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Pi-Ramsès, la «Ville turquoise»

Publié le 08/08/2014

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Le site choisi par Pharaon, dans le delta oriental du Nil, regorge de gibier et de pois­sons, permettant ainsi l'ap­provisionnement de la future capitale. Il demande à May, son architecte, qui fut égale­ment un grand soldat, de prendre en charge les tra­vaux. May n'hésite pas à fai­re venir d'Assouan le granit nécessaire à l'érection des obélisques. Les travaux vont bon train, suivant un urba­nisme scrupuleux. Ramsès souhaite que « sa « ville soit la plus belle et la plus admi­rée de tout l'empire.

 

En l'espace de quelques an­nées, une cité somptueuse voit le jour, avec ses maisons d'habitation, ses villas, ses jardins, ses temples, ses bâti­ments administratifs, ses quartiers d'artisans et, sur­tout, ses casernes, où les ar­mées de terre et de mer sont cantonnées à proximité des sites d'opérations asiatiques. La ville et le port sont établis à la jonction de deux bras du Nil: ceux que l'on appelle « les eaux de Rê «, à l'ouest, et « les eaux d'Avaris «, à l'est. La nouvelle capitale est 

« ressemble à Thèbes.

C'est Rê lui-même qui l'a fondé.

La vie dans la cité est agréable : ses champs regorgent de toutes sortes de bons pro­ duits; elle est bien pourvue chaque jour en aliments.

Ses canaux sont pleins de pois ­ sons et ses étangs d'oiseaux; ses prairies abondent en her­ bages verdoyants qui attei- OÙ SE SITUE PI-RAMSÈS ? Si l'on sait que, historiquement, Pi­ Ramsès a cédé sa place de capitale à Tanis à /'avènement de la XX/ • dynastie, sa localisation a donné lieu à plusieurs interprétations .

Tanis, Péluse, Avaris, El-Kantara ? Autant de sites présumés.

Le grand égyptologue Pierre Montet pensait qu'il s'agissait de Tanis puisque, de 1929 à 1939, il y avait mis au jour vingt-trois obélisques érigés par Ramsès Il, un temple d'Amon, d'autres sanctuaires dédiés à Horus, Mout et Khonsou, un lac sacré, un grand nombre d'habitations privées et des tombes encore intactes de rois des XX/• et XXII" dynasties.

Mais, malgré la présence de nombreuses inscriptions au nom de Ramsès Il, ses détracteurs estimaient qu'il n'avait pas trouvé de vestiges datant de la X/X • dynastie, à laquelle appartient ce pharaon.

A la même époque, un égyptologue égyptien, Mahmoud Hamza, fouillant le site de Qantir, situé à une vingtaine de kilomètres de là, découvre non des vestiges prestigieux, mais une multitude d'objets datant de l'époque de Ramsès : poteries, mosaïques, dalles, faïences .

Par la suite, gnent une coudée et demie de hauteur (75 cm) .

Les fruits du caroubier ont le goût du miel.

Ses greniers sont rem­ plis d'orge et d'avoine dont la hauteur touche le ciel.

Les oignons et les poireaux se ra­ massent, les fleurs s'amoncel­ lent dans les jardins, comme les grenades , les pommes, les olives et les figues dans les vergers.

La douceur du vin de Kaou -en -Kmet surpasse celle du miel.

Les poi ssons ouadj de la Rés idence nagent par- il exhume des blocs de granit provenant d'un sanctuaire et des huisseries portant les noms de fonctionnaires de Ramsès Il.

Surtout, des ostracas retrouvés sur le site attestent /'existence de Pi-Ramsès.

Aujourd'hui, sans être définitive, la piste Qantir semble la plus plausible.

Quant aux vestiges relatifs à Ramsès retrouvés à Tanis, ils pourraient s'expliquer par le fait que les rois de la XX/• dynastie, voulant perpétuer l'âge d'or des Ramessides, auraient rapatrié dans leur nouvelle capitale, Tanis, les statues et les obélisques de Pi-Ramsès.. »

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