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Poutine et la crise 

Publié le 31/08/2012

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La Russie est le second producteur mondial de pétrole derrière l’Arabie Saoudite. La Fédération de Russie est le premier fournisseur de l'Union européenne (40% du gaz consommé, 30% du pétrole). Du fait de ses richesses en gaz et en pétrole (ainsi qu'en beaucoup d'autres matières premières stratégiques d'ailleurs), du contrôle d'un réseau immense et sans équivalent d'oléoducs et de gazoducs (150.000 km de gazoducs) qui irrigue tout le continent européen la Russie possède un atout majeur sur la place international. La Russie, en termes de production et d’exportation, est un acteur déterminant des marchés internationaux elle dépend donc de l’économie mondiale. Plus de 80% de ses exportations sont assurés par les matières premières, hydrocarbures et métaux, la Russie est donc touchée de plein fouée par la crise. Pétrole Le cours du baril a été divisé par trois depuis juillet, passant de 147 dollars à 43 au début de décembre. La Russie, qui dispute à l'Arabie saoudite le titre de premier producteur d'or noir, a établi son budget 2009-2011 en se fondant sur un baril à 95-88 dollars. Gaz 500 dollars les 1 000 mètres cubes, prix facturé par la Russie à l'UE, majoré en octobre. Indexé sur le pétrole, le tarif du gaz en suit les variations avec retard. Le géant russe Gazprom détient 17% des réserves mondiales prouvées. Aluminium Le cours se situait à 3370 dollars la tonne le 10 juillet.Il s'est effondré aux environs de 1600 dollars début décembre. La Russie est l'un des premiers producteurs du monde. Cuivre La tonne était cotée le 4 décembre à 3 422 dollars, alors qu'elle dépassait les 8000 entre mars et juillet 2008. Nickel Le cours de la tonne, inférieur à 10 000 dollars depuis la fin de novembre, a subi une chute spectaculaire. Il était cinq fois plus élevé en mars-avril 2007, et trois fois plus au premier trimestre 2008. Au premier rang mondial via la compagnie Norilsk Nickel, la Russie assure plus de 20% de la production.

« La crise de 2008 arrive 10 ans après le traumatisme de 1998.

La crise économique mondiale née aux États-Unis, en 2008, annonce une baisse de la consommationmondiale d'hydrocarbures.

Ceci entraîne une baisse des cours des matières premières stratégiques, et sans doute un coup de frein pour la longue période decroissance russe.

La guerre rapide menée par la Russie contre son voisin géorgien du Caucase a également renforcé la méfiance des puissances occidentales vis-à-visd'un pays jugé encore trop imprévisible.1) Un contexte défavorable et les premiers effets de la crise Une économie affaibliePopulation Environ 142 millions d'habitants.

En déclin d'environ 0,5 million par an.

Ce qui réduit la capacité du pays à consommer.PIB 1 291 milliards de dollars (Banque mondiale 2007), au 11e rang et derrière le Brésil, soit à peine un dixième du PIB des Etats-Unis (environ 13 800 milliards).Le produit intérieur brut (PIB) russe a chuté de 7 % au premier semestre 2009, contre une croissance record de 8,5 % pour la même période de l'année précédente.Revenus budgétaires380 milliards de dollars en 2008.

Excédentaire depuis plusieurs années, le budget fédéral russe devrait accuser un déficit d'au moins 1,8% du PIB en 2009(prévisions OCDE).Croissance Entre 7 et 7,3% en 2008, selon les autorités russes.

6%, selon la Banque mondiale (pronostic pour 2009: 3%).Inflation 13,5% en 2008 (source officielle).Chômage 6,1% (octobre 2008), et depuis décembre plus d'1 million de russes ont perdu leur emploiMonnaie Le rouble russe a connu un parcours chaotique depuis 1992, avec notamment une très forte dépréciation au moment de la crise financière de 1998.

Ensuite,pendant plus de 10 ans son taux de change fut relativement stable par rapport au dollar et à l'euro avant d'entamer une forte dépréciation au début de 2009 (le rouble aperdu environ 20% de sa valeur par rapport au dollar depuis l'été dernier.

Ceci est une conséquence de la baisse des prix d'hydrocarbures dont la Russie et l'un desprincipaux exportateur.

Un euro équivaut à environ 42,4 roubles le 15 janvier 2009. Bien que les Russes continuent de faire confiance à leurs dirigeants particulièrement à Vladimir Poutine, ils ressentent de plus en plus les effets de la crise.

Lenombre de Russes qui ont déjà constaté une baisse de salaire pour eux-mêmes ou dans leur entourage a presque triplé en un mois, à 17%, contre 6% en octobre. 2) Une économie influencée par le cours des matières premièresLa Russie est le second producteur mondial de pétrole derrière l'Arabie Saoudite.

La Fédération de Russie est le premier fournisseur de l'Union européenne (40% dugaz consommé, 30% du pétrole).

Du fait de ses richesses en gaz et en pétrole (ainsi qu'en beaucoup d'autres matières premières stratégiques d'ailleurs), du contrôled'un réseau immense et sans équivalent d'oléoducs et de gazoducs (150.000 km de gazoducs) qui irrigue tout le continent européen la Russie possède un atout majeursur la place international.

La Russie, en termes de production et d'exportation, est un acteur déterminant des marchés internationaux elle dépend donc de l'économiemondiale.

Plus de 80% de ses exportations sont assurés par les matières premières, hydrocarbures et métaux, la Russie est donc touchée de plein fouée par la crise.Pétrole Le cours du baril a été divisé par trois depuis juillet, passant de 147 dollars à 43 au début de décembre.

