC. Mais ce traité n’entraîne pas d'amélioration durable des relations bilatérales.

 

La tension entre le Mozambique et l’Afrique du Sud. principal partenaire économique, porte préjudice à l’économie. Les aléas climatiques, la famine ainsi qu'une collectivisation trop rapide du secteur agricole empêchent un redressement durable. De plus, l’insécurité dans le pays nécessite un effort de défense qui grève lourdement le budget de l’État. L’adhésion du pays au FMI et l'admission en 1984 à la convention de Lomé, qui associe les pays ACP et la CEE, permettent au Mozambique de bénéficier de l'assistance internationale en contrepartie de la libéralisation de l'économie (privatisations, entrée de capitaux étrangers), de l'ouverture à l’Ouest et de la réduction de l'aide en provenance des pays communistes. Mais dévaluation et hausses des prix

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