La Russie, qui dispute à l'Arabie saoudite le titre depremier producteur d'or noir, a établi son budget 2009-2011 en se fondant sur un baril à 95-88 dollars.Gaz 500 dollars les 1 000 mètres cubes, prix facturé par la Russie à l'UE, majoré en octobre.

Indexé sur le pétrole, le tarif du gaz en suit les variations avec retard.

Legéant russe Gazprom détient 17% des réserves mondiales prouvées.Aluminium Le cours se situait à 3370 dollars la tonne le 10 juillet.Il s'est effondré aux environs de 1600 dollars début décembre.

La Russie est l'un des premiersproducteurs du monde.Cuivre La tonne était cotée le 4 décembre à 3 422 dollars, alors qu'elle dépassait les 8000 entre mars et juillet 2008.Nickel Le cours de la tonne, inférieur à 10 000 dollars depuis la fin de novembre, a subi une chute spectaculaire.

Il était cinq fois plus élevé en mars-avril 2007, ettrois fois plus au premier trimestre 2008.

Au premier rang mondial via la compagnie Norilsk Nickel, la Russie assure plus de 20% de la production.B) Premières mesure de la crise[] : Annonce de PoutineLe budget présenté par Vladimir Poutine prévoit un déficit représentant 7,4% du PIB, le premier déficit depuis 8 ans.

Approuvé en 1ère lecture par la Douma, cebudget prévoit l'utilisation de 42 milliards de dollars pour renforcer le système bancaire et les programmes sociaux.

Selon le Premier ministre, le taux de changeactuel du rouble devrait aussi favoriser les sociétés locales, et l'inflation actuelle devrait bientôt baisser.

Le Premier ministre ne souhaite pas augmenter la taxe sur lesrevenus, ni augmenter les impôts et il souhaite retarder l'augmentation de la taxe sur les salaires.(en effet il estime qu'augmenter le poids de l'impôt en tant de crisen'est pas approprié) En mars 2009, Poutine revoit le budget contre la crise à la hausse en assurant qu'un plan de relance de 3.000 milliards de roubles (66,9 milliardsd'euros) permettrait au pays de survivre à une année 2009 "très difficile".

De plus le premier ministre a promis de réduire les dépenses à l'appareil d'État (dépenses dugouvernement, des ministères et de l'administration) d'environ 8%, ce qui permettra au budget d'économiser plus de 35 milliards de roubles (environ 780 millionsd'euros).1) Aide aux entreprises :Le gouvernement envisage de soutenir l'industrie de défense nationale.

"Le consortium aéronautique MIG a reçu 15 milliards de roubles (334 millions d'euros) et leCentre (de production et de recherche spatiale) Khrounitchev 8 milliards (178 millions d'euros).

Une aide de 70 milliards de roubles (1,6 milliard d'euros) seraaccordée à d'autres entreprises de l'industrie de défense.L'État poursuivra sa politique visant à soutenir l'industrie aéronautique.

"Nous soutiendrons la branche aéronautique.

Qui plus est, je suis profondément convaincuque c'est ici que réside l'avenir d'une Russie innovante", a déclaré le premier ministre.Vladimir Poutine a notamment annoncé une baisse de l'impôt sur les bénéfices, des impôts locaux sur les PME ainsi qu'une enveloppe de 50 milliards de roubles (1,4mds d'euros) pour prévenir des faillites dans le complexe militaro-industriel, particulièrement menacé. Interventionnisme :Soutient de l'économie réelle en prônant une politique interventionniste, limite protectionniste avec une forte hausse de la taxation à l'importation de véhiculesétrangers à partir de 2009.De plus, disposant d'un important levier financier par l'intermédiaire d'un Fond de stabilisation issue des recettes des hydrocarbures (173,2 milliards de dollars US au1er décembre 2008[]), le gouvernement russe multiplie les actions interventionnistes auprès des entreprises privées, jusqu'à en prendre le contrôle, renforçant ainsi lesparticipations de l'État dans les secteurs économiques clés[].

Au niveau international : une Russie isolée ?La Russie est isolée dans sa politique de relance, et les relations internationales sont tendues avec notamment la crise géorgienne en aout 2008, ou encore la crise dugaz Ukrainien en janvier 2009.Néanmoins le 22/05/09 Poutine se dit prêt à aider l'Ukraine "Techniquement, l'économie ukrainienne ne peut fonctionner sans utiliser le gaz des réservoirssouterrains.

Il faut que le gaz soit stocké maintenant", La présence de gaz dans les dépôts pourrait éviter la répétition de conflits comme celui de janvier 2009 qui aprivé l'Europe pendant deux semaines du gaz russe transitant par l'Ukraine.

Pendant ce conflit, Moscou n'a cessé d'accuser Kiev de "voler" du gaz destiné auxEuropéens.M.

Poutine a déclaré que la Russie pourrait "participer" financièrement aux efforts ukrainiens et a suggéré la possibilité d'avancer de l'argent à Kiev en payant dès àprésent le transit de gaz russe via l'Ukraine pour les cinq ans à venir.

Ceci est peut être un pas en avant pour une politique commune ?De nombreux économistes préconisent un plan de relance commun afin de sortir de la crise mais aucun projet concernant la Russie n'est prévu.

Au contraire la Russieessaie de sortir seule de la crise. Résultat Plutôt décevant.

Prod indus -8% ; croissance -0.7% selon le FMI, dette entreprise : 440 million de $.

Plus d'un million de personnes ont perdu leur emploi depuis ledébut de Décembre et le rouble a perdu environ un tiers de sa valeur face au dollar.

La crise à également donner un coup de frein à l'ambitieux projet demodernisation de l'économie annoncé début 2008.. »

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